Un jeu très apprécié avec mon épouse. Un graphisme superbe, de la gestion pointue mais avec des règles "simples" et des tours rapides. Une interaction qui ne saute pas aux yeux à première vue, mais qui est très tendu grâce à la possibilité d'influencer sur le coefficient de conversion en point de victoire des différentes voies possibles de développement. Et là, ca fait très mal... On pourrait reprocher qu'il n'y a pas assez de voies différentes de développement, mais en approfondissant le jeu, de nombreuses voies sont possibles ! Reste qu'une extension aurait été appréciée. Bref, un jeu que l'on sort régulièrement avec beaucoup de plaisir.
Les + :
Mécanique assez simples (3 actions)
Illustrations réussies
3 roues et donc 3 rythmes différents
Coordonner au mieux les 3 actions possibles
Les - :
Règles touffues pour pas grand-chose
Thème plaqué
Disques pas toujours évidents à tourner (les jetons se mettent en dessous et cela coince)
On joue chacun dans son coin
L’influence est mécanique (on augmente là où l’on est placé et on enlève un cube là où les autres sont placés). De plus, lorsque tout ce qui est possible de faire a été fait, le scoring est assez simple à faire (même en cours de partie)
Répétitif
Les parties se ressemblent (au début, on modifie l’influence et on construit des usine et on produit des ressources que l’on stocke; lorsque l’influence ne peut plus être modifiée, on monte systématiquement ses pions sur les pistes de son choix (les jetons d’influence qui ne servent plus pour les cubes vous permettent d’intervertir (ou déplacer) l’action que vous souhaitez faire)
Donc :
Dans l’ensemble, c’est une déception. Je pense que le concept des disques d’action est intéressant et fonctionne bien mais, le reste du jeu n’est pas assez intéressant pour que tout soit cohérent. Tout est assez direct et brutal : générer des ressources et les dépenser pour marquer. Enfin, l’aspect de planification de des disques d’action qui disparaît avant la fin de partie rend le jeu moins intéressant.
Noria tire son nom de sa mécanique principale.
Un système de wheel building.
On va rajouter et manipuler des jetons d'actions sur nos trois roues au fur et à mesure de la partie. Pour pouvoir les activer, ils doivent être adjacent.
Du coup, c'est malin et intéressant. Une fois les subtilités comprises, on se plaît à essayer d'optimiser nos tours de jeux.
Et explorer de nouvelles îles ou produire des ressourcent devient comme une seconde nature. :)
L'autre subtilité du jeu, c'est son scoring. Uniquement sur des pistes sur lesquels on va devoir avancer. Avec une petite subtilité. Sous chacune des pistes, des jetons servant de multiplicateur. En sachant que si j'augmente le multiplicateur d'une des pistes, je vais devoir en supprimer un autre. Rendant potentiellement une autre piste moins intéressante.
En terme de sensations, c'est un jeu plaisant dont les deux systèmes se complètent bien.
Le bémol, viens de l'impression de jeu pas fini. C'est à dire qu'on ressent le fait que l'autrice n'est pas poussée son idée jusqu'au bout.
Du coup, une terrible sensation d'avoir fait le tour du jeu en trois ou quatre partie.
C'est à dire que chaque partie va se ressembler invariablement. Premier tiers, explorer les îles. Deuxième tiers, on produit et Troisième, on avance sur les pistes.
Ce qu'il manque, un autre plateau. Une autre manière de scorer. Permettant de jouer différemment. Offrant une autre possibilité de jeu plutôt que de devoir suivre le shéma indiqué plus haut.
Ce qui est bien dommage et donne un léger goût de déception.
Autre petit bémol au sujet des graphismes. On a l'impression d'avoir deux jeux sur la table. Steampunk d'un côté et fluo de l'autre.
Bref, un jeu que je conseil d'y jouer avant de l'acheter.
