Des choix réels, des petites combos, du serrage de fesses, de l'interaction et de l'aléa, qui, pour que la pilule passe, incite à limiter le jeu à deux joueurs où alors il parvient réellement à plaire.
Fin de l'allusion à la colonne de terre.
Ici, les dés sont coeur de ce jeu, mais pas que.
Ils détermineront le choix & l'importance de nos actions & de nos cartes. Alors avec des dés, on pense souvent au hasard qu'il apporte avec lui, mais puisqu'on n'en utilise qu'un seul à chaque tour, il y a de quoi maîtriser son jeu & sinon, au pire, il faut s'adapter &, Ô miracle -enfin, cela dépend de quelle religion vous êtes- le jeu permet cette adaptabilité.
Mes quelques premières parties à tâtons n'ont pas été des plus enthousiasmantes comme certains jeux peuvent le faire & ce même dès la lecture des règles. Toutefois, à force d'y revenir, le jeu devient de plus en plus plaisant & se laisse finalement dompter. On sentait bien qu'il cachait des choses intéressantes, le tout c'était de se donner, & à lui aussi, une chance de les trouver.
Quelques petits détails de règles, voire micro-règles, peuvent faire plisser des yeux, c'est facile d'y passer à côté au début, mais le jeu reste beau & plaisant malgré tout.
Ayant conservé de bons souvenirs de Un monde sans fin, un peu moins des Piliers de la terre, j'étais vraiment curieux de voir ce qu'allait donner cette Colonne de feu proposée par Michael Rieneck, surtout que j'étais en train de lire le roman de Ken Follett. C'est bien sympathique de retrouver en jeu des personnages dont on lit les aventures par ailleurs et à chaque fois, je me demande quelles caractéristiques de l'intrigue vont être retenues pour rester fidèle au roman.
A l'ouverture de la boite, j'ai remarqué immédiatement l'élégant plateau illustré par Michael Menzel (non, je ne fais pas partie des allergiques à son style graphique) ainsi que les petits pions en bois très sympa ; J'ai eu la surprise de reconnaître, en passant en revue les cartes, quelques figures du livre telles que je me les imaginais. A la lecture des règles, les mécanismes du jeu, fondés sur une gestion de dés, de placements parfois agressifs et de choix religieux stimulent tout de suite l'imagination car on pensent rapidement aux options "fourbesques" pour placer vos adversaires dans l’embarras. Comme dans le roman, la rivalité entre les catholiques et les protestants joue un rôle important et il vous faudra parfois changer de camp. J'étais bien attiré par ce thème peu abordé dans des jeux de ce calibre.
Une colonne de feu avait donc des aspects séduisants, seulement voilà : J'ai vite réalisé qu'il entrait dans la catégorie de ces jeux plus légers dans la pratique qu'on pourrait le penser au prime abord. En fait, on découvre qu'on doit faire surtout des choix opportunistes avec quelques possibilités de négociation mais cela reste limité. La part d'aléatoire (plus sur l'apparition des cartes que les résultats des dés) a fait tiquer certains de mes compagnons de jeux et parfois à juste titre je le reconnais. A part sur la piste de score, j'avais pas de sentiment de progression, de montée en puissance, mais plutôt une impression de répétitivité des actions pour rester dans le coup. Rien est consolidable, c'est même assez chaotique. Evidemment, on peut y trouver son compte, mais je m'attendais pas à un déroulé aussi tactique et surtout aléatoire .
Et puis il y a une condition de fin de partie à laquelle j'accroche pas toujours, c'est le genre « le premier à atteindre x points gagne ou provoque le dernier tour », surtout si cela ne colle pas avec l'ensemble et c'est bien le cas ici : On comprend pas pourquoi le jeu s'arrête de cette manière, à part pour une raison mécanique (fallait bien fixer une fin quoi...) ; C'est toute la limite d'un l'habillage thématique qui manque d'épaisseur avec une fin artificielle, malgré quelques idées intéressantes comme par exemple une déclinaison du système roue d'actions. Je m'attendais pas à retrouver les cohérences d'un jeu d'Histoire, mais quand même...
Aussi, après 4 ou 5 parties (je ne sais plus) j'ai fini par revendre ma boite. A ce moment là, je traversais une période de quelques achats pas bien inspirés : Une colonne de feu était l'un d'entre eux, avec le Merlin de S. Feld et... M. Rieneck. C'est dommage, je souhaitais peut-être un peu trop retrouver des mécanismes aussi accrocheurs que dans Un monde sans fin ou encore un thème mieux exploité. Une colonne de feu est pour moi un jeu qui oscille entre le moyen et... le très moyen, un peu à l'image du roman d'ailleurs avec des personnages peu nuancés et une fin sans grande surprise. On m'a offert "Le crépuscule et l'aube" pour Noël... vous croyez qu'un nouveau jeu va suivre ?
Troisième épisode de la saga de Ken Follet (Piliers de la terre / Un monde sans fin , a priori en phase de réédition ), ce nouvel épisode s'attache au commerce et à la religion. Mickael Rieneck, l'auteur de "Cuba" et des deux précédents opus se charge de l'adaptation.
