Qu'on se le dise : ceci est un gros jeu. Un très gros jeu avec une immense mise en place, demandant une immense place, prenant un immense temps...Bref, tout en très gros.
Le livret, notamment, a le don d'effrayer les gens. Vous avez dû le lire (ou vous le lirez), mais le livret est gros, et fait très peur. The big bad livret. Moi, et ben, je l'adore. Il était le number one jusqu'à la découverte de la Quête des terres du milieu. Et si la taille fait peur, rassurez-vous. Le jeu n'est pas dur, bien au contraire. Il y a beaucoup de page, car le livret est précis et détaillé. Aucun point de règle n'est litigieux, et s'il est vrai qu'on rouvre une ou deux fois le livret, cela arrive bien moins souvent que dans son cousin cité plus haut.
Pour le jeu, c'est une sorte de Risk amélioré, aux graphismes du seigneur des anneaux. Sauf qu'on décide pas forcément librement quand on attaque ou pas. On lance des dés qui vous ouvrent la voie, ou non, à diverses actions : renforts, déplacement, etc...L'avancée ou capture de la communauté apporte aussi un peu de sel au jeu.
Dites le vous, ce n'est pas équilibré. Le mal est bien plus fort, alors il faut aimer lutter, avoir l'esprit de compétition pour apprécier jouer le bien.
Le jeu est beau, même si les graphismes sont un peu déroutant. La carte sur le plateau est splendide et l'immersion est grandiose ! En revanche, mauvais point pour les figurines. En très grand nombre certes, et jolies, le côté bleu/rouge casse un peu cette immersion, et le formage laisse à désirer, et c'est le moins que l'on puisse dire...
Si vous êtes fan du seigneur des anneaux, si vous êtes fan des wargame, vous allez aimer. Si vous préférez un petit jeu d'apéro, c'est mort !