Très bien réglé et épuré (contrairement à Legacy) comme nous sommes en droit d'attendre du bon docteur et d'Ystari mais sans âme. Ici on manipule des curseurs en espérant que le hasard de la pioche nous sera favorable. Au final grosse déception.
Alors c'est vrai qu'il s'agit d'un avis après une seule partie à deux joueurs.
Le jeu est sympa, j'ai compris les choix qu'il y avait à faire et l'histoire du temps est sympathique (même si assez pessimiste sur nos capacités à produire un monde meilleur). Mais au final, je n'ai pas eu envie d'en refaire une deuxième partie de suite pour explorer. Le côté "je joue dans mon coin" était trop présent.
Si on me propose d'en faire une partie, je ne serai pas contre mais je n'ai pas eu envie d'acquérir le jeu.
Quand on veut jouer à un jeu de gestion, mais sans trop se prendre la tête ni devoir attendre son tour 2 heures, je trouve qu'il s'agit vraiment d'un bon choix. Les règles sont en effet assez logiques et simples, et les tours de jeu, se résumant à jouer 2 actions parmi un nombre assez limité, passent très vite.
Un bon jeu de développement qui colle à son thème. Sa règle est d'une simplicité qui permettra de faire jouer des très jeunes contrairement à CO2 (qui ne boxe pas dans la même catégorie).
Malgré cela, tout ce qui fait un bon jeu de développement est là, en soixante minutes (ou un peu plus) : certains choix sont très difficiles, d'où parfois une attente un peu longue lorsque le joueur (endurci) actif doit se décider. Le jeu devient très tendu avec la face difficile des plateaux individuels. Plusieurs stratégies pour gagner : même si elle est très importante, la recherche de l'équilibre n'est pas tyrannique, on peut rétablir certaines situations si l'on s'y prend à temps ; encore faut-il saisir cet instant décisif.
Deux actions par tour, plusieurs choix d'action. On encaisse, on progresse en science, achète des tuiles auxquelles on a accès selon notre progrès et notre bourse, on dépollue. Bien entendu, les autres joueurs "font rien qu'à" acheter les tuiles que vous vouliez...
Pour moi, ce jeu a deux points négatifs, mais non rédhibitoires :
- les billets (en papier) ; j'aurais préféré des jetons rectangulaires, et avec des sommes cohérentes (en milliards d'€).
- les plateaux et la piste de score d'une laideur repoussante ; ce n'est ni fait, ni à faire, comme disait ma grand-mère (qui est morte quand elle les a vus).
Pour les tuiles, les illustrations sont très "infographie", efficaces et plutôt jolies, mais froides.
En revanche, la rejouabilité peut poser souci après une dizaine de parties. Il est temps qu'Ystarii sorte une extension (carte chance : "Fukushima", vous ne devez pas posséder de centrale nucléaire à la fin de la partie...).
En résumé, un choix sûr pour qui aime le thème et la mécanique.
Dans ce jeu, chaque joueur va être à la tête d'un pays (Espagne, Italie, France ou Allemagne mais cela n'a aucune importance dans la partie) et va devoir prendre des décisions stratégique sur une période de 70 ans (des année 1970 aux années 2030 !) Il vous faudra trouver le juste équilibre entre l'économie, l'écologie, les technologies, et l'énergie (les 4 étant étroitement liées).
A l'aide de son propre plateau de jeu individuel, chaque joueur va donc à son tour choisir 2 actions parmi 4 possibles. Attention : chaque action a en général un effet bénéfique et un effet néfaste dans l'une ou l'autre des ressources à gérer ! A vous donc de trouver le juste équilibre !
Ce que j'ai aimé :
- l'aspect gestion très prononcé (il faut beaucoup anticiper quand on prend les décisions)
- l'équilibre des 4 ressources (c'est assez rare de trouver un jeu comme celui-ci avec un bon équilibre)
- le matériel (cartes cartonnées, pions et jetons en bois)
Ce que j'ai moins aimé :
- L'interaction entre les joueurs (uniquement présent dans la courses à certaines technologies)
- il manque les noms des techno sur les tuiles technologies (c'est juste un petit détail, mais qui peut nuire à l'immersion)
- la piste de scores en zig-zag très mal pensée
A noter aussi qu'il existe deux modes de difficultés (chaque plateau individuel est recto-verso), et que les stratégies rendent les parties très différentes suivant le nombre de joueurs (de 2 à 4).
