Un petit air de Cartagena, pas étonnant vu que l'auteur est le même :)Je suis habituellement très bon public concernant le thème. Même très lointain, j'arrive toujours facilement à entrer dans l'univers du jeu... Sauf celui-ci ^^Malgré la piste du jeu, Draco ne représente en rien une course, votre dragon peut être en milieu de piste à la fin de la partie mais vous gagnerez quand même aux points ! Ce jeu est avant tout une mécanique et le thème me semble, pour le coup, complètement inadapté.Passé ce point de vue, le jeu en lui même est simple et intéressant, alliant des choix tactiques à une approche chaotique. Les possibilités à votre tour de jeu sont nombreuses mais l'anticipation impossible, votre objectif sera de tirer le meilleur parti de la situation actuelle en fonction de vos cartes en main et, un peu, de la position de l'adversaire. Mais comme la position de votre adversaire peut complètement changer sans que vous ne puissiez rien y faire, l'intérêt se résumera en fait à votre propre tour de jeu.Ne gâchons tout de même pas notre plaisir, Draco est simple et agréable à pratiquer de temps en temps, et en famille. A noter que les cartes sont fort jolies et le plateau pas mal non plus :)
Le matos est magnifique et en particulier les cartes avec les différents dragons, une pure merveille, difficile d’en détacher les yeux.
Le mécanisme ultra simple, expliqué en quelques minutes comme la mise en place du matériel.
Un jeu qui me fait penser un peu à Jamaica pour le côté course sauf qu’ici vous montez des dragons et vous changer régulièrement de monture.
J'y joue encore régulièrement, une longue vie ce jeu...
Certes il y a du hasard, mais je suis fan
Ce jeu n'est pas un jeu de course a proprement parler. Personnes ne possède un seul dragon, au contraire, tous sont à tout le monde. Et de la, part la stratégie d'évolution du jeu. Une partie ne suffit pas pour voir l'ampleur des possibilités, bien qu'un peu contenu par le hasard de pioche de cartes.
Mais c'est un jeu tactique et calculatoire bien plus poussé qu'il ne laisse paraitre. En effet, la piste a un début et une fin, mais chaque case possède des points, et certaines obligent à un décompte en fonction d'ou sont placés les dragons. Chaque décompte de points et chaque avancé de dragon a son importance! Car à chaque décompte on ne pioche pas et sa main de 6 cartes au départ, donc s'épuise peu à peu.
C'est, pour moi, un bon jeu qui peut être rapide, mais qui gagne en ampleur si on fourbe un peu, et qui peu proposer des parties différentes!
…et pas à nous.
Après les excellents opus Atlantis et Cartagena, Colovni nous pond l’opus de course de trop. Dans Draco Mondi, il y beaucoup d’observations à faire (estimer le parcours de chaque dragons et la place des adversaires) pour au final avoir la désagréable impression de n’avoir souvent pas trop de choix.
Nul doute que si un auteur inconnu avait présenté ce jeu, les éditeurs ne se seraient pas poussé au portillon.
Faux jeu de course. Ce qui trône au beau milieu du plateau et qui ressemble à une piste de course n'est qu'un leurre. D'ailleurs, ce n'est pas une course, car s'il y a bien une case de départ sur cette piste, il n'y a pas de case arrivée. La véritable piste est celle qui court sur le pourtour du plateau, celle des pv.
M. Colovini nous sort encore une fois un concept original, mais il faut être sacrément joueur pour rentrer dans "l'histoire". Et même en l'étant, il est difficile de s'y prendre, au jeu.
Le tour d'un joueur est d'une simplicité proverbiale (c'est comme ça qu'on dit, non ?). Il joue une carte parmi sa main de 6, il change éventuellement de monture, fait avancer son dragon et déclenche ou pas un décompte, et refait sa main à 6 cartes.
Toujours curieux des créations de cet auteur à part. Récemment souvent un peu déçu par-delà l'étonnement initial. Cette fois l'affliction ne dépasse pas la réalité, mais tout juste.
Une course où l'on saute de dragon en dragon afin d'être sur les positions rapportant le plus de points au moment où l'on passe les contrôle intermédiaires...
Voilà comment on pourrait résumer "Mount Drago" ! Je dis bien "résumer" car franchement, ce jeu est une horreur à expliquer..la règle tient en 2 lignes mais il faut les comprendre ces 2 lignes ^\_^
Ce jeu procure de bonnes sensations, on s'y croirait ! Les graphismes sont vraiment sublimes et la mécanique est assez rigolote permettant pas mal de coup bas envers ses adversaires.
Un bon moment !
Seul bémol concernant le matériel : les figurines de dragons qui ressemblent + à des écureuils...mais bon ^\_^
Jeu au thème plaqué de chez plaqué, à la limite ça ne me dérange pas, opportuniste au mieux, trop long pour son calibre, dommage!
Peut-etre captivant à 2, mais à 4 je l'ai trouvé mauvais.
Attention ce jeu à un enrobage de course... mais ça n'as rien avoir.
De la chance, du calcul et de l'opportunisme permet de jouer à ce jeu abstrait de combinaisons de positionnements/mouvement gagnant.
Au delà de l’intérêt du jeu qui sera sujet à polémique (guessing en aveugle : sais t'il que je sais qu'il prépare un faux coup ?) le matériel donne envie de jouer et semble fait pour durer pour pas trop cher.
