Iello s’est-il dit qu’à défaut d’une suite à son Kanagawa, il fallait surfer sur son succès ? Voilà donc la légende du cerisier qui fleurit tous les dix ans mais que les soirs de pleine lune et encore quand ma mère ne se fait pas couper les cheveux.
Si les illustrations sont agréables et la couverture de toute beauté, le matériel sent le pétrole chinois : sac en plastique (du lino ?), fleurs en plastique, on est loin de la flamboyance habituelle et colorée de l’éditeur ludréen.
Sorte de « stop ou encore », il faut piocher des fleurs dans le sac, surtout ne pas en avoir trois identiques ou 5 différentes, regarder si jamais on rempli une condition de bonus et rentrer derrière son paravent des couleurs pour faire des collections. Voilà, ce n’est que de la chance sans possibilité de contre, ni vraiment d’autres choix. L’incompréhension devant un tel produit est au rendez vous, l’ennui également. Rien de ludique la dedans.
Qu’est ce que l’on a bien pu trouver à ce non jeu pour qu’il sorte ? Le défi de sortir une boîte avec un titre de 8 km peut être.