La thématique est prometteuse mais outre la mise en place longue et fastidieuse, la mécanique est inutilement complexe au point qu'on oublie facilement l'une ou l'autre manipulation qui peut avoir un impact important sur le déroulement de la partie. Les autres thématiques de la série lui sont nettement supérieures.
Encore un Pandemie réussi. Les nouveaux mécanismes s’intègrent bien aux mécanismes classique, la recette est là.
Le thème est inhabituel et fonctionne bien.
La lutte contre la montée des eaux donne du tuyau à retordre. Le challenge est réel, les joueurs courent partout, coopèrent, discutent. Un Pandemie quoi.
Les barrages barrent, les pompes pompent, les néerlandais neerlandent et nous finissons par assécher le pays pour pouvoir fêter ça à la bière ou dans un coffee shop...
Malheureusement la carte n’est pas très lisible, ce qui rend le jeu un peu fatigant. Les noms de région sont difficiles à mémoriser pour mon pauvre cerveau de latin.
C’est un très bon jeu, un Pandemie original, cela vaut vraiment la peine de s’y pencher.
Pourtant, peut être à cause de la carte, de son thème pluvieux, ce n’est pas un des Pandémies qui sort souvent chez nous.
le jeu est magnifique, les dessins sont superbes.
le plateau est très clair, très bien fait et bien visible.
la mécanique est double en fait, celle d'origine est combinée une "nouvelle" mécanique, du fait des eaux qui montent.
cette version est difficile, on peut se retrouver très très vite en difficulté alors que 2 tours avant c'était tranquille.
cette version de pandémic est à ne pas rater !!
Le premier pandémie avec lequel tout le monde aime jouer !
Le thème est clairement adapté au système de jeu, pas de virus qui pourrait faire fuir les malades imaginaires 😄
Mélange de fin de jeu classique et des objectifs, c est fort sympathique
Le seul soucis que nous rencontrons et les noms en hollandais... vous allez me dire, c est normal mais pour les reconnaître, on rigole a chaque fois.
Je le conseille fortement
Avec cette nouvelle mouture de la saga Pandémie, "Montée des eaux", nous avons affaire là à un jeu similaire à un bon polar Danois : un écrin soigné, beaucoup de suspens, des noms de contrées similaires aux personnages de roman nordique : Fryslan, Delfland, Land Van Maas en Wall...Ces noms souvent compliqués voir imprononçable vous devriendront vite familier.
Le charme commence à l'ouverture de la boite, le matériel est très soigné, fond de de boite joliment illustré, plateau coloré, règles claires avec rappel historique de la création des Polders aux pays bas (pour s'immerger dans le thème si j'ose dire), pions en bois, cubes transparent, plein de sachets..le prix est justifié.
Quand on lit les règles pour la 1ère fois, l'analogie avec pandemie est évidente...à tel point que notre 1ère partie fut un fiasco car nous y avons joué comme à son grand frère..il ne suffit pas d'enlever les cubes d'eau...les digues sont capitales...le mécanisme d'étalement des eaux est excellent et on oublie donc vite les similitudes pour le voir comme un nouveau jeu.
Il faut enrayer cette montée des eaux coûte que coûte, verrouiller les territoires par des digues, construire ces barrages... Ne pas construire de digues, c'est voir les derniers cubes d'eaux s'étaler sur le plateau, annonçant une défaite sévère... mais pour construire des digues, il ne faut plus un seul cube d'eau..et c'est là que cela devient compliqué ! A moins d'avoir le charpentier qui nous a sauvé lors de notre seule et unique victoire sur 7 parties !!!!
Mais cette difficultés est vraisemblablement du à cette configuration 2 joueurs ?
Il n'en reste pas moins que cette difficulté ne fait que stimuler le challenge...ce Pandémie nous semble plus dure à apprivoiser..Un jeu de qualité donc, à réserver à des passionnées de par son plateau plus exotique et sa difficulté intrinsèque. Avec ses objectifs variables accessibles en version avancée (ajout de population notamment), sa durée de vie est excellente.
Vivement la prochaine tiens !
Cette nième version de Pandemic reprend les fondamentaux bien connus des amateurs du genre comme les personnages avec un pouvoir spécial, les quatre actions par tour, les cartes spéciales qui allègent momentanément la pression, le système de victoire (4 objectifs) et de défaite (plus de cubes ou plus de cartes)...
Quelques nouveautés techniques toutefois : plus d'éclosions ici donc plus de fin de partie à cause des éclosions; apparition de moulins et de ports, constructions indispensables si l'on veut lutter contre la montée des eaux et optimiser ses déplacements (ces deux éléments jouent un rôle équivalent à la purification d'eau et au chemin de fer dans Iberia).
Mais la grande nouveauté c'est qu'il n'y a pas ici plusieurs maladies à combattre mais un seul fléau, l'eau, avec pour armes principales, les digues. Et il faut reconnaitre que la sensation de montée des eaux est parfaitement rendue. On semble maitriser la situation quand une brèche apparait et très rapidement l'eau est partout. La montée progressive du niveau de la mer fragilise rapidement les régions côtières et en deux tours on passe d'une situation sous contrôle à une situation désespérée. Comme dans tous les Pandémic le challenge est plutôt corsé (il est toujours possible de le doser avec trois niveaux de jeu).
Comme dans Iberia sont proposées également des petites variantes/extensions avec d'autres objectifs comme la sauvegarde de la population. Cela amène un peu de variété au jeu mais augmente plutôt la difficulté (toute arrivée d'eau est fatale à la population).
Pour moi le gros point faible du jeu concerne sa lisibilité. Le jeu est situé aux Pays-Bas et logiquement les auteurs ont repris les noms des provinces locales. C'est cohérent mais il faut avouer que ces noms à rallonge sont imprononçables et pas toujours simples à identifier pour des francophones et cela nuit à la fluidité du jeu. Vous me direz que c'est plus un problème de joueurs que de jeu mais au final le résultat est le même.
L'autre point délicat est lié à la volonté des auteurs d'être les plus réalistes possibles en proposant une carte qui respecte au mieux le tracé des provinces bataves. L'intention est louable et des carrés ou des hexagones auraient été moins beaux mais la contrepartie est qu'il n'est pas toujours simple, au moins la première partie, de distinguer les liaisons entre territoires et la trajectoire de l'eau. Au fil des parties ce désagrément disparait mais cela renforce l'effet leader souvent reproché aux jeux coopératifs puisque celui qui lit bien la carte voit beaucoup plus vite ce qui se passe et a tendance à aiguiller les nouveaux joueurs.
Au final nous avons ici une relecture de Pandemic suffisamment originale et réussie pour que les aficionados s'y intéressent mais qu'il ne me semble pas utile de conseiller aux débutants ou à ceux qui apprécient modérément le système.