Pour dénicher une boîte presque intacte de ce jeu, en anglais, dans une boutique de province oubliée des dieux, il a fallu des efforts…
Le résultat ? J’avais craqué sur « Hannibal », je suis à demi convaincue seulement pour Successors. Sans doute la période est-elle moins connue… Et la VO n’arrange rien. La présentation générale est aussi moins belle. Cependant, il s’en passe, des aventures ! Et à 3 ou 4, encore !
Ce qui gêne, par rapport à Hannibal, c’est l’absence de cartes de Bataille (du moins en VO), mais aussi (et surtout) le très faible nombre d’unités disponibles et le résultat des batailles : TOUTES les unités vaincues sont hors course pour un tour entier ! Du coup, une seule défaite suffit à laisser un empire entier démuni de troupes, ce qui est rageant et trop hasardeux…
Après quelques parties, j’ai en commun accord avec les usurpateurs, mes adversaires, adapté le système de recrutement à celui d’Hannibal, en y adjoignant l’attrition selon le nombre de tours de bataille et selon la déroute. Eh bien, ça fonctionne bien mieux, je trouve.
L’autre petit défaut est le grand nombre de petites règles annexes (succession, corps d’Alexandre, cités grecques, points de victoire éparpillés…). Ceci étant, un certain nombre d’objectifs sont limités à certaines zones, et les empires ne sont pas si grands : chacun a sa propre affaire en cours…
Même si ce n’est plus tout à fait le jeu original auquel je joue, Successors reste très bon tout en atteignant l’extrême limite de complexité de ce que je peux supporter avant de m’enfuir en hurlant.