(aucun indice dévoilé ici)
Après une sympathique, quoiqu'un peu légère, enquête de mise en bouche, il était temps de rentrer dans le vif du sujet avec ce deuxième épisode.
Ce cas Marcy est destiné aux fan boys...les clins d'oeil à des illustres ancêtres sont présents, façon « oeuf de pâques ». Amusant.
Si l'aventure proposée est un cran au dessus de la première (Il va alloir être un peu plus fin), on comprend hélas vite ce qu'il en est, tant ce scénario est référencé. Et ça en reste là, l'aventure ne dépasse pas le modèle dont elle s'inspire et nous balade en terrain ultra connu malgré un petit plus bien imaginé.
Times Stories me faisait rêver avec un concept que je croyais franchement plus poussé qu'un simple « vous vous retrouvez en telle année ». L'exercice temporel n 'est en aucun cas exploité. « Mais si, c 'est trop délire, y a une K7 !!!uhuh trop 90s!!! »
Sur cet épisode 2, le thème est réchauffé et tente de ratisser un large public en jouant la facilité. Avec ce concept temporel, il y a pourtant à faire.
Avec Times Stories, Space Cowboy a pris un certain risque mais après 2 opus, il apparaît que CE JEU , qui n'est pas mauvais, MANQUE TOUT SIMPLEMENT DE PERSONNALITE.
Il emprunte, copie, assemble mais ne propose rien d'autre que du connu (par peur de perdre des joueurs en sortant trop des sentiers balisés?).
Sans relancer le débat, je continue à trouver qu'une boîte à moitié vide (ou pleine) à 25e est trop chère.
Après deux affaires, certes, plaisantes, mais manquant cruellement de profondeur, se dessine un jeu qui, une fois de plus chez Space cowboy, nous a fait croire à l'exceptionnel pour finalement nous offrir un produit honnête. (est ce suffisant?); Personnellement, j'attendais le champagne, je me retrouve avec du Champomy.
Cher Bob, je démissionne, moi aussi, de votre entreprise temporelle. Elle a certes de beaux bureaux mais manque d'ambition. Je ne me vois pas chez vous dans dix ans. Je pars me consacrer à mon potager et, avec mes 5 euros de vente de mes courgettes, j'irais boire un café avec mr Sherlock Holmes qui, niveau récit palpitant, en connaît un rayon, et sans artifice pseudo technologique