Parties jouées : une à deux joueurs
Matériel : nous voilà dans l’écolo. Enfin, ça ne se voit vraiment pas quand on regarde le couvercle de la boîte, où les aventuriers « Décathlon » sont bien présents, avec leurs combinaisons et leurs lunettes de soleil, ceux qui vont en vacances en avion, qui achètent des produits made-in-Perpète, qui vouent un culte aux matières synthétiques et qui font du rafting dans les rares zones où certaines espèces essaient de se reproduire tranquillement. Manque plus qu’un 4X4, et ce serait complet.
Par contre, à l’ouverture, on retrouve du bon vieux carton ondulé en forme de thermoformage très bien pensé et de pions en bois. Je ne vous cacherai pas que je trouve les tuiles d’une laideur repoussante, ces espèces de photos trafiquées m’ont tout de suite fait mal aux yeux.
Thème : un jeu de questions, dont le thème de la survie sur une île aux multiples climats dont on obtient les morceaux en répondant correctement à une question ne fait pas illusion bien longtemps…
Avis ("C'est mon opinion et je la partage") : Quand on a été fan du Trivial Pursuit, on a un peu peur. Et on a raison. Les questions sont très peu intéressantes, simplissimes ou tarabiscottées, n’apprenant rien d’intéressant, ni sur l’écosystème, ni sur l’aventure. Quant aux épreuves, prononcer les noms à coucher dehors des animaux « hybrides » ou courir à l’autre bout de la pièce chercher la tuile canoë, ça ne m’a même pas amusé à la lecture des règles. Cette partie fut un ratage intégral, chacun essayant de couper l’île en deux pour en garder la meilleure partie. D’entrée de jeu, je pus choisir le bon emplacement et m’acharnai à répondre à la question pour emmener la tuile et isoler sur un fragment de l’île beaucoup moins potentiellement rémunérateur que le mien.
La suite fut juste une suite de questions pour récupérer les tuiles, questions ni vraiment sérieuses, ni amusantes, le sort de la partie étant déjà joué depuis la scission de l’île.
Qu’on puisse éditer ce genre de jeu est une vraie calamité.
Bref, un mauvais jeu. Mais qui réussit à trouver un public totalement néophyte du fait de son lieu de vente, et ça c’est bien dommage…