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Tous les avis de la communauté

33 Résultats

Byzantium1
  • 6
    update22/01/2020
    Byzantium

    Pas convaincue 

    Les + : Plateau fonctionnel Le graphisme Le thème et le côté historique 2 pistes de scores Les - : Règles trop obscures. Mais où est-ce que l’on va ? Il faut faire une première partie pour comprendre le jeu 3 tours mais le nombre d’action dans un tour est presque illimité (cela peut durer des plombes) Lisibilité du plateau avec tous les pions (un peu trop gros) et cubes Contrôler à la fois les Arabes, les Byzantins et même les Bulgares, c‘est un peu de la science-fiction, pas de l’histoire Baston à coup de dés Possibilités nombreuses mais en définitive tout le monde joue de la même manière : je constitue une armée et ensuite je vais à la baston soit pour conquérir une nouvelle cité qui me rapportera des sous pour payer mes soldats soit pour être battu et avoir moins de soldats à payer Donc : Je préfère les Wallace pacifiques
  • 2
    update14/09/2019
    Byzantium

    Bug ??? 

    Le coup de la mort subite par chute de Byzance sous les assauts Bulgare m'a tout l'air d'une anomalie ... A vérifier ...
  • 10
    update12/12/2018
    Byzantium

    Byzantium ergo sum 

    Wallace a osé faire un jeu de gestion historique, épique et combatif au risque de méprendre et de décevoir à la fois les fans de gestion et les fans de conquête. En effet, là où Shogun/Wallenstein est un exceptionnel et vertigineux jeu consensuel entre les 2 écoles, Byzantium ne propose pas de compromis : c’est un jeu qui ose la gestion à coup de brouettes de dés et où la "conquête" est toujours froidement calculable et estimable, une "conquête" comptable où l’on sait toujours très exactement ce qu’il faut investir pour l’emporter sans coup férir. On est donc bien dans un jeu de pure gestion bien qu’il n’en ait de prime abord ni l’apparence, ni la saveur. De fait, alors que l’on passe une bonne partie de notre temps à calculer, estimer, programmer comme dans la plupart des jeux de gestion classiques, Byzantium réussit le tour de force sans égal de systématiquement laisser souffler un vent épique et historique sur les évènements comptables que l’on administre. Et ce pari fou doit principalement sa réussite à une idée géniale : nous obliger à gérer les deux camps ennemis ce qui contraint les joueurs à souffler dans le sens de l’histoire tout en leur permettant aussi de s’en éloigner une fois que les déséquilibres originaux quant à troupes et occupations géographiques vont en se résorbant (les arabes au début déferlent sur la Perse et/ou sur l’empire Byzantin parce que tout le monde a peu ou prou intérêt à ce qu’ils le fassent vu qu’ils n’ont pas autant de facilités que les Byzantins à marquer d’emblée des points ; Constantinople en général et les Bulgares en particulier favorisent également l’élan et la ferveur arabe puisque personne ne peut se permettre de laisser quelqu’un prendre trop d’avance en points blancs ; etc. ; etc.). Des arabes en plein essor, des Byzantins constamment esseulés et sous pression : l’Histoire est en marche…J’ai déjà parlé par ailleurs des 2 pistes de score, des 2 trésoreries, du flux économique si particulier des cubes, de la difficulté à accepter et à comprendre ce qu’impliquent réellement les résultats des dés au-delà des conséquences immédiates dictées par les numéros (les résultats des dés importent moins que la souplesse de réaction qu’on se sera laissé avant d’avoir à les jeter), etc., etc. ; je ne reviendrai pas ici sur ces originalités techniques qui contribuent bien évidemment au caractère atypique sans pareil de ce jeu. Je conclurai juste en parlant de son esthétique (aspect d’ordinaire très critiqué chez Wallace) : le jeu est beau et le rendu visuel des fluctuations des vagues blanches et mauves qui se font, se défont et s’entremêlent sur le plateau est aussi un des aspects uniques de Byzantium.Enfin, son principal défaut comme tout jeu de ce calibre, est qu’il nécessite et mérite un peu de pratique pour pouvoir l’appréhender pour ce qu’il est réellement, pour pouvoir en goûter tout le sel et pour pouvoir commencer à le jouer correctement. Mais une fois passé l'écueil déroutant des premières parties, tout amateur de jeu devrait être conquis et stupéfait par l'OVNI ludique qu'est Byzantium. J'édite mon avis pour y mettre quelques liens: Pour lire des compte-rendus commentés, suivez ce lien: ?page=1 Pour lire une réflexion sur certains mécanismes du jeu, suivez ce lien: ?page=1 Pour lire, un petit débat en ce qui concerne quelques actions, suivez ce lien: Enfin, pour y lire un avis plus détaillé et quelques conseils stratégiques, suivez ce lien:
  • 7
    02/09/2015
    Byzantium

    Bon rendu 

    Jeu intéressant avec un système plaisant. Pas très complexe mais assez riche. 3 tours, le premier va servir de mise en place, le deuxième verra certainement pleins d’affrontements et la création d’une stalemate avec un épuisement des ressources, le dernier tour sera chaotique.
  • 8
    19/11/2012
    Byzantium

