Luna
Jeu
2010
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| Nombre de joueurs : | 1 - 4 | ||
|---|---|---|---|
| Age : | 10 ans et + | ||
| Durée de partie : | 100 min | ||
| Langues : | Français | ||
| Date de sortie : | 06/05/2010 |
|---|---|
| Fiche mise à jour le : | 24/11/2021 16:42:16 |
Contenu
info
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Les avis
- 10update31/08/2020
Et Feld inventa Luna
Le jeu Pure Genious de Feld. Un thème foireux mais qui laisse s'imbriquer toute une série de mécanismes retords, originaux et sans bavures. Un belle course sur les îles à placer ses novices (ouvriers) : pour en recruter nouveaux, construire des autels, obtenir les faveurs de chaque île et envoyer ses novices pour le temple où ils deviendront prêtres. L'intérêt de cette première partie du jeu est donné par 3 personnages qui se déplacent sur les îles et vont décider de l'emplacement de construction des autels et récompenser ou au contraire pénaliser les joueurs sur leur passage et par conséquent imposent le tempo du jeu. Mais le jeu ne s'arrête pas là, car nos novices devenus jeunes prêtres vont devoir rivaliser de malices pour obtenir des bons emplacements dans le temple central et dégager les prêtres adverses. À noter que ce jeu est une référence pour pas mal d'auteurs : il propose une alchimie mystique qui colle particulièrement bien au thème. - 10update29/09/2017
Sea, sex and drugs
Dans la catégorie jeu au thème loufoque, Luna et ses moines hippies se pose là ! Le jeu lui est excellent. Du pur opportunisme, mais avec une dose d'anticipation malgré tout, car il faut être prêt à agir, réagir surtout, quand il le faut. En ce sens ce n'est absolument pas un jeu où l'on peut se dire, au début d'une partie, "je vais essayer de partir dans telle direction". Flexibilité est le maître mot. Et puis on ne peut pas faire sans surveiller les autres joueurs, le jeu peut être très agressif et le timing des actions est crucial. En ce sens l'idée de la méditation est excellente. Ce système permet de temporiser lorsque le besoin d'attendre et de jauger la situation se fait sentir, et induit une tension crescendo à mesure que la fin du tour se rapproche. Une vraie réussite, un gros coup de coeur. - 1001/12/2015
Parfait
Après en avoir longtemps entendu parler, j'ai enfin pu tester sur plusieurs parties ce jeu de Stefan Feld ! J'ai acquis récemment la réédition de TMG, qui est probablement un peu chère (environ 60€) et difficilement trouvable en France. Au niveau du jeu, c'est un grand Feld. Un peu de planification, un peu de majorité, mais un système simple malgré une quinzaine d'actions disponibles à notre tour. Ce jeu a inspiré notamment la Granja et son marché. Vicieux, car on se retrouve tiraillé entre attendre pour éjecter les pions adverses, ou se poser plus vite et marquer immédiatement plus de points. Un must have dans sa collection, si on aime les jeux de réflexion, en particulier ceux de Stefan Feld. - 9update19/10/2015
Feld jusqu'au bout
Des ressemblances de feeling avec Trajan. Ce jeu est très stimulant, il y a toujours quelque chose à faire pour placer, déplacer ces novices sur les îles, les utiliser, recruter, les envoyer dans le temple de la Lune... Oubliez le thème, encore plus lointain que les châteaux de Bourgogne et appréciez les enchaînements de vos novices ! Bon à 2 joueurs, TRES bon à 3, bon à 4 mais un peu long. - 931/08/2015
Du placement de Meeple sous la Lune
Bon, le thème, comme souvent chez Feld, c’est un habillement, mais sinon, c’est très « jeu de gestion à l’allemande ». Si vous n’aimez pas placer des ouvriers et choisir des actions pour optimiser des points à gauche à droite, passez votre chemin. Par contre, si, comme moi, vous aimez vous torturer les méninges pour un coup optimisé, guetter les meilleures opportunités pour arracher une victoire à 2 points près, alors vous aimerez Luna. Ceux qui connaissent Feld seront un peu déroutés pour ensuite rapidement retrouver leurs marques. Et si le fameux « 1 action parmi 14 » vous effraie, en fait, déjà, il n’y en a que 13 (ouf) et surtout, elles sont assez faciles à comprendre puisqu’elles tournent autour de grandes familles : celles qui bougent des ouvriers entre les lieux, celles qui utilise les ouvriers pour l’effet du lieu et celles qui gravite autour du temple. Le système est finalement limpide après un tour de jeu et après une partie, on a une grande envie d’y revenir pour faire mieux. Pour ceux qui connaissent le tout récent, en 2015, La Granja, le marché central de celui-ci est un calque du système de temple de Luna, avec l’accord de l’auteur. Enfin, un mécanisme intéressant pour la fin d’un tour de jeu, le jeu en comptant 6 : il y a 4 pions bougies sur le plateau. Une action possible, pour un joueur, est de consommer un pion. Lorsque les 4 ont été consommés, par le même joueur 4 fois ou par chacun des joueurs, le tour prend fin. Cela permet de mettre la pression sur les autres, surtout si on a un tout peu optimal avec finalement peu d’actions. En résumé, ce n’est pas du tout un party game, c’est un jeu pour chauffer du neurone, mais qui fonctionne bien et se démarque de ses petits copains par une mécanique et un équilibrage de qualité. - 531/08/2015
Luna luit peu dans la nuit noire
