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Boîte du jeu : Panzer Grenadier

Panzer Grenadier

Jeu

2005

Le premier opus de la série Panzer Grenadier.

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Nombre de joueurs :null - 2
Age :12 ans et +
Durée de partie :120 min
Langues :Français
Date de sortie :28/04/2005
Fiche mise à jour le :24/11/2021 16:35:53

    Contenu

    info
    10

    Description de la communauté

    Le premier opus de la série Panzer Grenadier. Panzer Grenadier est un jeu d’histoire (wargame) permettant de simuler les affrontements ayant eu lieu au cours de la seconde guerre mondiale. Le jeu se déroule sur des cartes géomorphiques à hexagones sur lesquelles se déplacent des pions représentant les unités militaires. L’échelle de jeu est tactique, un pion représentant une section d’infanterie (de 30 à 50 hommes), un peloton de chars (de 3 à 5 véhicules), une batterie de canons, ou un officier, et un hexagone équivaut à 200 mètres de terrain réel. Les différents jeux (ou modules) sortis couvrent les principaux théâtres d’opérations de la guerre (front est, front ouest, Afrique du nord et pacifique). Le premier module de la série, Panzer Grenadier, aussi appelé Eastern Front, permet de simuler les combats ayant opposé allemands et soviétiques sur le front de l’est en 1941 et 1942, en proposant quatre cartes, 500 pions et 51 scénarios (présentant des situations de combat variées). Le système de jeu se veut accessible au plus grand nombre. Les parties sont jouables rapidement (1 à plusieurs heures en fonction de la taille du scénario), sur une surface réduite (les cartes, combinables entre elles, font 50 x 80cms), et les règles occupent moins de 20 pages. Le but du jeu est différent suivant les scénarios, allant de l’occupation d’une ville, à la traversée de la carte par ses forces. Chaque tour de jeu se décompose en trois phases : phase d’initiative, phase d’actions et phase de retrait des marqueurs. Ces différentes phases sont communes au deux joueurs. Durant les phases d’action, chaque joueur active une ou plusieurs unités qui pourront soit bouger, soit tirer. Ces activations sont alternées, les joueurs jouant l’un après l’autre jusqu’à ce que toutes les unités aient agi ou jusqu’à ce qu’ils passent. Le commandement joue un rôle primordial. En effet, un joueur ne peut activer en même temps un grand nombre d’unités que si elles sont commandées. Un officier peut ainsi activer des unités situées à un hexagone de distance ainsi que des officiers de grade inférieur, officiers qui peuvent à leur tour activer unités et officiers de grade inférieur et ainsi de suite… Quand on sait par ailleurs qu’une unité ne peut progresser vers une unité ennemie que si elle est commandée, un bon placement des officiers et une planification rigoureuse des déplacements sont cruciaux. Concernant les combats, chaque unité dispose de quatre types de tir possible, le tir direct (contre l’infanterie), le tir antichar (contre les véhicules blindés), le tir de barrage (pour l’artillerie) et l’assaut (corps à corps entre des unités ennemies dans le même hexagone). Chaque pion dispose d’une puissance de feu et d’une portée. L’addition des puissances de feu et le jet de deux dés sur une table de résolution permettent de déterminer les effets d’un tir, qui sont soit une perte (qui peut mener à l’élimination), soit un test de moral (qui peut amener une démoralisation réduisant les capacités de la victime). Par ailleurs, les unités ont accès à de nombreuses autres actions, retranchement, réorganisation, utilisation de transports de troupes, de fumigènes… L’appui aérien est aussi simulé. Enfin une table d’évènements aléatoires permet d’ajouter une part d’incertitude à l’ensemble. Il est à noter que les différents modules de la série sont indépendants. Il n’est donc pas nécessaire, sauf rares exceptions, de posséder les premiers jeux pour pouvoir jouer aux derniers. Des livrets de scénarios permettent d’étendre les possibilités de certains modules en présentant de nouveaux pions et scénarios. Le premier module est aujourd’hui épuisé et est en cours de réédition dans une version Deluxe qui proposera plus de pions, de cartes et de scénarios. [b]

    Images & vidéos

      Les avis

      • 10
        02/05/2005

        Une réussite ! 

        Avant toute chose, je pense que Panzer Grenadier est une réussite à même de satisfaire débutants et vieux « grognards » du wargame. Le jeu est abordable, permettant aux non-initiés de découvrir le monde étrange des « pousseurs de pions ». Cependant, les mécanismes de jeu sont complets et demandent que l’on s’y attarde pour en saisir toutes les subtilités. La première partie s’avère souvent déroutante, et un peu de persévérance est nécessaire pour profiter pleinement du jeu. Et il serait dommage de s’en priver, car le jeu est réellement agréable à jouer, tout en offrant une simulation réaliste des affrontements durant la seconde guerre mondiale. Ainsi le commandement, pierre angulaire du système, nécessite de planifier ses actions et restitue bien les contraintes et les difficultés d’organisation en situation de combat. L’usure des troupes dans le temps est elle aussi très bien rendue, et il devient de plus en plus difficile, au fur et à mesure de l’avancement de la partie, de maintenir une chaîne de commandement à même de préserver la cohésion des troupes. Préparation, planification et coordination prennent tout leur sens ! Par ailleurs, le mécanisme d’activations alternées des unités rend le jeu très dynamique et sans répits. On n’est ainsi jamais à l’abri d’une contre-attaque fulgurante susceptible de mettre à mal une offensive préparée avec minutie. Le nombre de scénarios et la variété des situations de jeu proposées confèrent une grosse durée de vie à l’ensemble. Le nombre de modules existants atteste du succès du jeu et le fait que chaque module soit indépendant permet de choisir un théâtre d’opérations en fonction de ses goûts. Le jeu n’est cependant pas exempt de tout défaut. Il est en anglais, problème en soi secondaire car une traduction des règles existe, mais il est surtout difficile de se le procurer. Quelques boutiques spécialisées peuvent posséder quelques exemplaires, sinon il faut passer par un revendeur sur internet. Au niveau du matériel, les pions sont de très bonne qualité, mais le graphisme des cartes est inégal. Heureusement, il s’est amélioré dans les derniers modules. Dernier point, les règles proposent peu d’exemples de jeu, ce qui ne facilite pas l’apprentissage. Dans le même ordre d’idées, il n’existe pas de progression pédagogique dans les scénarios. Ceci est d’autant plus dommage que Panzer Grenadier peut permettre à des novices de découvrir le wargame. Au final, Panzer Grenadier offre des possibilités de jeu quasi-infinies, sur un thème porteur, grâce à un système de jeu plaisant et relativement simple d’accès. Un must que l’on peut découvrir à travers la version démo présente sur le site de l’éditeur. Pourquoi se priver ?

      publications

      autres sujets

      Forum Panzer GrenadierForum Panzer Grenadier
      Guyomar dit: Vi, ce serait super ! Un petit descriptif par module serait top Merci ! Oki, je fais çà dans le courant de la semaine prochaine. En tout cas pour les premiers modules.

      Judge Ju

      29/04/2005