Reiner Knizia est l'un de mes auteurs préférés mais j'avoue que j'avais abandonné le bon docteur à sa production pléthorique et inégale, et à sa propension à recycler ses meilleures idées. Prosperity, jeu de développement cosigné avec Sebastian Bleasdale chez Ystari, m'a donné envie d'y revenir. Le fonctionnement est simple : à son tour chaque joueur révèle une tuile technologie qui indique un décompte réalisé immédiatement par *tous* les joueurs (bilan énergétique, écologique, gain de capital, de recherche ou de prospérité - les points de victoire du jeu) puis pose celle-ci en jeu et effectue deux actions parmi quatre possibles (acheter une tuile technologie - avec un coût variable en fonction de son niveau technologique -, augmenter son niveau technologique, dépolluer ou toucher des revenus). Chaque joueur dispose de son propre plateau pour suivre son développement et y placer les tuiles technologies acquises ; les emplacements réservés à ces dernières sont limités et restrictifs (un type donné de tuile doit être placé dans un emplacement idoine et quand tous les emplacements sont occupés il faut remplacer les tuiles existantes). Chaque tuile consomme ou produit de l'énergie, pollue ou assaini l'environnement, génère éventuellement de la prospérité, de la recherche ou des revenus. Toute la finesse de Prosperity réside dans la gestion des équilibres énergétiques et écologiques et dans la capacité à limiter puis absorber la pollution (dont le niveau impacte directement sur la capacité à générer de la prospérité). Rapidement la moindre acquisition d'une tuile technologie s'apparente à un choix douloureux entre la peste et le choléra et plus la partie progresse plus un joueur se découvre contraint par les choix réalisés auparavant, le remplacement d'une seule tuile pouvant bousculer les fragiles équilibres établis. C'est là que je retrouve la marque du Knizia que j'aime : la mécanique est fondamentalement simple mais chaque décision est difficile à prendre et le moindre point de victoire compte. Sans doute pas un grand jeu, mais indubitablement un très bon jeu et c'est déjà pas mal.
Un jeu tres allemand, mais avec un thème plutot sympa. Evidemment ce n'est pas de la epic fantasy, on est sur un knizia, même si avec un autre designer (from US please). Mais la saveur ecologiste de l'ensemble est la, meme avec sa gestion fine, ses cube, et tout et tout.
Le jeu est simple, rapide à apprendre, bien équilibré, bien illustré. A essayer sans faille bien sûr.
Il reste malgré tout un peu froid, hasard limité, mais un peu frustrant par moments.
Prosperity est un jeu de gestion pur jus. Très accessible, il nous propose à chaque tour le même dilemme : Comment équilibrer Energie et Ecologie.
Un city-builder très plaisant.
Jeu découvert à Essen 2013.
Les règles sont simples et rapidement assimilées. Le jeu se veut très fluide et le principe des décomptes à chaque tuile retournée permet de garder l'attention des joueurs non actifs. Plusieurs stratégies sont possibles pour engranger des points de victoire, le principe étant d'optimiser les 5 décomptes du jeu (capital, recherche, énergie, écologie et prospérité) présents sur notre plateau indiciduel avec l'achat des tuiles. L'ordre d'apparition des tuiles (toujours aléatoire) offre une certaine rejouabilité au jeu.
Le gros point noir du jeu est la piste des scores : elle est juste illisible.
Un jeu aux règles simples qui se joue en 1H/1H30.
J'adore les manipulations qu'on fait sur son plateau afin d'essayer de produire de l'électricité sans polluer mais en gagnant de l'argent et de la recherche..
Bon c'est vrai qu'on est un peu dépendant de l'ordre d'arrivé des tuiles mais pour moi c'est un jeu d'opportunisme (comme suburbia).
Il fait très bien son effet, prendre du plaisir avec un jeu familliale+.
Le seul reproche serait la piste de score qui est vraiment bizarroïde. A mon avis, ils ont voulu dessiner des sortes de cheminées d'usine mais ça enlève de la lisibilité.
Prosperity propose de ...prospérer sur presque un siècle de civilisation (d’où la boîte futuriste à la superbe couv'). Prospérer en construisant, tout en respectant un équilibre écologique incertain.
Voilà un **jeu simple et bien pensé**. Il n’y a que quelques actions à faire et pas 50 ressources à ramasser, ni de multiples emplacements. Vous pouvez gagner de l’argent, des points « vert » ou « pollution ».
Le tout se note sur deux échelle : vous êtes dans le positif vous gagnez des bonus à votre tour, vous êtes dans le négatif, vous polluez et, bien sûr, ce n’est pas très bon.
Il faut donc perpétuellement veiller à l’équilibre de ces 2 échelles, ou du moins en favoriser une sans trop pénaliser l’autre.
Les tuiles qu’on achètent sont particulièrement frustrantes. Il n’y a que très rarement (et à haut niveau), la tuile parfaite. C’est toujours donnant/donnant : tu nettoies mais tu pollues quand même....Aie
Si au début le calcul des points semble freiner le jeu, on s’aperçoit vite que le (dé)compte s’effectue quasi tout seul.
Prosperity est un jeu calculatoire, **tendu, aux choix délicats.**
Une fois intégré le mécanisme (pas forcément évident de suite) les parties sont rapides.
Un jeu qui change et **qui évite, malgré son ressort « ressources /achat » de tomber dans un classicisme pesant**
Un bon jeu auquel je n’ai pourtant pas accroché : le thème sûrement, la piste de score mal foutue (détail), l’impression de jouer seul.
