Revisite improbable d'un jeu à l'origine très mathématique en aventure légère, presque enfantine, Rising 5 surprend à bien des égards.
A commencer par sa gestion de la résolution des runes/signes astro via une application mobile. Ou comment éviter qu’un joueur doive se coltiner le rôle peu stimulant de Mastermind, sans pour autant que le numérique ne soit trop intrusif, c’est malin.
Il y a ensuite ce côté Ulysse 31 (parmi trouzemille autres références, mais moi c’est celle-là que je retrouve partout en jeu, dans l’ambiance générale) joliment retranscrit par les traits de Mr Vincent (j’ai un peu honte de cette tournure de phrase tant il a dû l’entendre des millions de fois, mais tant pis), mais pas seulement, dans cette mécanique d’aventure aussi, on en ressent bien le thème.
Les mécaniques, puisque qu’on en parle, sont d’une grande simplicité, peut-être trop, car même en mettant toutes les cartes éclipses, on s’en sort généralement sans trop d’encombre. C’est je pense le jeu coopératif le plus simple auquel j’ai joué.
Mais c’est un jeu parfaitement familial, dont l’effet leader est tellement amoindri qu’il conviendra parfaitement aux parties Parents-Enfants.
Reste ce souci de rejouabilité, les parties se ressemblent beaucoup, ça manque peut-être un peu de cartes pour les diversifier.