Voilà une idée tellement simple, tellement évidente qu'on se demande pourquoi :
1/ personne n'y a pensé avant.
2/ ne pas y jouer chaque fois que des amis viennent boire l'apéro.
3/ acheter le jeu.
4/ ne pas faire des championnats.
5/ ne pas faire une émission de télé où de jeunes gens seraient enfermés dans un château...
Shabadabada, c'est dur, surtout en anglais. Je vous jure, ce n'est pas aussi facile que cela en a l'air. En tout cas lors des premières parties. Surtout si vous jouez à 4. Par contre, à plein, et comme d'habitude en faisant des équipes à thème, comme "les garçons contre les filles", c'est succès garanti. Surtout si vous avez des joueurs extravertis...
Même si la règle dit 4 joueurs minimum, j'ai essayé à 2, ce n'est pas très rigolo, mais ça entraîne. J'ai essayé à 4, ça commence à être intéressant. J'ai essayé à 8, et là, ça devient poilant. Messes basses, tentatives de bluff, mensonges, inventions. Qui connaît Nitcha Brertwick , le poète ? Rien n'arrête certains joueurs ! Vivement une partie à 16 !
Maintenant, pourquoi acheter ce jeu qui ne contient que des cartes avec des mots ? Parce que je crois qu'un cadre pousse à jouer. Vous sortez la boîte du sac et vous l'agitez en lançant un "On s'fait une partie !". Et puis, s'il fallait que les auteurs sortent exclusivement des jeux au matériel plus lourd et nous privent de petit plaisir comme "Shabadabada", ce serait dommage. Comme il serait dommage qu'un auteur rajoute des éléments superfétatoires pour que l'on n'ait pas l'impression d'acheter du vent.
Bien sûr on peut se dire que 9 €uros c'est beaucoup pour 54 cartes même pas brillantes, mais c'est quand même moins cher que 16 places de concert pour aller écouter Jean-Pascal et ses amis !
Enfin, je crois que nous allons encore passer de bon moment à chanter comme des fous les vieux tubes de notre jeunesse, car étrangement, ce sont ceux-ci qui reviennent de part chez nous. Si on m'avait dit un jour que je serais heureux de chanter du Carlos, du Annie Cordy ou du Joe Dassin...