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Description de la communauté
Dans ce jeu inspiré de la série STARZ, chaque joueur incarne un Dominus luttant pour gagner de l'influence à Rome. Un jeu où la négociation et la traitrise sont reines.
Spartacus, A Game Of Blood And Treachery.
Ou Sagobat, pour les intimes...
La boite comprends: un plateau de jeu représentant l’arène, 4 cartons rectangulaires représentant les lanistas, où seront posés les esclaves, les gladiateurs, les gardes, les denariis (la thune), le compteur de points d’influences. (148 tokens au total)
26 dés, des rouges, des noirs, des bleues, youhou, c’est la fête ! 80 cartes Intrigues, 60 cartes Marché.
Et 4 figurines de gladiateurs (chacune différente).
Les règles sont sur 18 pages, mais avec des belles illustrations/photos de la série, et écrit en gros, avec des exemples, et des schémas. Ce qui fait qu’en 10 minutes, elles sont lues, et expliquées dans le même temps. http://spartacusboardgame.com/howtoplay.aspx
Un bref point sur les photos, source de crainte pour ceux qui ont peur que le jeu ne soit pas beau avec les photos de la série… Tout s’intègre très bien, les photos sont de belles qualités, tout comme le matos, d’ailleurs, et ça ne gâche en rien le jeu.
Le mécanisme est simple et bien huilé (comme les muscles des gladiateurs, mmmmm…). Le but est simple : devenir le lanista le plus influent de Capua, (la ville. Et un lanista, c’est un mec qui entraine des gladiateurs.) en arrivant à 12 points d’influences. L’influence se gagne de plusieurs façons : les capacités spéciales de chaque maison (qui entraine souvent un sacrifice important en terme de ressources, que ce soit de l’or ou des esclaves ou autres), en étant l’hote des jeux, en gagnant des combats lors des jeux, ou en réalisant des intrigues.
Bien sur, si l’influence peut monter facilement, elle descend tout aussi facilement….
4 phases dans 1 tour de jeu, dont 3 actives :
1) L’upkeep (qui n’est pas comptée dans le jeu , ils ne parlent eux que de trois phases)
On releve les cartes qui ont utilisé leurs capacités (on les dé-tap, quoi…), on fait les soins sur les blessés (1d6, 4-5-6 t’es soigné, 2-3 t’es toujours blessé, 1, t’as chopé la gangrène, bravo ! Et tu meurs…) et on paie les frais d’entretiens. Les esclaves rapportent 1 pièces d’or, les gladiateurs en bouffent 1 par gladiateur. Oui, c’est cher, mais ils courent en -presque- liberté, et nourris avec du bon grain !
2) L’intrigue.
Joueurs par joueur, on pioche 3 nouvelles cartes intrigues. On peut poser ses cartes « Scheme », plan, qui ont des effets positifs ou négatif sur soi ou les autres, en termes d’influences, d’or, esclaves, etc..
Pour les contrer, on peut utiliser des gardes (1-2-3 c’est perdu, 4-5-6 c’est contré, dans les deux cas, le garde est perdu) si on est directement visé. Ou bien utilisé des réactions, qui peuvent être utilisés soit pour contrer directement un Scheme, ou bien aussi plus tard dans le jeu, pour contrer des actions ou des effets.
La plupart des marchés et accord se font pendant cette phase.
3) Le Marché
on pose face cachée autant de cartes que de joueurs. On en retourne une, puis les enchères (en or uniquement..) à main cachée commence en simultané. Puis on passe à la deuxième, etc.. Les cartes marchés peuvent être des esclaves, des gladiateurs, ou bien des armes et des pièces d’armure. Certains ont des capacités spéciales.
A la fin des 4 cartes, on refait un tour d’enchère pour savoir qui va être l’Hote des Jeux (celui qui organise le combat). Comme l’Hote gagne 1 point d’influence quoi qu’il se passe, c’est une enchère qui peut monter haut, surtout vers la fin de partie.
4) L’arène.
L’hôte gagne donc 1 point d’influence, et invite deux maisons à envoyer un gladiateur dans l’arène (il peut aussi s’inviter lui-même.). Combat assez simple à base de dés.
