Vous êtes le dirigeant d'une grande nation qui s’apprête à explorer la voie lactée pour prendre le contrôle de différents corps célestes. La mission des explorateurs consiste à coloniser ces planètes pour ensuite les terraformer afin de les rendre habitable et d'en extraire les différentes ressources qu'elles possèdent.
L'exploration de la voie lactée est un mélange de gestion de ressource, d'exploration et d'objectif caché et dure exactement 16 générations. A son tour chaque nation effectuera une action, parmi neuf possible, tout en ayant la possibilité de faire une action bonus en sacrifiant une de ses ressources. L'exploration est pacifique et commune avec les autres nations, mais chaque planète revendiquée ne peut plus être contestée par les autres dirigeants.
La gestion des ressources est intéressante car chaque nation possède ses propres fonds au début de l'exploration et devra jongler avec son stock pour financer ses projets. A cela s'ajoute les actions bonus qui nécessitent de sacrifier une de ses précieuses ressources dans la fosse de Claisius. Ce qui rends d'autant plus délicate la gestion de ses ressources.
Toutefois chaque expéditions se ressemblent et la possibilité de varier les stratégies semble particulièrement faible. En effet la piste technologique ne possède pas de nombreuses alternatives et au moins trois des cinq technologies possible nécessitent d'être évoluées.
Le thème, particulièrement itératif ces dernières années, est convenablement retranscrit. Les illustrations du talentueux Kwanchai Moriya sont agréables mais ne nous font pas non plus voyager à travers les étoiles.
L'immensité de la voie lactée laissait envisager une exploration d'une profonde richesse, malheureusement Kepler 3042 réduit ce champ des possibles à néant. Malgré l'originalité de la gestion des ressources, Kepler n'arrive pas à décoller et propose un 3X relativement linéaire. Les premières générations ne sont pas très captivantes et même si l'exploration monte considérablement en puissance, cela n'empêche pas Kepler 3042 de se perdre dans l'immensité de la ludosphère.
En bref,
- mélange de gestion de ressource, d'exploration et d'objectif caché.
- gestion très intéressante des ressources à circuit fermé.
- premières générations peu captivantes mais monté en puissance significative.
- peu de voies stratégiques possibles, 3X linéaire.
- possibilité de jouer avec la couleur verte (c'est donc un bon jeu).
J'ai longtemps hésité avant d'acheter kepler 3042. j'ai attendu la version VF pour me lancer. j'avais peur d'être décu mais j'étais vraiment attiré par le concept et le thème.
Je cherchais un thème fort et un sentiment d'exploration. de voyage épique dans l'espace.
J'ai ressenti tout ca dans Kepler. je n'ai joué que 2 parties en solo pour l'instant.
Le challenge intellectuel est la, les choix difficiles, la durée de partie totalement maîtrisée par le fait qu'on joue 16 tours et c'est tout.
Bref un excellent 3X.
J'ai juste envie d'y rejouer, de réessayer encore, de faire découvrir ce jeu. Bref je n'écris jamais de commentaires d'habitude. Mais je trouve qu'il mérite d'être connu.
Je précise que j'ai pris plus de plaisir a Kepler qu'a terraforming mars ou gaia project. 2 jeux que j'avais acheté mais qui ne sont plus dans ma collection d'ailleurs.
J'ai mis en pour complexe et simple à la fois. c'est volontaire. En effet, les actions sont simples à comprendre mais bien planifier et anticiper les conséquences de ces actions est plus difficile. C'est la force des grands jeux. Simple à apprendre, dur à maitriser.
De prime abord, Kepler semble lourd avec des règles denses et une multitude de détails, bref ! Un gros jeu exigeant. S'il l'est, c'est uniquement dans la réflexion que l'on aura avant d'effectuer nos actions car c'est là que tout est tendu. On n'a que 16 tours devant nous pour accomplir nos objectifs.
Sans hasard ou presque (seule les planètes d'exploration sont posées aléatoirement et peuvent plus ou moins nous faciliter la tâche), l'ordre de nos actions sera prépondérant. La moindre erreur se paie cash.
Alors en effet Kepker est exigeant dans un certain sens mais en ce qui concerne les règles, c'est relativement simple surtout que ça reprend des mécaniques déjà connues (du moins pour ceux qui ont l'habitude de ce genre de jeux). Tout est bien détaillé sur les différents plateau, ce qui limite les retours aux règles en cours de partie. Ceci dit, on revient toujours un peu dessus sur les première parties.
Le solo est assez relevé, différents scénarii avec une difficulté croissante pour des campagnes assez longues. De quoi faire donc en solo alors que le multi est doté d'une bonne rejouabilité.
Kepler 3042 est un voyage dans et au-delà du système solaire pour coloniser, exploiter, terraformer de nouvelles planètes. Dans ce jeu, pas de combat spatial, mais de la gestion de ressources, des avancées technologiques, de la colonisation pacifique.
Pour moi, la gestion de ressources en circuit fermé est la meilleure idée du jeu. Cela oblige a bien choisir les planètes à coloniser pour équilibrer les flux. Le principe d'action supplémentaire en sacrifiant une ressource est également très subtil, un système de "stop ou encore" à utiliser avec parcimonie. Le jeu se déroule sur 16 tours, une durée fixe qui permet de programmer ses actions futures, surtout dans la seconde moitié du jeu. Le tout tourne très bien avec beaucoup de fluidité.
Je suis quelqu'un de pacifiste, mais je trouve par contre qu'il aurait fallu un minimum d'interaction dans ce domaine. Là, on voyage trop en solitaire : calme plat dans l'espace, aucune mauvaise surprise pour investir une planète, j'y suis, elle est à moi jusqu'à la fin de la partie. Au delà des possibilités d'échanges de catégories de ressources permises grâce à la physique quantique, une possibilité de transport de ressources d'une planète à l'autre aurait été une bonne idée.
Adeptes des voyages spatiaux et de la technologie de l'espace, allez y franchement. Le jeu est bon et la thématique bien respectée. Par contre, si vous êtes fans de Twilight Imperium, de Starcraft ou d'Eclipse, vous risquez de trouver le voyage un peu monotone sans aucun canon ou missile pour briser le silence de l'espace.
Un bon jeu d’exploration spatiale avec un matériel fonctionnel et lisible. On regrette seulement le manque d’interaction dans un jeu où on se développe toujours un peu dans son coin...
Le départ est aussi très, peut-être même trop, progressif et les premiers tours ne sont pas vraiment captivant.
Au final on a un jeu agréable à découvrir mais qui me parait un peu trop classique sur ses mécanismes pour me convaincre totalement.
toutes les composantes du jeu de conquête spatiale et de gestion des ressources sans le côté affrontement avec les autres joueurs. Dès qu'on a pris une planète elle est à nous et personne ne peut plus nous la prendre. A son tour une action principale et éventuellement 1 ou 2 actions secondaires qui coûtent chère. Le jeu se joue en 16 tours, il n'y a pas d'interactivité entre les joueurs sauf à tenter d'arriver avant un autre sur une planète qui nous intéresse. Le tableau des avancées technologiques est plutôt bien pensé même si un côté variante aurait put être fait pour un départ asymétrique en fonction des joueurs. Par rapport à d'autres jeux du même style on peut regretter le fait qu'il faille presque 3 à 4 tours pour réaliser quelque choses (une terraformation par exemple) et qu'on a pas ce sentiment d'évoluer, de ne faire que de 1 à 3 actions dans les premiers tours puis que les développements nous permettent d'en faire 12 fantastiques dans la fin de partie.