Dans le genre Engine Builder à la fois beau, tendu et parfaitement équilibré, Lorenzo se pose là comme une référence difficile à égaler.
Ici, nos "ouvriers" sont nos cousins dans une famille noble de la Renaissance. Ces cylindres prennent la valeur des 3 dés de couleur que l'on lance à chaque manche, ils vont nous permettre de récupérer 4 types de cartes que l'on va placer sur son plateau:
- les violettes qui sont de réalisations et donnent ponctuellement des PV
- les bleues pour une collection de PV exponentiels et quelques pouvoirs permanents.
- les verts qui sont des territoires et offrent des ressources lorsqu'on fait l'action hache.
- les jaune qui représentent la technologie et permettent surtout des échanges lorsqu'on active l'action engrenage.
Évidemment, on a tendance à préférer ces deux dernières catégories, plus fun puisque réactivables, mais il faudra sans doute décider si on ne part pas aussi vers les violettes ou les bleues, et ne pas se disperser avec les pouvoirs des cartes réactivables: on pourrait se retrouver en fin de partie avec des tonnes de ressources ou des pouvoirs d'échanges qu'on n'aura pas le temps de profiter!
Ce n'est pas que Lorenzo soit si court avec ses 6 manches de 4 tours chacun, mais le côté tendu du placement vous amène souvent à temporiser, il est impossible à moins de connaître super bien le jeu d'enchaîner les tours "royaux" qui déclenchent combos sur combos!
Vu la taille des noms sur a boîte, Je soupçonne Gigli et Brasini d'être les vrais auteurs de ce jeu, et que l'apport de Luciani aurait surtout résidé dans l'incroyable équilibrage qui donne tellement envie de rejouer. Chef d'Oeuvre !!!