Au milieu du vomi ludique de petit jeux apéro (plus ou moins réussi) qu'on nous déverse chaque semaine, Mombasa fait figure de sauveur. Je ne suis pas le défenseur de la pose d'ouvriers, mais il est bon, de temps à autre, de sauver ses neurones avec un jeu qui fait réfléchir.
Disons le d'entrée, Mombasa se place au niveau de Tzolkin et Madeira.
Je ne vous détaille pas les multiples mécaniques qui constituent ce jeu à l'allemande,mais elles sont nombreuses, tout comme les choix que vous devrez faire en permanence et qui, bien sûr, seront frustrants.
Une très bonne idée de la gestion de sa main (une sorte de deck building revisité) vous donnera déjà quelques frissons avant d'avoir placé quoique ce soit sur le plateau.
Le thème est evidemment plaqué, le matériel est agréable, et il vous faudra au moins une , voire 2 parties avant de bien comprendre la globalité du jeu, et d'éviter certaines erreurs.
Mombasa où le grand vent frais de ce début d'année (malgré sa localisation africaine).