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Le Scarabya de Cathala et Maublanc a bien des forces, à commencer par la simplicité de ses règles, courtes (elles tiennent en deux pages) et intuitives (une fois apprises, on n’a plus aucun besoin de se référer au livret), ses trois jeux en un, son design juste assez joli pour donner l’impression de faire autre chose que de poser des pentominos, juste assez en retrait pour ne jamais faire oublier les mécaniques, au cœur de toute l’expérience. Rejouable, immédiat, nerveux, varié, et financièrement abordable, il n’a qu’un défaut, celui de sortir peu après Kingdomino, après la réédition de Patchwork et la localisation de Bärenpark, bref à un moment où la compétition graphique et mécanique est très forte entre trop bons concurrents (Rosenberg, Walker-Harding et… Cathala lui-même, excusez du peu). Même si sa discrétion thématique peut naturellement être nuisible pour un jeu familial, comme le fait d’arriver un peu tard, Scarabya a, comme on l’a vu, des arguments à faire valoir, et il serait bien dommage de l’occulter – ou de négliger les concurrents cités.