Une grosse boite qui sert de terrain de construction, des pièces en plastique à empiler pour faire des gratte-ciels et quelques cartes objectifs à réaliser.
Skyliners est plutôt astucieux (chacun a une vision différente du jeu) assez joli (surtout en fin de partie), très accessible avec un mode base pour les plus jeunes et surtout très rapide (15 minutes la partie).
Il manque de fantaisie pour vraiment passionner les joueurs mais a sa place dans une ludothèque familiale.
Si vous le trouvez à prix raisonnable il mérite sa chance.
A noter des mouettes 'marqueuses de score', originales mais totalement inefficaces et inutiles.
Contrairement à NY 1901, Skyliner à le mérite de vraiment élever ses buildings vers le ciel. Après, ce n est pas le même type de jeu. Ici, il faut construire en essayant de se ménager la meilleure ligne de vue (les grands au fond, les petits devant). Ce que font également les adversaires.
Skyliners pencherait vers le jeu abstrait
La grande particularité de se casse tête et de tenter de visualiser le plateau sous les différents angles de construction, ce que vous voyez, mais aussi ce que voient les autres, tout cela en même temps.
A 4 ça va assez vite. Etre le dernier à jouer peut être pénalisant sur la pose d'antenne.
Une fois la partie de découverte terminée, on vous conseille de jouer en mode « objectif ».
Si on s'acharne moins à bloquer l'autre pour se concentrer sur ses « contrats », la tension est bien au rendez vous.
Le matériel est un peu austère, les mouettes en carton marqueur de points peu pratique, mais le jeu donne en vie d'y revenir.
A creuser
Enfin, à élever ....
Au vue de la couverture, j'ai cru à un jeu familial dans le style Manhattan ou Torres. C'est effectivement simple à installer, très coloré et rapidement expliqué. La partie proprement dite dure un quart d'heure, les actions étant très courtes, et le nombre de tours (environ 10) assez réduit.
Par contre, c'est bigrement tactique ; un jeu de placement très fin et très original, sans hasard à deux (à part les étages neutres qui peuvent favoriser un joueur pour les 3 points du gratte-ciel final), un peu plus chaotique (ou kingmaker) à 3 ou 4. Attendez-vous davantage à une partie de dame avec plateau initial variable qu'à un jeu de construction classique.
Par exemple, une fois posé, un étage n'appartient plus à personne. Les immeubles sont à tout le monde, ce n'est ni un concours de celui qui en possédera le plus, ni de celui qui aura contruit le plus haut. C'est un peu déroutant au premier abord, mais la mécanique est vraiment bien fichue et original pour ce qui s'approche finalement énormément d'un jeu abstrait, mise à part la couche graphique.
Ici on est dans un jeu familial.
Pour moi le plus c'est le côté apprentissage de la vision en 3 dimensions pour les plus jeunes.
Chaque joueur est d'un côté de la boîte de jeu installée au centre et a 5 alignements devant lui. Chaque joueur a donc 5 alignements différents séparés de 90° avec ses 2 voisins. Le but, réussir a voir le plus de building dans ses alignements sur les 5 rangs de profondeur sachant qu'on ne peut voir que les buildings ayant au moins un étage de plus que ceux qui le précède.
Comme les 4 visions ne sont pas les mêmes, le joueur en face de nous a en profondeur exactement l'inverse de notre vue.
Un challenge secret concernera la zone dans laquelle doit à la fin du jeu se trouver le bâtiment le plus élevé.
On peut également programmer en secret à l'avance le nombre d'immeubles que l'on verra dans chacune de ses lignes à la fin du jeu pour scorer plus, chaque carte proposant 4 choix et une carte pour chacun des 5 alignements.
Mes propos vous semblent obscurs, pourtant c'est du simple empilement avec des éléments plastiques pour essayer de dominer la ville en essayant de faire des immeubles de plus en plus élevés à mesure qu'ils s'éloignent en profondeur du joueur.