**Ça raconte quoi ?** Euh. Eeeeeeuuuhh (gros effort de remémoration)… Tu diriges un Ordre de Novices qui voue un culte à la Lune en naviguant entre L’Île du Temple et les 7 Îles Saintes. Tu dois convaincre la vénérable Prêtresse de la Lune de choisir ton Ordre pour lui succéder. Tu as soif de sanctuaires, de sagesse, et d’herbes dynamisantes. Jusqu’ici c’est simple. **Ça marche comment ?** C’est du *worker placement*. Donc à chaque tour, on peut effectuer à l’aide de nos Novices l’une des 14 actions possibles, notamment en les déplaçant ou en les activant sur l’une des 7 Îles Saintes qui ont toutes une spécialité. L’essentiel est de permettre aux Novices d’avoir une Promotion, revendiquant ainsi l’une des tuiles temples disponibles. Cela leur permet ensuite de bénéficier d’une Sanctification, en gros, l’envoi dans le temple, qui donne autant de points d’influence que le numéro marqué sur la case. Soit entre 1 et 28, les tuiles les plus fortes devenant accessibles au fur et à mesure de la partie. Car oui, le but du jeu est bien de marquer le plus de points d’influence ! **Ça vaut quoi ?** De nombreuses autres mécaniques toutes plus originales les unes que les autres viennent compléter ce mécanisme principal, mais toujours dans une logique de *worker placement*. Résultat : on est très désorienté au début, d’autant que la thématique complètement fantastique n’aide pas du tout à saisir la logique du jeu. Quand on a joué à *Châteaux de Bourgogne*, on peut s'attendre de la part de Stefan Feld à un jeu réflexif, mais on est quand même loin de penser spontanément à un tel truc bizarroïde. Bien sûr, *Luna* est un jeu nettement plus interactif, ne serait-ce que parce qu’il inclut un scoring par majorité. Mais le poids respectif des différents scorings et les implications de chaque coup est assez difficile à évaluer sur une première partie. À vue de nez, les points engrangés par la sanctification dépassent de loin tous les autres scorings du jeu (majorités auprès de la Prêtresse, Conseil des Prêtres, Novices au Temple…), rendant toutes les mécaniques afférentes quelque peu superflues. On reste donc pour le moment sur un ratio [complexité des règles / profondeur du jeu] assez décevant, mais on se gardera bien de formuler un jugement définitif avant la prochaine Lune. - 814/01/2015
Du très bon malgré un thème quelconque
L’explication des règles fait peur tant la finalité du jeu reste obscure les premiers tours. Mais très vite on se rend compte que c’est un jeu relativement simple dans la série des Feld. – moins compliqué que bora bora ou amerigo -. Evidemment il est riche et fait réfléchir. Il faut anticiper , gérer comme toujours et pour une fois il y a même pas mal d’interaction (toute proportion gardée) à regarder ce que les autres font (ils peuvent précipitamment provoquer la fin du tour ou vous faire perdre des points de victoire en déplacant l’apostat ou en vous virant du plateau central) - 719/09/2014
Feld : What else ?
Ok c'est un peu facile comme raccourci mais il faut avouer que Feld possède l'art incroyable de surprendre le joueur dans chacune de ses productions. Oh bien sûr il y a des marqueurs dans ses jeux (multiple façon de scorer, détermination subtile de l'ordre du tour si important, ...) mais malgré tout à chaque fois je me dis que quand même il a trouvé le petit truc qui change et rend son jeu si intéressant. Alors oui on ne rigole pas toujours autour d'une table de feld mais après tout ce n'est pas ce qu'on y cherche, mais par contre que d'indécision et de choix possibles dans les actions, chaque tour de jeu se révèle comme autant de choix cruciaux qui vont, qui doivent, amener à la victoire finale (mais bon comme on veut tous y arriver et que nos actions ont une incidence sur les autres et bien c'est raté !). Après c'est très poétique comme thème, et les illustrations sont féeriques, mais comme presque tous les Feld (je sauve Bruges et Bora Bora) le thème fait très vite place à un jeu de mécanismes. On aime ou pas mais en tout cas pour celui qui aime analyser les jeux, optimiser ses coups et sont à l'aise plusieurs heures autour d'une table c'est un très bon choix pour sa ludothèque. - 102/04/2014
L'avoir dans la luna bien profond
C'est bien la première fois que ça m'arrive : disputer une partie entière sans jamais avoir compris ce que je faisais. C'est franchement abscons. Habituellement, les trucs tordus et/ou bien flingués ne me rebutent pas, au contraire (j'adore Brass par exemple), mais là, chais pô, y a un truc qui n'est pas passé, un bidule que je n'ai pas du tout intégré. Et tout ça fait que j'ai été bien refroidi. Mes adversaires eux semblaient pourtant prendre leur pied. Personnellement, j'ai trouvé ça sans aucun intérêt, au point que j'ai même songé à m'ouvrir les veines. Je dois tout de même bien reconnaître à Luna une certaine originalité dans la mécanique, pour ne pas dire une originalité certaine, et un petit côté poétique qui, graphiquement au moins, en fait d'emblée un jeu "différent" (alors que pas tant que ça en fait - ça reste un jeu de gestion de ressources tout ce qu'il y a de plus germain, seule chose que j'ai retenue), ce qui n'est cependant pas parvenu à me tenir en haleine. Voilà ! Il y a manifestement quelque chose qui ne s'est pas très bien passé lors de cette unique partie. Les médisants diront que c'est mon cerveau qui est un peu limité. Les précautionneux prétendront que je devais être fatigué ce jour-là. Moi je dis que ce jeu est chelou, mais que si j'ai certes raté une marche, il s'appuie sur une mécanique tellement abstraite qu'il en devient froid et quelque chose comme totalement contre-intuitif. Pas fâché, j'en referai une à l'occase parce que cette affaire m'interpelle. C'est quand même beau joueur, non ?
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