Construisez de grandes cathédrales dans l'Angleterre du XIIème siècle.
Retrouvez un descriptif, des avis et des liens sur la fiche de l'édition allemande en cliquant sur la vignette :
Après avoir joué à Puerto Rico, Caylus, Goa, Age of Empire III et divers jeux de gestion, je ne pensais pas un jour mettre la note maximale à ce type de jeu qui ont le défaut soit d'être trop compliqués à mon goût, soit d'être trop long à 5 ou 6 joueurs (si 6 joueurs est possible), soit d'être "assez vite lassant".
Voilà, les piliers de la terre, ça se joue vite (même à 6), c'est simple et les parties sont toujours amusantes et tendues.
De plus, le jeu convient aussi bien pour des joueurs chevronnés que pour les néophytes.
Adaptation du roman de Ken Follet, « Les Piliers » reprend le thème de construction de cathédrale , avec une cathédrale en bois qui se monte étape par étape et sert de compte tour (la classe). Ce jeu est un pur produit allemand bien pensé. Le superbe plateau illustré par M.Menzel est clair, tout comme les règles de ce jeu. Beaucoup d'actions possibles, mais qui partent vite au point qu'on finit souvent par chercher des sous par dépit.
Le jeu est un jeu d optimisation et de placement, bien sûr.. Il faudra améliorer ses ouvriers, pour qu'avec le même nombre de ressources (les cartes sont toujours les mêmes au cours de la partie) on puisse en tirer le maximum. (un peu comme le monde moderne c est diiingue).
Le jeu est très plaisant à jouer, mais je lui reproche d'être trop hasardeux, surtout à 4 où la place de dernier joueur est pénalisante (les miettes).
Hasard dans la pioche du sac (afin de placer ses pions sur les endroits stratégiques), du tirage des cartes par rapport à la place de premier.
Ce genre de chose ne me dérange pas , mais quand on passe une 1H30 sur un jeu à essayer d optimiser et que (même si les scores de fin sont proches) on se fait avoir parce que votre pion sort en dernier et que tout le monde a pris les bonnes cases, c'est plutôt pauvre comme principe.
Du coup je lui préfère son collègue « un monde sans fin », moins original dans sa mécanique mais un peu plus tactique.
Un magnifique jeu (Menzel) de gestion à l'allemande abordable dont l'édition est magnifique. Le compte tour très visuel sous forme de pièces en bois représentant la construction d'une cathédrale !! ainsi que le système de bag building permettant un ordre dans la pose d'ouvriers sont uniques à l'époque (2006).
Les possibilités de marquer sont nombreuses, mais il va falloir adapter sa stratégie grâce à l'opportunité qu'offrent les cartes présentes sur le plateau à chaque tour de jeu.
C'est tendu jusqu'à la fin car nos artisans, s'ils sont bien choisis, nous rapportent de + en + de P V.
Dans ma série dépoussiérage de vieux jeux, celui-ci n'a pas pris une seule ride. A posséder !
alors la je ne comprends pas du tout les éloges sur ce jeu c'est linéaire au possible case 1 case 2 case....et on recommence , les cartes ne sont pas génial , a oui super on fait un compte tours avec des pièces en bois ( ca ne sert a rien je sais compter merci ca s'appelle de la poudre aux yeux ) je m 'ennuie ferme ( manque plus que le tic tac de la vieille horloge ) devinez pourquoi j'ai mis en titre les piliers de la poussière !!!
Ah oui il y a une chose que j'aimerais dans ce jeu LE REVENDRE
Même si ce n'est pas un monstre ludique, ce jeu reste très accessible & très agréable à jouer.
La mécanique est très bien huilée, rien de dépasse, rien ne coince, & la construction de la cathédrale donne tout son sens au jeu, car en plus de cela, il est beau.
Le soupçon de hasard au moment de piocher les pions dans le sac fait souvent couiner ou jubiler juste ce qu'il faut pour rendre les parties palpitantes & je ne le lui reprocherai pas.
En fait, si j'ai mis quelques parties avant de commencer à bien l'apprécier, je me rends compte que je n'ai pas grand-chose à lui reprocher.
C'est un très bon jeu.
Il mériterait que je lui donne un point de plus d'ailleurs ...
Pas convaincu au départ par le côté Ken Follett collé sur un jeu, il faut avouer que cela fonctionne bien.
Le jeu tourne bien et on prend du plaisir.
Deux petits points négatifs :
- dommage que la construction de la cathédrale en bois ne serve qu'à marquer les tours
- manque quelques cartes pour offrir plus de variétés aux parties.
Suis-je blasé ou Les Piliers de la terre a-t-il mal vieilli mais, pour l'avoir découvert en 2017, je suis loin des avis élogieux généralement postés.
Après une dizaine de parties dans toutes les configurations je trouve que le jeu est très plat à deux joueurs. Le plateau est suffisamment grand pour pouvoir choisir ses actions, chacun choisit ses combinaisons pour marquer des points et seul le hasard du tirage au sort peut, légèrement, gêner.
A trois, et surtout quatre, c'est plus tendu et donc plus intéressant mais les parties sont répétitives et se ressemblent beaucoup car 90% des cartes en jeu sont identiques d'une partie sur l'autre (tous les artisans et la majorité des autres cartes) ; vous pouvez donc vous préparez assez facilement en espérant simplement que le tirage au sort ne vous handicape pas trop. Les parties étant rapides (60 à 90 min pour des habitués) ce n'est pas désagréable mais quand je ne compare aux jeux récents de même gabarit (Shakespeare, Marco Polo..) je trouve qu'il n'est pas à son avantage.