Un bon petit jeu de début de soirée pour pas se prendre la tête (si mais gentiment).
Malheureusement, ce jeu n'est pas profond, exclusivement opportuniste (pas de stratégie) et me semble beaucoup trop basé sur la chance pour me plaire. Particulièrement frustrant quand on ne pioche pas quelque chose de satisfaisant.
DRACO est un jeu de course original de Léo COLOVINI auteur du classique du genre CARTAGENA.
Il s’agit d’une course de dragons, les figurines ressemblant plutôt à des écureuils bancaires( !).
On se déplace au moyen de cartes indiquant le nombre de cases de mouvement et le dragon concerné.
Le jeu est original car les joueurs changent de monture pendant la course, l’objectif étant de marquer le maximum de points de victoire à chaque décompte.
Un décompte à lieu lorsqu’un dragon finit son tour sur une case spéciale. Elles sont de 2 types : décompte bleu, où seuls les dragons sur les valeurs faibles marquent (<4 dans la partie à 4-5 joueurs) ou décompte jaune, où tous les dragons scorent. Les joueurs marquent les points correspondant à la case sur laquelle se trouve leur monture.
On change de monture lorsque l’on joue une carte d’un dragon que les autres joueurs n’ont pas. On la place sur sa pile de carte. Sinon, on fait avancer un dragon déjà utilisé par un joueur (ou celui qui est en dernière position) et on place sa carte sous son paquet, on ne change pas de monture.
Les symboles des joueurs étant peu lisibles, ils rendent les décomptes un peu laborieux en début de partie puis on finit par s’habituer. Le symbole « Queue » est à éviter, car on se fait appeler « la Queue » à chaque décompte !
En cours de la partie, les choix sont relativement nombreux mais trop peu stratégiques. On joue la carte qui fera marquer des points tout en limitant les points marqués par les adversaires. On ne peut pas vraiment se projeter dans les tours suivants.
La fin de partie avec les 4 dernières cases de faible valeur et décompte général est très réussie, elle tend la fin de partie, l’enjeu y est plus élevé.
A essayer à 2 ou 3 joueurs cependant, pour voir si le jeu devient plus tactique.
... c'est un petit lézard muni de petites ailes latérales qui lui permettent de voler sur une dizaine de mètres et on le trouve dans les forêts équatoriales.
Mais on s'en fou en fait !
Bon, je me suis bien amusé avec ce petit jeu car il s'agit bien d'un "petit" jeu qui ravira les non initiés mais aussi les pros pour une fin de soirée.
Côté matos c'est là aussi super simple: un plateau, des cartes et des pions, c'est tout !
Le matériel est quelconque hormis les cartes qui sont jolies.
On apprécie le plateau réversible en fonction du nombre de joueurs.
Les règles sont super simples mais comme souvent chez cet auteur le jeu peut ne pas être simpliste.
On peut la jouer fun, quand on est nombreux ou bien plus poilus quand on est 2 ou 3 à table.
les parties excèdent rarement 45 min car le fait de poser une carte et d'avancer sa bête ne nécessite pas le temps d'un office religieux.
Les décomptent amènent tout le sel de ce jeu qu'ils soient intermédiaires ou complets.
C'est un jeu d'opportuniste qui me plait bien car il y a du rythme et de l'interaction. on ne passe pas son temps à attendre puisque les actions des autres joueurs influent sur les votre.
Je ne lui met pas la note maxi pour 2 raisons:
la première est pardonnable -> il y a du hasard, mais là aussi on s'en fou tant qu'il y a du plaisir ludique.
Mais la seconde -> la couleur des cartes (surtout pour la première partie) peuvent prêter à confusion.
Bleu foncé et bleu clair entre autre.
Dernier point très positif, son prix. C'est un jeu à moins de 20€ !!!
Les + :
* La beauté du matériel : Plateaux, Cartes ...
* Jeu de cartes sur un plateau
* Mécanisme simple et fluide : Faire avancer le dragon correspond à la couleur de la carte
* Jouable de manière légère ou très stratégique selon les adversaires
* Un plateau recto-verso selon le nombre de joueurs
Les - :
* Peu de matériel, mais du fait de la présence d'un plateau, il faut une "grande" boite juste pour le ranger
* Absence de stratégie à long terme, on joue sur le moment ou sur 1 tour d'avance mais pas au-delà !
Le matériel est de bonne facture sauf les pions.
Les dragons ressemblent aux petits animaux qui aiment les noisettes...
Les pions joueurs sont difficilements différenciables ce qui nuit beaucoup à la rapidité des décomptes.
Les règles sont courtes et claire.
A la lecture on a cru tomber sur un jeu médiocre, mais il y a plus de finesse qu'il n'y paraît.
La configuration à trois joueurs me semble la meilleure.
A cinq joueur, le jeu devient nettement moins maitrisable, et cela favorise l'opportunisme au détriement de la strategie.
Le fait de jouer une carte et la mettre sous son tas, favorise les erreurs lors des premières parties.
On a toujours tendance à laisser la dernière carte jouée sur le dessus de la pile.
Pendant la partie les décomptes se multiplient, ce qui rend un peu fastidieux l'avancement des pions.
Ces décomptes nuisent à la dynamique du jeu.
Dans l'ensemble Draco est un jeu convenable.