Pendant très longtemps, cette étrange boîte m'a fait de l'oeil quand je passais dans mes boutiques préférées. Mais il aura fallu une visite de l'autre côté de la France pour craquer. Il faut dire que plus le temps passait, et moins je voyais ce jeu en boutique.
Du packaging à la qualité des cartes, j'ai le sentiment d'avoir alors à faire à un jeu "underground", ce qui n'est pas pour me déplaire. Les dessins et les textes me font marrer, aussi je m'attaque à la lecture des règles. 10 minutes plus tard, je mets en route ma première partie, rapidement suivie de 3 autres.
*Les Pilleurs...* est typiquement le genre de jeu que j'affectionne parce qu'il me fait régresser. Comme du temps où je jouais avec des Lego, des Playmobil ou des petits soldats, je ne me contente pas de jouer, j'y vais aussi de mes petits bruitages et onomatopées lorsqu'un de mes monstres attaque un film ou qu'un de mes personnages meurt.
Forcément, si je veux conserver un semblant de crédibilité, je ne peux sortir ce jeu en "mauvaise" compagnie, et c'est là son principal défaut pour moi. Son système simple apparaît bien souvent trop simpliste aux "vrais" joueurs qui n'arrivent alors pas à s'imprégner de son ambiance.
*Les Pilleurs...* j'aimerai y jouer plus souvent, parce que les parties sont rapides et donc qu'elles peuvent se caser n'importe quand lors d'une soirée jeu, mais surtout parce que, lorsqu'on est pris dans le jeu, on s'amuse beaucoup.