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Boîte du jeu : Ticket To Ride : Northern Lights

Ticket To Ride : Northern Lights

settingsAlan R. Moon
brushJulien Delval
home_workDays of Wonder
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Nombre de joueurs :2-5
Age :8 ans et +
Durée de partie :60 min
Langues :Français
    8

    Images & vidéos

      Les avis

      • boîte du jeu : Ticket To Ride : Northern LightsTicket To Ride : Northern Lights : Aurora Borealis
        Northern Lights aka Aurores Boréales n'est absoument pas un must-have de la gamme (scoop, aucune boite n'est un must-have) mais il me paraissait intéressant d'en parler puisque l'auteur, **Alan R. Moon**, a pu pour la première fois retravailler son design et modifier une carte qu'il avait créée dans le passé. Comme les deux cartes, **Scandinavie** et **Aurores Boréales**, ont été destinées au même public je me permets tout de même de faire un comparatif. La première, parue en 2008, était dans la lignée des opus précédents, avec un niveau d'interaction assez élevé et avec de nombreuses zones *couperet* sur la côte norvégienne, un bel entonnoir à Tornio en Finlande, et une zone de forte densité entre Oslo et Stockholm. Je ne sais pas si les contraintes du plateau vertical a scellé le sort de la version 4/5 joueurs à l'époque (la boite originale est réservée à 2/3 joueurs) mais la Scandinavie présentait également des limitations sur les possibilités de créativité dans la construction du chemin le plus long, ce qui a peut-être incité à l'utilisation du bonus Globetrotter. Dans la nouvelle carte, exit les contraintes de couleur à l'Est, exit la longue ligne droite à 9 espaces entre Mourmansk et Lieksa, exit les embouteillages. Plutôt que de chercher à dupliquer les sensations de jeu, **Alan R. Moon** a donc repris le squelette original du plateau original et l'a, dans un sens, modernisé. Alors j'utilise "modernisé" comme "prise en compte des préférences actuelles du marché du jeu" plutôt qu'une amélioration. Ne nous détrompons pas : les designs sont toujours orientés vers l'interaction et, parmi les derniers plateaux (France, Old West, Pennsylvanie, et même Japon), l'interaction est bien présente. On pourra noter qu'avec d'autres, telle la Pologne ou l'Italie, on pourra se laisser un peu plus porté par le jeu. L'un des attraits sur la version USA des Aventuriers du Rail était l'association des couleurs à des tronçons clairement identifiés. Jaunes et Verts ? Soit il a du Centre, soit il part de Seattle. Noirs et Rouges ? On dirait le Sud. Blanc et Jaunes ? Ouest. Avec des intérêts convergents, les joueurs sentaient le souffle des adversaires dans leur cou. Avec la multiplication des routes à faible nombre d'espaces, cette dimension a disparu. Contrainte de terrain de jeu ? Choix de design ? Je ne le sais pas. Je trouve néanmoins, et c'est une préférence personnelle, que la tension baisse d'un ou deux crans. **A l'interaction intentionnelle se substitute une interaction situationnelle**, où la pioche de cartes ne revèlera les intentions adverses qu'au coup par coup. Est-ce que la volonté d'intégrer des bonus variables est venue à cause de la configuration du plateau ? Ou celui-ci, émaillé de petites routes et d'escales dans de nombreux pays a lui-même défini le besoin d'avoir ces 12 cartes Bonus ? Nous retrouvons donc **un élément de variabilité**, ce concept tant à la mode, avec ces Bonus qui multiplient les façons de scorer **sans vraiment impacter nos stratégies de gestion de main, ni pousser la prise de risque,** les élements phares du jeu. A 5 joueurs, et sûrement à 3, la tension au niveau des connexions est bien présente. Elles ne seront qu'un fait de jeu à considérer sur le moment, plutôt qu'un déclencheur d'émotions ou la résultante d'un choix de la part d'un des conducteurs de train autour de la table. Aurores Boréales nous donnent l'occasion d'explorer les confins de la Scandinavie en train touristique, plutôt que les montagnes russes avec le Père Noël en pilote de la carte originale.

        Sysyphus

        13/07/2024

        8
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