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Tous les avis pour : Trafalgar (2007)
La grande victoire de l'amiral Nelson
Faire une partie de Trafalgar en 2010 : Anachronique me direz-vous ? Eh bien, par nostalgie, l'envie nous a pris de ressortir ce vénérable ancêtre. Une superbe reproduction d'une peinture provenant du musée de la marine de Paris orne la boite et nous met immédiatement dans l'ambiance : Ca va sentir la poudre, la mitraille va pleuvoir comme la grêle et les ponts des navires vont rougir du sang des malheureux des deux camps. Le matériel est impressionnant pour l'époque : les navires en plastique bien détaillés et équipés de gréements amovibles où flotte les couleurs des protagonistes sont accompagnées de cartes reprenant le profil de ces mêmes navires où l'on place les bordées de canons. Deux frégates, rapides mais moins puissantes et deux bâtiments de ligne composent chacune des flottes. Un beau plateau de jeu reprend les ports de départ (Cadiz et Gibraltar) et le détroit qui est agrémenté de quelques îles et autres hauts-fond. Une rose des vents équipée d'une flèche mobile permet d'indiquer le sens actuel du vent. Il existe deux façons de gagner : - Détruire la flotte ennemie ou l'amoindrir au point de la dominer à 3 ou 4 contre 1 - Voler le drapeau de l'ennemi dans son port et le ramener dans le sien. Les flottilles quittent leur port d'attache et l'affrontement commence. On s'observe, on cherche le meilleur angle d'attaque en fonction du sens actuel du vent. Puis l'un des protagonistes se lance et la mêlée mortelle débute : les navires tirent de toutes leurs pièces tantôt sur les voiles pour immobiliser l'adversaire, tantôt sur les canons pour le rendre inoffensif. Rapidement, des carcasses meurtries, démâtées et fumantes ne flotte plus que par pur hasard. Notre partie donnera sans doute lieu à un litige historique de plus entre français et anglais sur le vainqueur de la partie. En effet, pendant que les navires britanniques coulaient consciencieusement les ¾ de la flotte franco-espagnole, la dernière frégate française, l'Intrépide, rentrait au port de Cadiz intacte avec les couleurs anglaises à son bord. L'histoire ne dit pas si, dans cette version de la bataille, l'amiral Nelson a survécu... Un jeu qui n'a pas son pareil contemporain.

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03/04/2010

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canonniers, à vos pièces !
J'y peux rien : les fidèles lecteurs de mes avis - si, si, il y en a - le savent : j'ai un faible pour les jeux de mon enfance. J'ai joué des dizaines de parties à Trafalgar et j'en garde un merveilleux souvenir : bim, je te détruit la grand'voile, bam, je te fais sauter une pièce d'artillerie et boum, je te coule ton raffiot. Ca vaut certainement pas 5/5 tout ca, mais tant pis !

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08/11/2008

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