En effet salamanca est plutôt bon, simple, stratégique, assez rapide... Mais franchement je préfère carcassonne dans le même genre. Ce dernier est plus profond je dirai, plus évolutif. Si vous êtes fan du genre ou même juste adepte vous aimerez salamanca mais si vous ne possédé pas de jeu du genre achetez plutôt Carcassonne.
Voilà un exemple de la surproduction de jeux an Allemagne. Voilà un jeu subtil réalisé par un bon auteur mais qui au final est passé complètement à côté de sa carrière commerciale.
Il y a pourtant de très bons ingrédients, un beau matériel, un prix modéré, mais des règles peut-être un peu trop confuses.
A redécouvrir, si vous en avez l'opportunité.
Salamanca m'a rappelé Tigre et Euphrate, en plus simple et accessible. On rentre assez vite dans la partie (qui a le bon goût de pas durer trop longtemps), les interactions (et coups vaches) entre joueurs sont nombreuses, je me suis bien amusé.
Alors bien sûr il y a une part de chance avec le tirage des tuiles en début de tour qu'on ne peut prévoir, mais juste ce qu'il faut pour éviter que le jeu ne soit trop calculatoire.
Je recommande ce jeu ! (je l'avais acheté il y a quelques années à Essen, un peu par hasard)
nombre de parties jouées : 4
Un très bon jeu passé il est vrai inaperçu lors de sa sortie mais qui mérite pourtant les honneurs : très bon jeu de pose de tuile avec des mécanismes intéressants. (passage de cartes entre les joueurs, placement de son intendant dans les domaines adverses juteux, coup bas grâce aux fléaux ...)
Etant donné que l'on trouve ce jeu à pas trop cher en ce moment pourquoi ne pas l'essayer ?
J'ai été très agréablement surpris par ce jeu qui propose une mécanique relativement simple mais qui bouillonne de stratègies diverses afin de devenir le plus riche possible. Vos adversaires pourront venir pourrir votre jeu. A vous d'obtenir la bonne carte pour vous débarrasser des calamités qu'ils vous auront infligés. Génial !
un jeu de tuîle et de gestion, où il faut savoir vendre au bon moment et profiter du travail adverse quand on ne peut le bloquer (ou vice versa d'ailleurs). Ce jeu de Dorra est un compromis interéssant (et plutôt rare surtout pour 5 joueurs) des jeux de gestions parfois trop long (quand le facteur temps est à prendre en compte) et qui reste assez subtil , les dilemmes du choix d'action et de la place dans le jeu, rendent la chose suffisament tendue, et fond de Salamanca un jeu qui meriterait de sortir plus souvent.
Il faut au moins une partie pour commencer à bien comprendre les finesses de ce jeu. D.Dorra ne déçoit pas ici avec Salamanca qui est un très bon jeu. Un peu complexe cependant sur le fond des choses. Comme pour la mayonnaise, cela prend ou pas en fonction des joueurs. Tendance tout ou rien !
Je n'ai fait qu'une partie à 2 joueurs et çà a tourné à la perfection.
A 2, je trouve le processus de mise cachée puis d'échange de cartes trés judicieux (à la Dorra). A partir de 3 joueurs, il semble que les mises de cartes se fassent face visible et çà c'est plutôt bien trouvé.
Mon impression est que Salamanca est un jeu qui tourne aussi bien à 2 qu'à 5 joueurs.
Je trouve le matériel esthétiquement réussi (surtout pour le prix).
Salamanca est un jeu calculatoire à souhait où la moindre erreur peut être fatale. Le mécanisme des calamités est rudement bien trouvé et leur placement mérite parfois une longue reflexion.
En bref et malgré les avis partagés, j'ai trouvé que Salamanca était un trés bon cru de Stéphan Dorra.
Beau matériel.
Mécanique impeccable (quoique un peu obscure à la première (et 2ième) lecture des règles.
A essayer avant de juger car finalement après quelques tours joués, vraiment logique, malin et fort agréable.
Juste ce qu'il faut de hasard...pas prise de tête.
Juste ce qu'il faut de tactique...pour le bonheur de ses neurones.
+ des coups bas (sauterelles, rats etc...) pour le plaisir (sadique) de pourrir ses copains.
Bon jeu.
Contexte de mon avis : j'ai fait seulement 2 parties, à 4 puis à 5, avec des joueurs différents à chaque fois. Les gens ont juste "bien" accroché à la 1ère, mais la 2ème a été plus appréciée.
Salamanca est un jeu qui me semble un peu inhabituel pour son auteur. Il n'a pas la pureté et la simplicité de For Sale ou Yucata', mais il reste facile à jouer et rusé.
La "mauvaise" surprise vient de la lecture de la règle : ça paraît un peu bizarre, confus, on ne voit pas trop pourquoi il y a des exceptions ou des particularités avant d'avoir joué. Il n'y a pas d'ambiguïté ou d'imprécision, ça reste compréhensible, c'est juste qu'on ne comprend pas trop pourquoi il y a des cas particuliers à plusieurs moments du jeu. Du coup, bonjour l'explication des règles ! Ce n'est pas évident de ne rien oublier sans noyer les joueurs !
