Le matériel horrible ne nous a pas empêché à plusieurs reprises (dernière partie hier à 4, tous ont aimé) de nous régaler avec l'ingéniosité "kramérienne" des mécanismes (donc simples mais terriblement vicieux notamment avec la nécessité de contracter des emprunts sans cesse au début et de devoir les rembourser au + vite).
Des choix cornéliens à chaque tour, du pourrissage très méchant vraiment jubilatoire (surtout quand on bousille un hôtel d'un adversaire ou qu'on fait perdre 16 mio sur la valeur d'une usine...).
Bref un excellent ancien jeu qui nous prouve qu'il n'est pas nécessaire de se jeter sur toutes les nouveautés du moment (parfois à la valeur largement surfaite par des copinages douteux (!)pour passer un bon moment ludique...
Tycoon est un jeu aux mécanismes simples: vous devez construire hotels et usines dans certaines grandes villes du monde, mais pour cela, il faut vous y rendre... en avion privé, siouplé.
Dès qu'un joueur a construit toute sa série d'hôtel, la manche prend fin et arrivent les $ tant attendus. On gagne des brouzoufs selon trois décomptes: un selon le nombre de villes dans lequel vous avez au moins un hôtel, un décompte par ville (la majorité d'hôtels dans une ville est prise en compte) et le dernier sur les usines.
Evidemment, vous êtes rapidement à cours de cash et devez vous endetter, mais, comme à Brass, cela vaut le coup.
Quelques coups de pute bien sentis et une bonne gestion de vos déplacements vous amèneront à la victoire. ça tombe bien: ma société a décidé de réduire les frais de déplacement: c'est vous dire si j'ai l'expérience.
Un jeu qui a tout du lourd (une boîte laaaaarge et et matos hyper moche), mais par sa simplicité est assez fluide, même si notre première partie a été plombée par des règles à la traduction approximative.
J'aime bien. Tycoon change des simulations qui se prennent au sérieux: l'accent est mis sur quelques points clés uniquement et cela suffit largement pour des parties diverses. Certains regretteront la mocheté du matériel (de la boîte aux cartes, mais la jouabilité du jeu n'en souffre pas.
Très bon, donc.
Voilà un jeu avec un look année 70, on joue le role d'un homme d'affaire qui parcoure le monde pour construire des hotels et des usines.
Pour cela on doit acheter des billets d'avion au meilleurs prix mais attention comme dans tout bon jeu , on est toujours en manque d'argent. Donc on doit calculer au plus juste pour ne par crouler sous les dettes et s'assurer de bons revenus.
On notera un petit élément de chance dans le tirage des billets d'avions mais tout le reste est du très bon cru de Wolfang Kramer.
Avec une règle facile à expliquer, ce jeu est à découvrir mais si vous ne le trouvez plus , vous pouvez toujours vous tournez sur la nouvelle version El capitan....
Contexte : 3 parties jouées
Points positifs :
- le mécanisme global du jeu est plaisant et réaliste (on se déplace dans les villes pour construire)
- le principe de majorité sur des villes de rapport investissement/point différent
Points négatifs :
- on a du mal à le faire essayer vu la boite peu accueuillante
- le tirage des cartes influe évidemment, peut être un peu trop
- le coût trop éléve des vols réguliers
Voila un de mes préférés jeux... On est dans le jeu allemand d'école, des majorités à avoir sur différents zones du plateau, une répartition équilibrée nécessaire, un développement poussé local nécessaire également...
Bref, il faut être présent sur tous les fronts, et gagner de l'argent.
La règle s'explique en quelques minutes, tout le monde peut la comprendre, et après, chacun gère sa partie comme il le souhaite, en suivant sa stratégie, et en effectuant quelques coups tactiques pour contrer les adversaires.
Alors, au début, on se regarde en se demandant combien vont emprunter les autres pour faire leur partie, car si on manque d'argent, on doit perdre un tour et rentrer à sa banque.
Pire, quand on part de sa banque, on doit prendre un vol *coûteux* pour retourner dans une des 9 villes du plateau.
Moi, le début de partie, je distribue 2 cartes de vol *coûteux* aux joueurs, ils en choisissent une des deux au moment où ils veulent quitter leur banque et la paie. Ce sera leur ville de départ. S'ils préfèrent prendre une des deux destinations visibles, ils peuvent également.