Le thème est correctement retranscrit ; les graphismes sont un peu datés mais ne dépayseront pas les amateurs de jeu à l'allemande.
Quant au "compte-tour cathédrale" c'est un gadget inutile mais amusant. Si le jeu était passé par un Kickstarter j'aurais pensé à un stretch goal !
Le jeu n'est pas difficile même si une partie est utile pour voir toutes les cartes. Il est souvent comparé à l'Age de pierre ou A l'ombre des murailles. Des trois je préfère l'Age de Pierre.
Je ne refuserai pas une partie mais je ne l'achèterai pas si une réédition est réalisée.
Un bon jeu de placement, la mécanique est simple et permet de se mettre rapidement dans la partie. Comme cela se joue en 6 phases, la partie n'est pas trop longue. Ressorti après plus de 10 ans sans y jouer, j'y rejoue depuis peu avec ma femme pour qui c'était le premier de jeu de placement et elle a bien apprécier !
[[Les Piliers de la Terre](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/les-piliers-de-la-terre)]
bonjour à tous
dans la règle il est écrit de placer 2 artisans sur le plateau et les trois qui restent sur 5 sous le plateau.
le soucis c'est que j'en ai 6 ...
quid du sixième ?
merci !
[[Die Tore der Welt](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/die-tore-der-welt)][[Les Piliers de la Terre](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/les-piliers-de-la-terre)]
"Un Monde sans fin" est sur les étals
C'est fort du succès des "Piliers de la Terre" que Filosofia sort, aujourd'hui même "Un Monde sans Fin" . Mêmes auteurs, Michael Rieneck et Stefan Stadler , même source d'inspiration, Ken Follett, même éditeur, Kosmos et même illustrateur, Michael Menzel. Même histoire puisque le roman se situe dans la même ville de Kingsbridge mais deux cents ans plus tard. La cathédrale a été érigée, reste juste à construire la flèche qui en fera la plus haute cathédrale d'Angleterre mais surtout, il va falloir gérer la peste noire qui frappe la ville.
La difficulté était de ne pas proposer le même jeu sans pour autant s'éloigner trop de ce qu'avait fait le succès du premier opus. C'est semble-t-il avec talent que le duo d'auteurs s'en est sorti car on se sent à la fois très proche des Piliers de la Terre avec de la gestion de ressources tout en proposant une mécanique bien différente.
Encore une fois, il faut récupérer du bois et de la pierre pour pouvoir participer à des projets de construction, de laine pour faire du tissu et du blé pour nourrir tout son monde. L'interaction est cette fois moins directe puisqu'il ne s'agit plus d'occuper des emplacements le premier avec ses ouvriers. La mécanique est gérée par des cartes Action. Au nombre de 12 -tous les joueurs ont les mêmes-, elles vont permettre de recevoir du blé, des matériaux, de participer à un projet, de vendre de la laine et du tissu, de construire des maisons, de récolter, de faire des progrès en médecine, etc. La partie dure 24 tours, répartis en quatre périodes de six tours. Six tours, douze cartes, il y a du choix. Le truc, c'est qu'à chaque fois que les joueurs vont choisir une carte Action, ils vont devoir en défausser une autre qui ne pourra donc pas être utilisée durant cette période. Il va falloir planifier ! De quoi se passer ensuite ? Qu'est-ce que les autres joueurs vont tenter ou pas ?
Mais pas que. L'autre élément clé, issu des "Piliers", est la gestion des cartes Évènement en début de tour. Eh oui, elles sont bien là. Sauf que le principe a été largement enrichi. En plus de l'évènement lui-même, elles permettent aussi de répartir des ressources entre les joueurs et d'obtenir, peut-être, des faveurs. Tout cela en une seule action ! Cet astucieux système est dû à la carte elle-même qui est positionnable de quatre manières différentes, autant de choix à effectuer pour le joueur actif. Certains évènements ont un effet immédiat, d'autres durent toute la période et peuvent s'accumuler. C'est ainsi que les joueurs vont devoir perdre des actions, des ressources, devoir en consacrer à des tâches bien précises, qui vont apparaître de nouveaux projets de construction ou la peste.
A la fin de chaque période, arrivent les contributions obligatoires, un terme délicat pour les taxes, impôts et autre gabelle. Ne pas les payer s'avèrera pénalisant car les sanctions pleuvent ensuite : se défausser d'une carte Action au hasard, ne pas toucher de revenu ou carrément passer son premier tour.
Comme dans le roman éponyme de Ken Follett, la peste apparaît dans les habitations dans la deuxième partie du jeu. La soigner est une source non négligeable de points de victoire et est une stratégie possible : accumuler des connaissances médicales au début pour soigner au mieux la peste ensuite.
A l'officine Tric Trac, on préfère celui-ci aux "Piliers de la Terre" . A chacun de se faire son opinion ensuite. Si vous avez aimé l'un, vous apprécierez sans nul doute l'autre.
> L'annonce chez Asmodee
> Le plateau de jeu en grand
"Un Monde sans Fin"
un jeu de Michael Rieneck et Stefan Stadler
pour 2 à 4 joueurs
à partir de 12 ans
édité par Filosofia
disponible dès aujourd'hui