Un superbe plateau (et bon matériel. Un bon point pour ce thermo en forme de rosace) représente les 4 villes avec lesquelles il faudra commercer. Il y a de bonnes idées dans ce jeu: on lance ses dés de couleurs correspondant à une ville précise (blanc = Angleterre), on attribue un dé à un personnage de la même couleur qui fournira ressource ou action jusqu' à ce que le dé "meurt" puisque sa valeur baisse de 1 à chaque tour. On construit sur la ville du personnage (chaque ville a son paquet de personnages). Subtilité: chaque perso amène avec lui un jeton de religion : protestant ou catholique (ou neutre). Quand il y en a 4 dans une ville c'est la guerre. Si vous êtes du côté de la religion majoritaire vous marquez des points, sinon vous dégagez. Dans ce cas impossible de commercer si vous n'avez plus de maison dans la ville.
On peut aussi vendre / acheter/ prendre des bonus en se déplaçant, toujours avec la couleur des dés sur une roue d'actions.
Plein de bonnes idées donc dans ce jeu plutôt abstrait. Il y a peu d'interaction, malgré “l’équilibre de la terreur”de la guerre de religion (tout le monde peut être de la même religion et minimiser cet aspect du jeu), on fait sa popote dans son coin.
Le jeu, suivant les parties, arrive à être brillant ou bancal (chance des dés sur certains personnages, combo qui tuent), voire un tantinet répétitif. On sent la puissance ludique sous-jacente du jeu qui oscille entre chance (le mauvais évènement, le tirage du dé, la pioche des personnages) le retour de bâton imprévu (le super combo vous bloque les dés un peu trop longtemps vous empêchant d'évoluer) et l’opportunisme omniprésent.
La phase de vente des ressources, sorte de "pick up & delivery" déguisé est la plus utile du jeu puisqu'on y gagne des points mais la moins passionnante comparée à la roue des actions ou l'achat des personnages.
On félicite l’auteur de ne pas avoir copié ses autres jeux, mais force est de constater qu’il livre ici un jeu imparfait. Imparfait mais qui intrigue et donne envie d’approfondir afin de se faire une réelle idée. Ca devient rare d'avoir envie d'approfondir et celui-ci vaut le coup d'être essayé. Mais j'avoue qu'au bout du compte, l'auteur ne sera pas parvenu (obligation du cahier des charges lié au roman ?) à agencer parfaitement tous ces mécanismes. On reste sur notre faim avec des parties inégales.
Ken Follet trouve que ce Colonne de feu est le meilleur de la série.
Pas nous. Mais on y revient quand même, allez comprendre ?
Jeu de développement ( course aussi) agréable sans prise de tête. Comment développer son petit commerce sur fond de guerre religieuse ! j'aime bien le coté "je retourne ma veste" (religion) dans mon intérêt économique ! ...Si non vos commerces passeront un sale quart d'heure. Choisissez bien vos relations !!
Les illustrations sont très sympas (michael menzel !! ) et la qualité du matos est très bonne !
immersif et conviviale.
Un coté mécanique, qui à la longue peux vite vous lasser.
(1 partie jouée à 4 joueurs)
J'aime beaucoup cette trilogie basée sur les livres de Ken Folett, la passerelle entre bouquins et "véritables" jeux d'auteur est très agréable.
Dans ce troisième titre (après les piliers de la terre et un monde sans fin), on retrouve un des deux auteurs et toujours ce bon vieux Menzel aux pinceaux. Du coup, le jeu est très cohérent dans la série au point de vue ambiance et mécanismes.
Notamment, il s'agit là aussi d'un jeu où l'opportunisme tient une grande place. Il faut vite adapter ses choix en fonction des changements que l'on croit voir se dessiner, et c'est très agréable de réussir à le faire, de tirer son épingle du jeu, de faire le bon choix au bon moment.
La mécanique basée sur les dés fonctionne très bien et est aussi intuitive qu'originale, et surtout il n'y a pas en soi de "mauvais jet " qui condamnerai absolument un tour de jeu, il y a toujours quelque chose à faire avec ce que l'on obtient.
Les règles sont assez limpides dans leur rédaction, mais il est vrai que certaines "règles complémentaires" précisées en fin de livret peuvent vite être oubliées et auraient mérités un rappel sous forme d'aide de jeu, par exemple.
le matériel est assez sobre et efficace, pas vraiment de fioritures, bref, à l'allemande, comme ils disent.
Je n'ai pas lu le bouquin avant de jouer du coup je ne pourrais pas dire si le thème est respecté, mais je ne pense pas non plus que ce soit déterminant pour apprécier ou non le jeu.
( Cet avis sera peut être édité après d'autres parties, notamment à deux joueurs. )
Les + :
Règles simples
Matériel très réussi
Parties rapides, fluides et tendues
L’utilisation originale des dés
La roue d’action (présente à chaque fois mais pourtant différente)
Toutes les configurations de joueurs fonctionnent
Rejouabilité grâce à la variété des cartes évènements
Les - :
Règle confuse (pas évident de trouver la réponse à sa question rapidement)
Difficile d’être le seul représentant d’une religion contre tous les autres (d’autant plus difficile lorsqu’ils sont nombreux).
