J'adore ses prédécesseurs : l'Île Interdite et surtout du Désert Interdit. Le Ciel Interdit a donc finit dans ma besace. La mécanique est très clairement différentes des autres, donc il n'y a pas trop de redites vis à vis d'iceux, tout en nous laissant dans un cadre familier. Jolie réussite donc d'arriver à se renouveler sans se répéter. En plus, l'histoire qui se développe de boîte en boîte ajoute un peu de rp qui ne gâche rien au plaisir.
Niveau difficulté, on est à 2 joueurs sur quelque chose de maîtrisable à condition de faire attention. L'impact de la chance est très clairement gérable, surtout avec la combo toujours puissante de Navigatrice+alpiniste.
Quelques bémols toutefois : un peu déçu de l'abandon du format boîte en métal des deux premiers opus. D'autant que la boîte aurait pu être plus petite en optimisant davantage. Le graphisme (tuiles, cartes, livre) est aussi un cran au dessous du Désert Interdit, mention spéciale au dos de la boîte qui est rend un très mauvais hommage au jeu. Et enfin, la récompense finale retombe comme un soufflé. Pourquoi se contenter d'un bruit de mise à feu électronique alors qu'il aurait pu y avoir un générique de fin au décollage de la fusée ? Une occasion ratée.
Un bon jeu par sa mécanique, mais son aspect un peu gadget va à la fois trop loin et pas assez, laissant un peu sur sa faim et une impression d'inabouti.
Les habitués des jeux coopératifs de Matt Leacock retrouveront les personnages familiers de Pandémie, l'Ile interdite ou le Désert interdit ; le système des quatre actions par tour ; la montée de tension avec le nombre de cartes piochées qui augmente ; les deux ou trois façons de perdre et sans doute d'autres détails.
Fort d'une mécanique ludique éprouvée l'auteur propose ici un nouvel univers : une station spatiale sur laquelle les joueurs doivent construire un circuit électrique permettant l'envol d'une fusée.
La véritable originalité et nouveauté du jeu tient dans son matériel puisque l'on dispose de petits éléments conducteurs qu'il faut relier et la petite fusée en plastique, à défaut de décoller (peut-être une version de luxe ultérieure), se met à clignoter et klaxonner.
Et si dans le Désert interdit on mourrait de soif ou à cause d'une tempête de sable ici c'est l'électricité et le vent qui tuent.
J'avoue être un peu perplexe devant ce jeu qui fonctionne très bien mais qui n'est qu'une variation des jeux précédents de l'auteur qui comme U Rosenberg (Agricola) a tendance à rester dans sa zone de confort. Autant les dernières évolutions de Pandémie (Chthulu, Montée des eaux ou Iberia, sans parler des Legacy) apportaient quelques nouveautés bienvenues autant ici je trouve le jeu trop proche du reste de la gamme "interdite".
Si vous n'en possédez aucun et que vous souhaitez débuter en douceur ou avec des enfants, l'"Ile interdite" me semble toujours idéale. Pour un peu plus de challenge le "Désert interdit" est toujours un bon choix.
Quant au "Ciel interdit" il ne s'imposera que si le thème vous attire plus. J'avoue que passées les deux premières parties le matériel avait pour moi perdu son pouvoir d'attraction. Je ne trouve pas les tuiles jolies et le rendu final est un peu étriqué.
Comme pour toute la gamme on peut doser la difficulté (de novice à légendaire) pour adapter le challenge et le mode "normal" est tout à fait réalisable pour des parties de 45 minutes (5 joueurs maximum, la difficulté augmentant souvent avec le nombre de joueurs).
Puisqu'il est ici question d'avis, pour moi : Désert>Ile>Ciel.
Mais c'est forcément subjectif car ce ne sont que des variations autour d'un même jeu, qui est excellent si l'on aime les jeux coopératifs.
Après l'île et le désert, je t'offre le ciel chérie , allez plus haaaauuuuuut ! Suite directe du désert (le vaisseau des sables est garé sur la piste d’atterrissage de la plateforme aérienne) cet épisode est électrique puisque son but sera de relier des bornes pour amener le courant et faire décoller la fusée. Gardant heureusement le même esprit que ses prédécesseurs, le Ciel vous balancera des éclairs, des bourrasques qui pourront vous faire tomber dans vide ou vous déplacer, vous pourrez aussi récupérer du matériel pour vous aider, il y aura des endroits pour se protéger et chacun des personnages aura une compétence. Au delà de l'aspect gadget de faire s'allumer la fusée qui va nous emmener loin (on aime bien, avouons le), l'idée de créer un circuit électrique suivant des contrats (3 paratonnerres, 2 gros conducteurs...) est fun et complexe. Le Ciel est le plus abouti de la trilogie et l'auteur nous offre une belle relecture de son univers. Seul bémol, le visuel : le ciel est rose parme, les tuiles marrons, ce n'est pas toujours lisible surtout après la pose des câbles électriques.
Voici un petit jeu très intéressant, qui change un peu des jeux coopératif où il faut toujours tuer les méchants monstres, ou repousser les méchants envahisseurs...
Le thème est original, bien que le graphisme des tuiles soit moyen (on aurait aimé une meilleure visibilité des plateforme / nuages).
La difficulté et l'issue du jeu sont toutefois entièrement (ou quasi) dues au hasard, les cartes orages étant mélangées et tirées de façon imprévisibles, idem pour le choix des personnages.
On peut très bien réussir le jeu en mode légendaire sans la moindre difficulté, comme on peut échouer en mode novice sans rien pouvoir faire (dernier exemple, à 2 joueurs, à chaque pioche on tirait 2 à 3 cartes "l'orage s'intensifie", résultat la partie fut perdue car limite de l'orage atteinte avant même d'avoir pu jouer assez de tour pour constituer le plateau).
Il faudrait revoir un peu certaines cartes pour limiter la part du hasard, par exemple inclure une carte "l'orage se calme".
Un coopératif sympa plus ardu que le laisse penser le début de partie.
Attention aux orages et n'oubliez pas un de vos compères loin de tout sinon ca va vite coincer... ^^
Oui ! très sympa ! le coté connections avec les condensateurs au milieu des vents et de la foudre le rend même plus difficile que ces prédécesseurs ! la gestion des actions est plus calculatoire ! Il possède des points communs avec le désert et l’île coté mécanique du jeu, mais je pense que c'est le meilleur de la série....j'aime bien le coté gestion électrique des connections et sa petite fusée (pas si petite) !
bref très sympa en famille , interaction, difficile en fonction des modes, immersif !....Faites gaffe au jus !