Ou l’art de faire des jeux…
On retrouve ici des éléments présent dans d’autres jeux où Bruno Cathala a trempé.
La rivière de cartes fait penser à Yamatai, les tuiles à Ishtar, les « trucs pas bien » qu’on peut retourner à son avantage (ou pas)….
Bref, la présence de Bruno Cathala plane sur ce jeu co signé avec Johannes Goupy.
Nous sommes plus dans une course que dans un affrontement, il faut souvent éviter de laisser à l’adversaire la tuile dont il a besoin tout en lui trouvant, chez soi, une utilité.
C’est un casse tête réussi, fluide.
La présence des éléments déjà présents dans d’autres jeux ne signifie pas qu’on a une impression de déjà vu. Les auteurs ont réussi à faire « autre chose » avec des éléments connus. Et ça c’est bien.
Du coup, on passe de très bon moment sur ces îles greco-atlante, on y revient avec plaisir, c’est très sympathiquement édité, la règle est claire, les parties rapides.
Ça fait du bien. Un petit verre d’Ouzo, un souvenir de Santorin, une partie d’Orichalque. Il pleut dehors mais on s’en fout.