**Type de jeu :** Un vénérable ancêtre qui en a donné de mieux
**Nombre de parties jouées :** >10
**Avis compendieux :** Ce jeu n’était pas trop mal, mais je me rappelle que même à l’époque je lui trouvais au moins deux défauts : les cartes de combats étaient vite épuisées et ne servaient pas à grand-chose ; acheter le bateau pirate en premier était suicidaire : on dépensait beaucoup de sous et on se le faisait couler à le première tempête (on pouvait déclarer les tempêtes où on voulait). Alors il fallait attendre que les autres se dévouent et se fassent couler leur bateau noir en attendant qu’il n’y ait plus de cartes tempêtes. Du coup personne ne l’achetait et ça bloquait le jeu. Mais tout ceci était peut-être lié à une mauvaise interprétation des règles à l’époque.
**Clarté des règles (?) :** J’avoue ne plus être capable de dire quoi que ce soit à ce propos. On va dire, moyennement.
**Qualité du matériel (3) :** Finalement, le matériel à l’époque n’était pas mal, hein. Un plateau bon, pas trop moche, des figurines de bateau pas mal (je me rappelle qu’à l’époque j’étais troublé par ces bateaux dont la proue était immense et remontait alors que la poupe était toute petite : c’était tout simplement de la perspective 2D mise en 3D, bref, je sais pas si c’est intéressant, ça), des beaux billets verts ($$$$), des cartons pour les ressources, un dé spécial (je me rappelle qu’il s’était un peu effacé, pas bien, ça).
**Reflet du thème (3) :** Dans mon souvenir, il y avait un peu trop d’aléas : on achetait une marchandise en fonction du port dans lequel on se trouvait, ça d’accord, mais pour le vendre, on tirait au dé (celui-là même qui s’effaçait). Bon, ça peut représenter la loi de l’offre et de la demande, me direz-vous. Soit. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de bateau pirate qui s’achète aux enchères et qui écume les mers, envoyant par le fonds tous les bateaux marchands qu’il rencontre ? Le tout au XXème siècle ???
**Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** Quand on était petit, parler en milliers de dollars, c’était un rêve, voyez-vous. Mais je ne crois pas que je rejouerai jamais à ce jeu. C’est très angoissant de se dire de telles choses, voyez-vous, je me demande pourquoi je fais ça, tiens.