Néanmoins, ce serait dommage de ne pas se pencher dessus.
Prosperity incarne un retour à la simplification dans la mécanique de jeu, deux actions parmis quatre. Des choix cruciaux en privilégiant l'argent, la recherche, l'écologie et les points de victoires. Lors d'un achat d'une tuile on réajuste son plateau individuel et on applique divers décompte et la c'est la que ça se complique, une stratégie vers l'énergie rapporte certes de l'argent (utile pour acheter des tuiles mais en règle général pollue) mais une stratégie tournée sur le développement durable vous permettra de dépolluer et de marquer de précieux points de prospérité.
A chacun de son tour on pioche une tuile, on applique un décompte et l'on ajoute sur un arbre technologique.
Bref un jeu fluide comptez 70 minutes pour 4 joueurs environ. Les graphismes sur les tuiles sont superbes et mettent dans l'ambiance.
Pour résumé choix cornéliens, fluidité du jeu, règle rapide à assimiler.
J'avais acheté le jeu à sa sortie après Essen mais je n'y avais pas encore joué.
Lundi, deux joueurs, envie soudaine de le sortir, et c'est partir!
On checke la TTTV pour se rappeler les règles, 20 min plus tard, on commence!
La partie est tellement fluide, au bout de 3 tour, on a tout compris et on enchaine les années sans voir le temps passer.
En conclusion, jeu très fluide et compris en quelques tours, très efficace!
Peut-être faire attention sur le long terme avec le renouvèlement des parties.
Le point négatif : les échelles de score, on y comprend rien et les cubes sont trop gros!
Après une partie j'ai très envie de rejouer au jeu.
Pourtant, le visuel de départ m'avait vraiment refroidi et quand on me l'a présenté, j'ai failli décliner. C'est un peu dommage car le jeu est excellent au final.
Développer sa civilisation sur 50 ans en construisant des bâtiments et en gérant au mieux les différentes composantes : pollution, énergie, écologie, prospérité, argent et recherche.
Au final, après une partie ce qu'il ressort c'est que faire dans l'équilibre ne semble pas une bonne solution. Mieux vaut, sacrifier quelques points pour être meilleur dans d'autres.
Le tout est de trouver l'équilibre.
Au niveau matos c'est très sympa mais les illustrations sont vraiment tristounes et ne donnent pas à voir le potentiel du jeu. Dommage d'avoir raté le packaging d'un jeu qui pourrait être bien plus attractif tant la règle n'est pas compliquée et le gameplay peut être profond.
Prosperity est un jeu très sympa mais dont le thème est plaqué sur le jeu. Il ne faut pas s'attendre à être immergé dedans. Un autre thème aurait très bien pu être choisir.
Cependant, je lui laisse tout de même une bonne note car j'ai pris du plaisir à jouer et le jeu s'apprend très rapidement et les actions s'enchaînent bien et de manière assez fluide. Par contre le graphisme de la piste des points est vraiment horrible et illisible.
D'un côté je suis emballé par les belles mécaniques pures et Prosperity en est un parfait exemple,assurément. D'un autre côté, l'absence quasi totale d'interaction et le nombre de tuiles limitées me font craindre l'absence de renouvellement des parties sur la longueur et une certaine froideur.
Pour le moment, c'est la tension liée au choix cornéliens qui prend encore le dessus.
Knizia, grand maitre que j'apprécie, s'est un peu trop répété, égaré ces dernières années,
il nous revient en forme avec ce jeu, où tout est limpide, fluide, logique,
le partenariat avec Sebastian Bleasdale y est sans doute pour quelque chose, ainsi que le travail d'édition de l'excellente maison d'édition Ystari.
Une réussite qui va re-sortir souvent!
prosperity est un jeu de gestion d'un pays ou les choix seront de :
- privilégié l'économie au détriment de l'écologie.
- privilégié l'écologie au détriment de l'économie
- un mix des deux mais sera t'il suffisant ?
- développer la technologie ?
- développer l'écologie ?
bref pas mal de choix pour arriver à ses fins (une sorte d'économie inversé ...... ^^) du bon ystari comme on aime à savoir donc des tours sur base de choix très facile à comprendre et fluide mais avec des multitudes conséquences et stratégie.
le matériel est joli (les tuiles épaisses et dans le thême de chaque décénies )
le mécanisme fluide
le theme
les parties pas trop longue
les - :
l'interactivité assez discret entre les joueurs (on se concentre plus sur son pays que celui de notre voisin)
Je viens de découvrir le jeu, et aprés installation et lecture des règles (simples), une partie; et, comment dire, on sent du potentiel, les actions sont rapides et simples (choix de 2) mais c'est répétitif; moi j'aime bien les jeux avec plus de choix.
Donc c'est par pour moi, et je crois que ce jeu est légèrement "surcoté"
mais néanmoins de qualité