6 voitures, 6 couleurs sur chacun des 3 dés. On le comprend vite : ce jeu est dominé par le hasard. C'est un peu comme au Monopoly où l'on espère avoir le bon total de dés pour tomber sur l'une de ses cartes... Ici, on lance les dés en espérant avoir la couleur d'une de ses voitures... On lance les 3 dés puis on en isole 1 afin de faire avancer l'une de ses 2 voitures, puis on lance les 2 dés restants et on isole encore 1 dé avant de faire avancer l'une de ses deux voitures, puis on lance le dernier dé et on fait avancer l'une de ses voitures. Voilà en définitive comment les enfants conçoivent le jeu. Certes ils comprennent assez vite que, quand le dé n'affiche pas l'une des 2 couleurs de leurs voitures, il faut éviter d'avancer une voiture adverse, mais les probabilités font que la stratégie est vite dépassée, sauf éventuellement pour le dernier lancer de dé. Ca ne vaut pas Monza qui, pour le même âge, rend le jeu bien plus attractif, avec un matériel assez identique. Et, concepteurs de jeu et spécialistes de la communication et du marketing, ne dupez pas la clientèle : proposez un titre et un packaging en rapport avec le matériel : les voitures de la boîte ne ressemblent absolument pas à celles représentées sur la boite ni même au titre aguicheur qui affiche "F1"...