La mécanique centrale de collecte de cartes qui rempli le deck puis de pose qui le vide est très bien pensée. Les parties sont rapides et nerveuses, tout en conservant tout l'intérêt du deck building. Les prochains jeux du genre devraient s'en inspirer !
Œuvre de commande dont on pourrait se méfier (on refait le monopoly car on est une agence de comm qui n’y connaît rien), ce jeu placé sous la haute bienveillance du musée et de la Metropole lyonnaise a le mérite de faire appel à des pros et de proposer un jeu qui n’a pas à rougir de son affiliation patrimoniale.
Un matériel coloré, un peu fin pour les cartes (mais le prix final est raisonnable) pour un deckbuliding malin en deux phases. Au début simple dignitaire, vous allez acheter des cartes dans 4 familles/couleurs, mais aussi des esclaves (c'est pas bien crie la bobo nation), des moyens de faire grandir vos influences ou développer votre armée. Au bon moment (c’est vous qui voyez, un peu comme mettre son peuple en déclin dans Smallworld), vous déciderez de devenir empereur. Là ça change : recruter ailleurs que dans votre province coûte plus cher, mais vous pouvez accéder aux contrats nécessaires pour asseoir votre suprématie, placer vos armées sur le plateau (inaccessible auparavant) et nettoyer votre deck en sacrifiant vos cartes pour activer des effets (+ de cartes en main, augmenter ses influences…) ou valider des PV. Rapide de prise en main, la partie peut vite tomber à 20 minutes avec un peu d’habitude. On se dit quand même que le chaland qui voudra un souvenir du musée en achetant le jeu, risque d’être surpris. Pas que cela soit difficile mais pour un joueur néophyte, cela pourra poser question. Une belle surprise que ce titre, agréable à jouer, avec un glossaire sur les termes et personnes de l’époque. On s’amuse et on se couche moins bête.