On peut aussi poser des paris (de 3 pièces maximum / pari) sur la victoire du premier gladiateur, du deuxième, (1 :1 à chaque fois) parier que le combat finisse sur une blessure, ou sur une décapitation. (2 :1) sur ces deux cas de figure. Au maximum, on peut donc gagner 9 pour une mise de 6, soit 15 denarii à la fin.
Le Dominus (le maître) du gladiateur vainqueur gagne nun point d’influence, on regarde si le survivant meure ou non, avec le pouce vert ou le pouce rouge. Ah non, scusez, pouce en l’air ou pouce en bas. Qui décide ? L’Hote…. Mmm je sens des rouages se mettre en route dans vos cerveaux… D’autant que si l’hote invite une maison, et que celle-ci ne veut ou ne peut envoyer du monde dans l’arene, elle perd un point d’influence….
Et c’est reparti pour un tour. Tout ça, c’est la partie Blood.
La partie Treachery ?
Pour jouer des Schemes ou des réactions, il faut avoir suffisamment de points d’influence, car elles ont un cout. Or, on peut très bien demander de l’aide pour « emprunter » l’influence du voisin . Attention, on ne « paie » pas le cout du scheme en point d’influence. Celle-ci reste à son niveau. C’est juste qu’il faut tant de points d’influence mini pour pouvoir lancer un Scheme. Ex : J’ai 5 points d’influence, je peux donc lancer tous les Schemes qui ont un cout entre 0 et 5, et je peux en jouer autant que je veux. Mais celui à 6 et plus, il me faut le soutien d’un autre Dominus. Et là, on peut se promettre tout ce qu’on veut, s’échanger de l’or ou bien passer des accords…
Mais bien évidemment, on n’est obligé en rien de tenir ses accords…. La seule chose sure à 100% c’est une fois que la phrase « je t’apporte mon soutien sur cette carte d’intrigue » a été prononcée, on ne peut revenir dessus. Tout le reste….bref, encore un jeu où il faut savoir quand tenir sa parole ou non. Bien qu’il sera quasi impossible de tenir une alliance tout au long du jeu, vu que les cibles tournent très vite.
On ne peut échanger ou vendre des cartes intrigues à d’autres joueurs. On peut vendre des esclaves, des gardes ou des gladiateurs aux autres joueurs uniquement lors de la phase de marché. Et on peut donner ou recevoir de l’or n’importe quand.
Nous avons commencé une partie en mode « Quick », qui dure quand même presque 2 heures (mais bon, première partie. Je pense qu’une fois le jeu assimilé, la partie Quick dure 1h30 grosso modo) où tous les lanistas commence à 7 points d’influence. On peut aussi faire commencer à 4, ou 1. Là cela doit durer plus longtemps, et avec beaucoup plus de négociation, à mon sens, puisque dans notre partie, les joueurs n’avaient pas trop besoin des uns ou des autres (mais ils se sont étonnamment bien entendu pour taper conjointement sur celui qui risquait de gagner…).
La partie s’est donc bien déroulée, avec un ou deux fous rires. C’est clairement aussi un jeu d’ambiance, où il faut se mettre dans la peau d’un lanista de l’époque.
Nous avons eu la chance aussi d’avoir la toute première carte du marché, au premier tour, la mise en vente de Spartacus himself. Une bonne grosse brute en fait. Premier combat, il se retrouve contre une esclave….Spartacus arrive au contact, un coup…. Une tête qui tombe. Au final sur 6 combats, 3 décapitations (bon…3 esclaves…), 2 blessés et un seul vaincu. Par contre, le peuple devait être assoiffée de sang, car les vaincus ont toujours été mis à mort. Je pense que les Dominus n’ont pas eu le réflexe de convaincre l’Hote de lever le pouce en échange de quelques pièces…
Les deux derniers tours, où trois lanista étaient à 11 points sur douze, ont été très intenses, à base de revirements assez intenses.
Mais un jeu qui procure des sensations, même quand on le regarde !
En janvier ou février 2013 sort l’extension, qui ajoute deux nouvelles maisons (mais qui ne modifie par le nombre de joueurs, je crois), de nouvelles cartes, et surtout, surtout… la possiblité de faire des combats à 4 dans l’arène ! (là où pour le moment, ce sont des combats un contre un.) Je vous laisse imaginer à quel point cela va intimement meler Blood…..and Treachery !