Un jeu excessivement et inutilement complexe qui rend la partie laborieuse et peu fluide.
Un sentiment de manque d'élégance/épure dans les mécanismes et une lisibilité du plateau perfectible (les rues et le positionnement des boutiques) ont refroidi les 4 joueurs autour de la table. Peu d'envie d'y rejouer au final.
Lisboa m'a fait penser à une sorte de Zhanguo (que j'aime beaucoup) mais en plus brouillon et auquel on aurait rajouté de multiples couches dispensables.
Le matériel est par contre d'excellente qualité et l'interaction indirecte présente à différents endroits, ce qui est appréciable.
Avec Lisboa, si on veut fumer du bocal, on sera servi.
Pour le thème, on doit reconstruire Lisbonne après un tremblement de terre survenu le 1er novembre 1755, suivi d'un tsunami et de trois jours d'incendies.
Difficile de résumer les mécaniques du jeu, je ne vais même pas essayer. Évidemment on est dans la grosse gestion à choix multiples, et on a une véritable richesse stratégique dans son développement. Le jeu est très bien édité, bien que le plateau de jeu soit immense : prévoyez les rallonges si vous avez une table moyenne (table de camping s'abstenir). Une petite critique, l'organisation générale du plateau aurait pu être plus lisible : les rues et les bâtiments auraient pu prendre plus de place (c'est le cœur du jeu), alors que l'aile gauche du plateau aurait pu être réduite ; cela aurait amélioré la lisibilité du jeu.
Jeu prévu uniquement pour les amoureux de jeux à grande profondeur stratégique.
On ne peut pas ne pas souligner le travail remarquable de Ian O’Toole qui a su donner du caractère à un tel jeu.
J’ai bien aimé la mécanique de suivi d’actions et la partie reconstruction du jeu (notamment l’ajout d’un cube pour influencer sur le rythme de la partie et débloquer son portfolio).
Les décrets permettent de se donner une direction en cours de partie.
Un bien beau jeu, content d’y avoir joué. Pas sûr d’y replonger.
Un jeu extrêmement riche et intelligent.
Ca combote de partout, il faut être très vigilant et bien réfléchir à l'ordre dans lequel on construit sa stratégie. Tout s'imbrique parfaitement et les possibilités offertes semblent énormes.
Pas facile d'accès stratégiquement, mais les règles ne sont pas si compliquées que ça bien que très riches. Ce n'est donc pas un jeu pour débutants, mais bel et bien pour ceux qui aiment se casser le cerveau.
C'est un jeu qui je pense gagne à être joué de manière un peu répétée pour bien maitriser la mécanique et ainsi mieux utiliser les combos potentielles.
Bonus toujours appréciable, le matos comme d'hab avec les éditions Lacerda de EGG est impeccable et l'artwork vraiment excellent.
Top donc.
Donc oui, c'est du gros jeu à la Lacerda.
Le principe de base est simple, on joue une carte, on pioche une carte.
C'est le "on joue une carte" qui pique un peu...
Je trouve la transcription en jeu de la reconstruction bien faite (à part le fait que le cardinal joue à la marelle) et la thématique m'a bien aidée à rentrer dedans (mais je ne fais pas l'unanimité sur le sujet je pense).
En fait, de mon point de vue, ce qui complique le plus la réflexion lors des premières parties, c'est l'iconographie. Elle est claire, mais elle est omniprésente (cartes, tuiles clergés, décrets) et du coup
hache le jeu car on regarde constamment son aide de jeu (qui part ailleurs est très bien faite).
Mais une fois cet ecueil passé, le jeu est excellent et fera chauffer vos synapses.
Par ailleurs, le travail de Ian O'Toole est magnifique et même si le plateau peut sembler hyper chargé,
il est en fait très clair en situation de jeu, ce qui peut ne pas paraître évident en photo.
Du très bon Lacerda donc, mais lourd. :-)
Sous certains aspects je trouve que ce jeu ressemble a bruxelles dans le placement des magasins, les differentes zones du plateau , les mécanniques imbriquées les une dans les autres. Par contre Lisboa demande plus d'efforts pour bien comprendre les règles, les assimiler etc... Mais rien d'insurmontable et après 2 tours de jeu à l'aveuglette on est dedans. Le materiel est parfait avec un vrai parti pris graphique. C'était le premier jeu de Vital Lacerda auquel j'ai joué et cela donne vraiment envie de découvrir ces autres jeux.
Lisboa est le dernier bébé de Larceda, le papa de mon jeu chouchou "The Gallerist". A l'instar de ses autres jeux, l'auteur a crée une mécanique autour d'une thématique forte : la reconstruction de la ville de Lisbonne suite à un séisme.
Dans ce jeu, tout est logique : vous voulez construire un bâtiment ? Et bien il faut déblayer avant ? Vous voulez des sous ? Et bien allez vendre vos biens aux marchands.
Tout est logique. C'est complexe mais logique et c'est bien ça la force de ce jeu :)
Je ne mets pas la note maximale car je n'accroche pas aux illustrations "carrelage portugais" du plateau.
Ca fait longtemps qu'un jeu ne m'a pas tordu le cerveau, en voilà un.
J'apprécie beaucoup le fait qu'il soit archi complexe avec des mecaniques imbriquées, c'est ce qui rebute les gens mais pour moi c'est ce qu'on recherche dans un jeu de ce style.
de quoi vous étouffer les neurones,
un bon jeu comme sait en faire Lacerda, complexe, tortueux, un matériel irréprochable, mais pour moi c'est un peu trop, je lui préfère The Gallerist ou Vinhos (nlle édition)
J'ai joué seulement une seule fois à Lisboa mais l'impression qu'il m'a laissée me porte à me prononcer puisque j'accepterais d'y rejouer encore, et immédiatement, quelques jours plus tard.
Une fois les règles nombreuses assimilées, le jeu se déroule aisément avec une fluidité et des choix agréables.
La réflexion est de mise mais sans être destructrice pour la suite de son développement.
Un jeu qui ne reçoit pas tout le crédit auquel il a droit.