Du coup, on peut avoir un a priori négatif avant d'attaquer, mais il ne faut pas s'arrêter à ça : tout devient très clair et très logique au bout de quelques tours.
J'avais également l'impression à la lecture de la règles qu'il y aurait pas mal de calculs à faire sans arrêt, mais ce n'est pas le cas : les exemples de la règle sont bien plus compliqués que 90% des situations qu'on rencontre en cours de partie. En réalité, c'est très simple, même avec la prise en compte des différentes calamités.
Au niveau des mécanismes, c'est très malin, comme tous les jeux de Dorra ! On joue une carte parmi 4 pour déterminer l'ordre du tour de jeu et, à la fin du tour, chacun passe la carte qu'il a jouée à son voisin de gauche. La main de cartes se gère donc, en suivant où vont certaines cartes remarquables, en sachant garder les bonnes au bon moment, etc.
Les actions sont simples, mais avec des choix toujours intéressants. Pas évident de faire le bon, dépendant de beaucoup de paramètres. On peut gérer ses domaines seul, ou venir parasiter celui d'un autre joueur, envoyer des calamités chez les autres... pour mieux s'y installer ensuite avec son intendant ! Il faut savoir vendre au bon moment, ou attendre pour toucher des revenus de grands domaines à chaque tour, mais ils attirent la jalousie des autres propriétaires... donc les calamités ne tardent pas à s'abattre !
Bref, il y a toujours quelque chose à faire et beaucoup d'interaction entre les joueurs.
Le seul reproche qu'on a pu lui faire dans nos parties (à part l'explication des règles un peu difficile), c'est un certain manque de contrôle : on ne connaît pas à l'avance les tuiles du prochain tour, il y a donc des tours plus intéressants que d'autres, en fonction du tirage, mais on n'a pas forcément en main les bonnes cartes pour jouer le bon coup au bon moment. Genre, je joue un 10 pour être sûr (ou presque...) de choisir mes tuiles en 1er, mais du coup, le tour suivant, je ne serai pas 1er joueur, je n'aurai plus de 10... et le tirage sera peut-être bien plus intéressant !
Du coup, je me demande s'il ne serait pas judicieux de tester une petite variante à la Full Métal Planète et sa pondeuse-météo, pour pouvoir anticiper les tuiles du tour suivant... A voir !
Au final, on a là un jeu moyen format, malin comme tout, avec un matériel de bonne qualité, des choix délicats, beaucoup d'interaction, mais sans aspect stratégique et peu contrôlable parfois.
Pour la note, je lui mets un 4/5 qui se transformera peut-être en 5/5 avec quelques parties de plus (et peut-être la variante "pondeuse-météo" si ça marche bien).
Edit : Ah, ben non, tiens ! Comme c'est pile mon 200ème avis, que je suis fan de Stefan Dorra, je lui colle son 5/5 dès maintenant ! Na !
Incompréhensible en phase d'explication , très obscur au début de la partie et petit à petit les mécanismes s'éclaircissent pendant le déroulement du jeu jusqu'à devenir limpides et simples à la fin avec des choix cruciaux.
Les "pourissements" des autres sont possibles sans être totalement paralysants ni omniprésents.
Accumulation lente et continue ou gros profits rapides mais éphémères, le lièvre-fourmi a ses chances mais la tortue-cigale risque d'arriver avant vous. C'est un jeu aux mécanismes boursiers où il faut savoir quand garder et quand vendre ses propriétés en oubliant ses sentiments d'appartenance à "sa" terre. Et vous pouvez même faire le morpion-parasite en vous incrustant chez un autre joueur !
Passée la fadeur du graphisme de la boîte, on découvre un agréable matériel de qualité. Seul regret à ce niveau : règle allemande seule alors que précisé Fr + Ang.
Mais grâce aux précieuses fourmis qui travaillent dans l’ombre pou nous, la règle Fr est disponible.
En 10 minutes, le déroulement est compris, reste le mécanisme à bien décortiquer. Cela se fait sans complexité en une première partie. Les suivantes sont très agréables, tout tourne très bien, et les coups tactiques sont là. L’auteur est déjà reconnu comme très talentueux dans ce domaine.
Beaucoup d’interactions entre les joueurs, la chance intervient très peu car on se passe les quelques cartes jouées ; on peut se coller façon parasite pour participer aux gains des autres, ou bien pourrir leur territoire.
Le but est d’étendre son domaine autour de sa belle propriété. Les deux entités sont génératrices de points (monnaie) car l’objectif est de vendre au meilleur moment. Attention toutefois aux adversaires parasites qui prennent des sous sans rien faire ou aux calamités qui altèrent très franchement vos revenus :-). Le vainqueur est le plus riche.
Après quelques parties, le jeu se révèle très agréable. Il faut compter entre 1h et 1h30 à 4 ou 5. Si vous aimez l’auteur, foncez. Si vous aimez l’interactivité, idem. Si vous aimez les coups tordus mais pas trop (ce n’est pas un jeu méchant) idem bis. Bref, ce jeu peut autant plaire aux joueurs passionnés (Kreta, Medina, Intrige) qu’à la famille (For sale, Land Unter, seeräuber).