Le but est d'être le premier à réussir 3 missions humanitaires dans 3 pays différents.
Le plateau représente 2 circuits: un circuit extérieur pour la collecte des nécessités de la mission, et un circuit intérieur pour la réalisation de la mission.
Chaque joueur reçoit une carte Mission, 1 fiche Convoi indiquant les éléments à réunir en fonction de la mission, 1 carte Solidarité, 3 pions Coordinateurs (2 sont placés au départ du circuit extérieur, le troisième sur le circuit intérieur).
Chacun joue durant le temps d'écoulement d'un sablier. A chaque tour, le joueur lance le dé et avance dans le sens qu'il désire; si son pion arrive sur une case d'un élément qu'il doit recueillir, il prend cet élément; sinon il annonce "Je donne" et peut céder cet élément contre une carte Solidarité au joueur qui en a besoin pour sa propre mission.
Si le pion arrive sur une case Solidarité, il tire une carte correspondante.
Lorsque tous les éléments sont réunis, le joueur doit placer un coordinateur sur la case Aéroport pour l'envoi du matériel; il prend une nouvelle carte Mission et remet ses 2 coordinateurs sur la case départ, le troisième entre alors en jeu sur le terrain. Celui-ci avance sur le circuit intérieur lorsqu'un des hommes du circuit extérieur arrive sur une case Intervention (ceci d'autant de cases que le chiffre du déplacement du confrère).
Ainsi chaque joueur jouera au mieux de ses intérêts sur les 2 circuits pour conclure une mission sur le terrain et mettre sur pieds une autre mission.
Le premier qui boucle 3 missions est désigné le meilleur chef.
Urgence est un jeu qui avait contracté à l’époque de sa sortie le virus très virulent et très répandu du jeu de l’oie. On jette le dé et on avance sur un plateau en subissant les événements des cases.
Heureusement quelques idées novatrices contribuent à faire passer la pilule et à injecter même un semblant de vaccin tant soit peu efficace pour réduire les effets de la maladie.
Les joueurs lancent le dé et peuvent évoluer sur le plateau durant la durée d’un sablier. Le stress engendré par le temps limité est plutôt bénéfique à l’ambiance. Les joueurs disposent de 2 pions que l’on peut faire avancer dans 2 directions différentes sur le plateau. Cela permet aux joueurs attentifs, anticipateurs et vifs de réduire la dose importante de hasard que comporte ce jeu.
Le challenge est néanmoins peu motivant. On en est réduit à faire vite et à lancer les dés de façon répétitive.
Le thème original et la présentation agréable n'ont pas suffit à guérir le jeu de sa terrible maladie...
Des efforts louables mais peu efficaces font d’Urgence un jeu de l’oie à peine déguisé qui peine à se démarquer des multiples et fades éditions de son époque.
jeu que j'ai recu il y a de ca un paquet de temps et qui s'est fait ensevelir sous la poussière...
j'ai jamais trop aimé ce jeu et le côté "boite de jeu avec un message dedans" me rébarbe un peu.
à l'époque (il y a 12 ans) il me paraissait bien mais là...
J'ai beaucoup joué à ce jeu étant enfant. Ce jeu fait partie de ces jeux qui veulent faire passer un message sans vraiment apporter un fort intérêt.
Ce jeu est assez simple.
On ne se moque pas du joueur mais le jeu est vraiment destiné aux enfants mais pas tous disons entre 10 et 14 ans. Je ne sais s'il est encore édité mais rien ne sert de se l'arracher.
Un jeu de plateau où il faut être rapide pour mettre ses actions en place. Un sablier symbolise votre tour de jeu. Rapide, un peu stressant, ce jeu conviendra à toutes la famille.
Kouynemum dit: vous feriez quoi vous en priorité ?!
Ben j'attendrai le jugement dernier et je verrai bien si je peux enfin faire un Et si ? correct pour une fois dans ma (non-)vie !
P.S. : J'adore le commentaire qu'a laissé Sp3ud sur le lien de Miss K !
Ben, ça ne m'aide guère ... (j'aurais eu tendance à cliquer sur le numéro de la question mais peut pas).
Edit : un jour, faudra que je réapprenne à compter jusqu'à 42...
arthemix dit: Hélas, il en est ici comme dans les médias, le débat porte tout naturellement sur les trucs anecdotiques plutot que sur le fond.
Je ne vous jette pas la pierre (surtout que j'aurais certainement fait comme vous, et que je n'aurais pas du rajouter mon PS), mais ce post n'a pas été créé pour discuter si oui ou non, il faut interdire les groupes de rap qui ont un discours violent. Le but était d'essayer de prendre un peu de recul par rapport aux événements, et de réfléchir sur ce qui en est la cause...
Jack Ralite dit: Ce regard divise. Il est porteur de toutes les exclusions: exclusion de l'école des élèves « à problème », exclusion de la cité des familles « à problème », stigmatisation dans la ville des quartiers « à problème », comme si la crise de l'école, les difficultés de vie dans une cité, le développement de la toxicomanie ou la délinquance pouvaient se résoudre par la désignation de quelques coupables, voire de quelques boucs émissaires. Ce regard porte donc la peur, plus encore que la pitié. Du côté de ceux qu'il décrit, il alimente le ressentiment parfois la haine, et cette quête amère d'exister contre l'autre, quête où la violence aveugle est plus souvent au rendez-vous que la libération humaine.
une des analyses que j'ai entendue et que je trouve intéressante est un parallèle entre le phénomène actuel et ce qui s'est passé au XIXe siècle avec les émeutes de mineurs :
-marginalisation des populations ouvrières dans des cités
-peur à l'égard de cette population jugée par nature dangereuse et porteuse de délinquance
-grèves et mouvements durs allant jusqu'à la destruction de la mine.
en d'autres termes quand on ne laisse aux individus aucun autre choix, ils se produit des mouvements radicaux de vraie anarchie spontanée : destruction de l'outil de production et/ou de tout se qui représente l'ordre social et l'état....
sans doute peut-on regretter de ce point de vue la lente dissolution du PCF dans les banlieues que rien n'a remplacé : militants de terrain et municipalités "rouges" ont fait du vrai travail de fond sur les équipements socio-culturels, sportifs...
je ne sais pas qui a pris le relais...