L'intégralité de ma critique est disponible sur VonGuru : <https://vonguru.fr/2018/10/14/noria-batir-un-empire-commercial-industriel-dans-les-nuages/>
Noria n’est pas un jeu facile à appréhender. Un matériel pléthorique, une mise en place assez longue, une thématisation assez abstraite, des règles pas toujours bien ordonnées et comportant quelques coquilles… Il suffit pourtant de surmonter ses appréhensions pour s’étonner de son accessibilité : malgré ses problèmes, le livret est notamment admirablement exemplifié et illustré, assez pour répondre on ne peut plus clairement à toutes les questions que pourrait laisser le texte. Et comme la plupart des jeux de gestion experts-mais-pas-tant-que-ça, Noria est en fait découpé en une poignée de phases distinctes qu’il suffit de réaliser les unes après les autres, en suivant les règles la première fois, sans jamais placer soudainement le joueur face à une quantité impensable de choix.
Noria se pratique donc très bien. Mais surtout, Noria brille parmi les jeux de gestion presque abstraits par la précision malicieuse de ses rouages. Par moments, on croirait jouer à du Cathala, pas seulement parce qu’on a récemment pratiqué deux de ses jeux de gestion très réussis (Five Tribes et Imaginarium), simplement que les différentes mécaniques s’emboîtent parfaitement avec juste ce qu’il faut de qualité graphique malgré leur abstraction, de salade de points subtile, d’interaction indirecte qui rappelle pourtant constamment aux joueurs la présence de leurs rivaux, de hasard très limité pour assurer la rejouabilité sans pervertir sa qualité tactique, de linéarité dans la variété. Vivement la remise en ligne de blam-edition.com/noria, voire la correction des quelques coquilles, pour pouvoir profiter pleinement de ce jeu passionnant !
Les règles étaient assez compliqué à appréhender et la vidéo de Blâm! n'a pas été aussi plus clair que ça mais avec ma compagne on ne s'est pas découragé ;)
Au final le jeu est assez simple à comprendre et pour l'expliquer à d'autres joueurs il faut plutôt éviter de les embrouiller avec les termes du background.
Un jeu fluide et bien pensé. On s'amuse à programmer des prochains coups et ce jeu apporte une bonne réflexion.
Après niveau rejouabilité, je pense qu'on a fait le tour après une dizaine de partie.
Très beau matériel, règles un peu compliquées à lire mais simples à expliquer. Noria est un jeu d'optimisation sans pitié dont le fonctionnement me fait un peu penser à Dice Forge. Au lieu de dés, on optimise petit à petit un triptyque de roues qui permettent diverses combinaisons (prendre des ressources, placer ses pions, augmenter les multiplicateurs, améliorer ses roues) qui changent à chaque tour.
On prend plaisir à optimiser ses roues, et cela laisse envisager une bonne rejouabilité avec une multitude de tactiques possibles.
Deux points négatif à mon sens: le jeu est un peu court et on reste très frustré en fin de partie (mais peut-être existe-t-il des stratégies auxquelles je n'ai pas pensé), et le thème ne sert à rien. Peut-être des figurines en lieu et place des cubes en bois m'auraient-elles aidées à me sentir plus concerné par la (courte) histoire.
Très joli graphisme pour ce jeu d'optimisation. Le système de roue permettant d'optimiser ses actions est le + de ce jeu. Les tours de jeu s'enchainent rapidement, le plus long ce sera qu'on vous explique les règles et toutes les manières de faire des points mais après c'est très fluide. Jeu adopté !
Plateau principal sublime, plateaux individuels intrigants avec le système de triple roues dans un premier temps.
Nécessite une bonne compréhension au départ puis le jeu tourne vraiment de manière fluide, chacun effectue son tour en entier puis on passe au joueur suivant. L’interaction va avoir lieu au niveau des différentes chambres politiques qui vont servir au score final, on va pouvoir valoriser une chambre et en pénalisé une autre dans la même action qui coûte assez cher au final.
Malgré son plateau magnifique qui appelle au voyage ou rêve, on est bien dans un gros jeu de gestion ou chaque optimisation du niveau de sa roue va avoir son importance
Bref mon coup de cœur du salon