Les marchands ont la vie belle mais pour faire partie des nantis, vous devrez être sagace dans vos choix, avoir vos concurrents à l'œil et saisir les opportunités au bon moment.
La réédition, en VF, du jeu d'enchères de Knizia.
"Pendant la Renaissance, Florence la grande rayonnait dans le monde entier.
Dans son port, les bateaux arrivaient du bout du monde, apportant avec eux quantité de trésors : étoffes, épices, métaux précieux, porcelaine...
Dans la peau d’un marchand florentin, vous cherchez à devenir le plus riche. Au cours de vos voyages, vous devrez intelligemment dépenser vos deniers pour acheter aux enchères les bonnes cargaisons (la taille de vos cales étant limitée) et les revendre de retour dans votre cité. Au fil de trois saisons de commerce, vous chercherez à avoir le monopole sur certains produits."
Medici est un jeu d'enchère de l'auteur allemand Reiner Knizia. Le jeu a été initialement édité en 1995 chez Amigo, puis en 1998 par Rio Grande Games.
Il revient, en version française, chez l'éditeur Lui-même avec 4 variantes et 4 nouvelles cartes signées Philippe des Pallières
Retrouvez un descriptif et des liens sur la fiche de l'édition allemande de 1995 en cliquant ici.
Note sur la règle de cette édition
Carte "10" : L'utilisation de la carte "10" est survolée. Cette carte n'est utile que pour le comptage des points (explication du comptage page 5 de la règle), et donc ne rapporte pas de points de "cargaison" puisqu'il n'y a pas de symbole dessus.
Mise aux enchères : Page 4, il est écrit "En aucun cas, un joueur ne pourra retourner de quatrième carte (sauf variante voir plus loin)." le "(sauf variante voir plus loin)" est inutile puisqu'on ne retourne jamais plus de 3 cartes, même avec les variantes...
D'abord, la réédition de Medici est vraiment splendide (surtout si on aime le visuel de Méditerranée) et le jeu est plutôt sympa.
Mais je me souviens que quand je l'ai découvert dans un café-jeu, j'ai dû tourner la règle dans tous les sens, lui faire faire un tour de table (donc tout le monde a pu la tourner dans tous les sens), pour que l'on constate que les conditions de victoires - le but du jeu quoi - n'était indiquées nulle part !
C'est vrai qu'à ce niveau, ça aurait pu être mieux. Même si on s'est dit que le plus riche devait gagner et qu'on s'est bien amusés quand même(mais connaissant Knizia, j'avais peur qu'en fait, les conditions de victoire ne soient un peu plus vicieuses. Bon, a priori pas).
Il a donc reçu entre nous le prix de la règle à la rédaction la plus bâclée (et pourtant, on joue à des Wallace, à Roma et à JvT).
Merci pour ta réponse.
Il n'y a pas incompatibilité entre ces deux approches. Bien au contraire. Le calcul tient compte de l'espérance de gain de l'adversaire également, et donc de ce qu'il est prêt à miser. C'est un calcul qui définit la mise d'un joueur A contre un joueur B en fonction de ce que les 2 ont à gagner.
Je comprends qu'on puisse y jouer à l'instinct quand on a une expérience du jeu basée sur la pratique de dizaines de parties. Et j'aimerais bien pouvoir le faire, mais quand on ne l'a pas, il faut bien suppléer par autre chose.
Kinder dit la même chose que toi : il ne faut pas tout miser sur les cartes de fin de manche qu'on obtient pour rien. Il dit qu'il l'a fait parce qu'il était désabusé et que le fait que cela lui ait réussi a encore plus fait baisser le jeu dans son estime car ce n'était pas mérité. Il critique donc sévèrement le fait qu'une partie peut être complètement ruinée à cause de cela.
Pour parler des possibilités de bluff, je les trouve limitées. Au cours de la troisième manche, elles me semblent difficiles à trouver : si tu as besoin d'un troisième diamant pour toucher le bonus de 20, tu ne me feras pas croire que tu es intéressé par ce lot de 2 épées qui te placera en troisième position. Et au cours de la première manche, montrer de l'intérêt pour un produit qu'on n'a pas encore acheté n'est pas du bluff, c'est une stratégie de diversification pour maximiser les possibilités d'être intéressé par un lot ultérieur qu'on peut acheter pour pas cher.
Quoiqu'il en soit, avant de bluffer, il faut déjà être capable de maîtriser le jeu sans bluffer, ce qui est encore loin d'être mon cas, et j'aimerais bien comprendre comme s'y prennent les autres.
Pour finir, je n'aime pas trop non plus les cartes spéciales, en tout cas, pas toutes en même temps, et surtout pas la carte Nouvelle Enchère. Cela dit, le 5 Multicolore est peut-être moins déséquilibré que le 10 incolore qui décide généralement qui obtient le bonus de 30.
Pyjam.
Merci pour les infos. J'ai été voir les autres topics. J'aime bien le mea culpa de Philippe Comme quoi des fois, c'est pas forcément très bon de jouer avec des joueurs trop expérimentés et connaisseurs
c clair qu'il vaut mieux attendre...
le jeu devrait être plus joli... c'est un auteu français qui devrait refaire le design (peintre à ses heures perdues)
et moins cher !
dans une boite taille Shazamm
Cheesegeek dit: J'ai aussi ! Bon, je vais negocier l'extension de mon placard jeu et attendre la sortie.
Merci pour vos avis.
Surtout qu'il beneficiera d'illustratiob de Dominique Ehrhard, qui sait y faire (parce que l'édition allemande est tres tres tres moche).
Des variantes sont prévues itou, mais là faut voir ce que ça donne.
lucky dit: Au départ, on met les marqueurs pour les produits en bas de la pyramide pour tous les joueurs sur les 5 produits ou le premier étage est utilisé seulement lorsque un ou plusieurs joueurs acquièrent une marchandice du produit en question?
Les pions sont placés dès le départ sur la pyramide (sur le premier étage).
arthemix dit: La version que j'utilise est celle de Daniel Beaujon sur Ludism
Daniel Beaujon dit: - Un joueur peut retourner plus de cartes qu’il ne peut en acheter, mais il doit faire attention à ce qu’au moins un joueur puisse enchérir.
- Une fois qu’un joueur à son entrepôt rempli (c’est à dire qu’il possède 5 cartes posées devant lui), il ne peut plus retourner de cartes et ne participe plus au jeu jusqu'à la fin du round.
j'ai toujours joué comme ça avec la regle OYA, tiens pour une fois elle est bonne