Pourquoi le premier joueur ne change pas à chaque tour ?
Opportunisme un peu trop important
Donc :
La configuration à 4 est à éviter (ou alors, il faut donner plus de points de victoire lorsqu’un joueur est le seul représentant d’une religion pour équilibrer le jeu. Par exemple ; donner autant de points de victoire que d’adversaires).
Avec la sortie en simultané du livre et du jeu, j’ai pour la première fois joué au jeu sans avoir lu le livre. Il est donc difficile pour moi de dire si le jeu respecte l’histoire mais on peut imaginer que oui en connaissant les 2 autres opus. Un monde sans fin reste mon jeu préféré dans la trilogie.
C'est un jeu avec une jolie mécanique apportée par les ďés qui permettent plusieurs actions et surtout des benefices pendant plusieurs tours de jeu mais attention la guerre aux points de victoires ressemble à de la conquête de régions et d'influence
cela faisait longtemps que je n'avais pas acheté un jeu iello et j'avoue que cela me manquais, qualité du matériel et des jeux c'est souvent ce quel'on retrouve chez cet editeur (j'ai d'ailleurs aussi commandé bunny kingdom).
Alors que vaut cette colonnade brulante ?
le matériel est de qualité, de beaux pions epais, des dés de qualités, des illustrations superbes, rien a dire sur tout cela, on a meme droit à un termaformage ... classe, cela se complique quant on prends la regle du jeu.
Je pensais que iello etait assez mature en jeu de société pour nous proposé une regle de qualité or ici ca n'est pas le cas, il y a des incohérences dans la règles, ici on dit blanc puis noir (regarder le paragraphe sur la vente de marchandises, ou sur la possibilité de bouger des jetons religions et dites moi si c'est clair ???):
exemple :
'Le joueur peut ajouter ou retirer le pion Religion
représenté dans le pays de son choix. Sur les cartes
Personnage, les deux symboles sont représentés. Dans
ce cas, le joueur choisit lui-même le pion Religion.'
????
bref une notice mauvaise, pas aéré, avec des gros placards a lire sans exemple, puis des exemples sur des trucs simples, pas d'indexe.
de plus pas d'aides de jeu pour les icones des cartes, pour un jeu a 40e cela aurait été bien quant meme, une micro aide de jeu qui oublie l'utilisation des points de victoire (possibilité de sacrifier des points pour avoir certains avantages). bref nul ...
bon et le jeu ?
l'utilisation des dés est vraiment malin et bien trouvé, ils sont utilisés pour donner une durée à l'utilisation d'une carte personnage, de plus leur couleur permets de choisir le lieu oû prendre la carte perso ou d'utiliser la piste des actions qui permets de vendre ses marchandises et d'avoir des actions particulières. c'est malin et vraiment original.
De plus le jeu nous permets de nous positionner en temps que catholique ou protestant et de bénéficier des avantages de l'une ou l'autres des religions pour tirer le meilleur partie de ce qui se passe sur le plateau de jeu, et la aussi c'est malin.
et est ce ce que tout cela fonctionne ?
et bien chez nous pas vraiment parce que le jeu est fait principalement d'opportunité pas vraiment de stratégie, de plus le theme n'est pas tres present a part les fameuses cartes catholiques ou protestants (mais cet avantage n'est pas assez poussé) , que le jeu est simple sur le fonds mais pas profonds.
Je trouve qu'il manque quelque chose a ce jeu pour bien fonctionné, je ne sais pas quoi.
Alors attention il n'est pas mauvais et si vous avez aimé le roman peut etre que vous le trouverai genial mais en tant que jeu pur et dur, il est interessant mais pas indispensable, les actions se fonds de facons mecanique, opportuniste.
je ne sais pas comment expliqué mon sentiment sur ce jeu comme si il manquait une profondeur de jeu, une plus grande complexité par rapport aux religions
si vous avez l'occassion d'essayer faite le pour voire si ce jeu vous convient (grace a la mécanique des dés) pour moi ca n'a pas été le cas meme si l'ensemble de la partie n'a pas été un chemin de croix et est resté relativement agréable, mais pour 40e je pense qu'il y a beaucoup mieux.
L'histoire des dés est plaisante, de même que la religion après j'ai moins été inspiré par la piste ou par les événements identiques dans chaque paquet.
j'ai trouvé les stratégies un peu réduites.
J'aurais préféré un jeu un peu plus asymétrique.A retenter.
Bon, à par la victoire, j ai trouvé que le jeu manquait un peu de rythme.
la rivalite entre les protestants et les catholiques doit être entretenu pour ajouter un peu de piment.
C est un jeu d opportunité, normal vous avez la possibilité de changer de religion comme à la grande époque du bon roi henry IV, cela m’a particulièrement plus, juste avant un petit conflit religieux, hop vous basculez du côté des vainqueurs, quelle saveur.
Donc moment plaisant, mais pas geniallissime, mais bon j ai gagné !