Grâce à ce wargame, on peut refaire toute la campagnes de Belgique du 15 au 23 juin 1815, incluant des scénarios où on jouera simultanément les batailles des quatre bras et de Ligny, ou celle de Wavre et de Waterloo.
Les cartes sont magnifiques et claires (mais très grande, prévoir une table de ping pong), les pions colorés, pratiques et historiques. La campagne commence avec l'entrée des français en Belgique, les troupes Prussienne sont à Fleurus, les anglais loin vers Bruxelles: ça sent l'odeur de poudre et c'est bon. Les règles de commandement sont simples et réalistes et le français à l'avantages d'avoir des commandants capablent de prises l'initiative qui doivent amener la décision. Point faible du jeu: Les pas de perte se comptabilisent avec des pions avec des chiffres que l'on ajoute au fur et à mesure de la bataille...autant dire que le 20 juin 1815, il y a autant de pions avec les pas de perte que de troupes! Autre problème, moins grave celui-ci: la campagne en elle-même: Le français voit les déplacements des armées prussiennes et anglaises et pourra difficilement prendre le corps de Ziethen pour celui de Grouchy! Les alliées sont prevenus: les français ont des belles troupes, et la surprise ne jouera pas cette fois-ci. Ils devront garder leur unité (une perte de commandement chez eux, et c'est la catastrophe) et se réunir rapidement pour que waterloo reste une gare de Londres et ne deviennent pas un pont de Paris!
Matériel de toute beauté : les couleurs des uniformes des différentes nationalités sont rendus sur les pions, les cartes sont magnifiques et fleurent bon l'époque.
Les règles apportent de la tactique à ce niveau grand-tactique : ce qui est un réel plaisir !
Faire charger un corps de cavalerie devient interessant... Comme la cavalerie avec ses règles particulières qui font en sorte que l'élan, la fougue l'emporte sur la quantité !
Bref, j'adore.
Les prussiens sont nombreux mais qualitativement médiocre.
Les anglais, puissants mais peu d'unités. Leurs "alliés" ne savent pas sur qui tirer...
La garde impériale, puissante mais peu nombreuse, devra donner si on veut emporter la victoire.
Ney impétueux ou apathique... Grouchy, désorienté, Napoléon enfin, plutôt buldozer...; Reste les généraux français qui feront montre d'initiative.
Un bémol néanmoins : le site de la bataille de Waterloo se situe entre deux cartes : surtout ne rien bouger sinon, c'est la cata ....