Dans le lycée, les couples se forment. Beaucoup ne dureront qu’un temps éphémère. Surtout quand la petite peste de Nanami se mêle aux intrigues amoureuses, aucun garçon ne lui résiste. Combien d’amoureux vont se réunir ?
Sakura boys & girls se présente dans une boîte en plastique modérément attractive. A l’intérieur on découvre des jetons de diverses couleurs en plastique et des cartes Filles ou Garçon illustrées dans un style manga par Max Chavot. Il faut réunir un maximum de couples avec des atomes crochus. Chaque fille ou garçon recherche un prétendant avec des qualités (tendre, sportif, créatif). On marque des points en formant un couple ayant des points communs et suivant l’éloignement. Quand aucun couple valide n’est possible, la partie se termine. Autant l’avouer, Sakura procure guère de sensations ludiques intéressantes. L’éditeur annonce qu’il s’adresse principalement aux jeunes filles, et bien à part pour les endormir, difficile de déceler la moindre vertu amusante dans ce jeu de cartes aussi plat qu’une plaine de la Beauce. La thématique accrocheuse n’est qu’un prétexte pour livrer un support commercialement attirant. Malheureusement la mécanique ne suit pas, on assiste impuissant à cette course hasardeuse. On ne maîtrise pas énormément de paramètres, les cartes étant disposées face cachée, on optimise ses coups sans toutefois avoir l’assurance de rassembler des couples rémunérateurs. La déception et l’ennui pointent précocement le bout de leur nez et la volonté d’écourter ce flirt insipide s’impose comme une évidence. On s’attendait à passer un bon moment autour d’un jeu sans prétention mais amusant, oubliez tout cela, Sakura rate son but, divertir. Un flirt qui tourne mal !