    Byzantin ou sarrasin ? Les deux mon général 

    En voilà un jeu de conquête original. 2 peuples s'affrontent au Moyen Orient. Vous n'aurez pas à choisir car il vous faudra mener de front une armée dans chaque camp. Et développer les 2 pour sortir gagnant de ce jeu. Avec un système très malin de ressources séparées vous devrez investir dans les armées de chaque camp pour les renforcer et faire des actions qui vous feront monter sur 2 échelles de points. Le but étant bien sur de ne pas laisser une des deux civilisations à la traine. Ce jeu déroutant est un jeu de conquete original où il faudra s'accrocher sur les regles. On notera aussi le points suprenant de la 3e armée bulgare qui si elle conquiert constantinople met immédiatement fin à la partie pouvant aisi arreter le jeu très tot et de manière abrupte. Il faudra donc composer avec cela. Byzantium est un jeu exigeant, creuse neurone qui demande plusieurs partie pour être appréciée. Mais une fois fouillé ce jeu est un régal.
  • 10
    18/06/2010
    Byzantium

    Retourne ta veste 

    Ce jeu est une grosse originalité a la Wallace. Ça surprend de devoir changer de cote a la vole, juste prendre le meilleur camp et surtout équilibrer ça, car sinon, ladversaire peut en tirer sacrement aventage.....
  • 8
    18/02/2010
    Byzantium

    wouah !!! 

    bon complexe, voire obscur ... au 1er (et même 2 et 3ème abord ...). Mais élégant, original. A essayer !!!
  • 10
    14/02/2010
    Byzantium

    Bizniouf aimer Byzance ! 

    ça faisait un moment que ce jeu me faisait de l'oeil. J'en avais entendu du bien et du moins bien. Pas mal de joueurs s'en séparaient. Je lui ai donné sa chance vendredi dernier, et il a su la saisir. Excellente combinaison entre jeu de gestion et jeu de conquête, plein d'équilibres, propice aux coups de Jarnac, un thème qui tient la route, et par ailleurs très joli pour un Wallace. Franchement j'ai adoré. L'épée de Damoclès que font courir les Bulgares sur Constantinople est délicate à gérer mais reste gérable... Faut pas se laisser distancer côté arabe, et/ou alors veiller au grain pas loin avec son armée byzantine. Bon la règle du jeu est très mal foutue mais ça vaut vraiment le coup de se prendre la tête pour la lire. Je suis très Wallacien dans l'âme. Hé bien pour moi Martin signe là l'un de ses meilleurs opus que je fais monter sur le podium avec l'indétrônable Princes de la renaissance et Age of Steam. MIAM !!!
  • 6
    21/12/2009
    Byzantium

    Original, mais austère. 

    Expérience: 1 partie à trois joueurs. Première fois que j'essaye un jeu de Martin Wallace, et je suis plutôt séduit par l'esprit. Le jeu en lui-même est velu, c'est du gros jeu de société avec des mécanismes bien particuliers et les règles sont longues à expliquer (bien que peu complexes et ne comportant aucune exception, elles sont surtout nombreuses). Le thème colle vraiment bien et ne sent pas trop le plaqué, même si le mécanisme a un intérêt en soi. Les joueurs incarnent des familles puissantes dans le Moyen-Orient du IXe siècle: les Perses et les Byzantins se sont déchirés et affaiblis, tandis que les Sarrasins remontent vers le nord pour imposer la dernière petite nouveauté à la mode chez eux: l'Islam. Selon les joueurs, les Sarrasins pourront raser les deux empires moribonds et faire tomber Constantinople (avançant ainsi de six siècles la fin historique du Moyen-Âge), ou être reboutés hors des frontières byzantines. Il existe une subtilité intéressante et qui colle historiquement: la faction neutre des Bulgares peut attaquer par le nord et prendre Constantinople après avoir fait tomber une ou deux villes grecques. Le but est de prendre le contre-pied des jeux où chacun incarne un camp: ici on tire les ficelles dans l'ombre, et chaque joueur peut manier soit les Byzantins, soit les Sarrasins, selon son choix (on peut aussi manipuler les Bulgares, qui sont beaucoup moins nombreux et servent surtout à tenter une attaque de Constantinople). Le jeu est au premier abord assez schizophrène, puisqu'on dispose de moyens divisés: un compteur de points de victoire byzantin, l'autre arabe, idem pour les forces armées et les caisses (pas le droit de payer une église byzantine avec la caisse des Sarrasins par exemple). Le plateau représente la carte du Moyen-Orient: on y retrouve géographiquement le nord de l'Egypte, l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Afghanistan, la Turquie, la Grèce, ainsi que Chypre et la Crète. Le but est de prendre le contrôle des différentes villes, qu'elles soient arabes ou byzantines (les villes perses sont considérées comme neutres et peuvent être envahies par n'importe quelle force au début de la partie). On marque des points de victoire en effectuant de nombreuses actions qui symbolisent l'influence de votre famille: prendre le contrôle de l'Empereur ou du Calife, monopoliser les voies maritimes, renforcer une ville ou une armée, construire une église ou une mosquée, attaquer une ville, etc... Ces points de victoire sont tantôt chez les Sarrasins, tantôt chez les Byzantins (ils ont chacun leur compteur), le plus payant étant de réaliser l'équilibre entre les deux factions. La chute de Constantinople entraine la fin immédiate de la partie et épargne aux joueurs le calculs des points par ville contrôlée: on considère alors que ce sont les Sarrasins qui gagnent, et le joueur qui a le plus de points sur le compteur arabe remporte la partie. Comme on s'en doute, Constantinople est une ville particulièrement dure à prendre, qui inflige beaucoup de dégât à l'armée qui l'assiège. Au final, un jeu très bien foutu, aux règles fournies et au thème bien rendu (pas assez historique pour être un pur jeu d'érudit, mais toutes les simplifications se justifient parfaitement et servent la jouabilité). On peut simplement reprocher un roleplay un peu douteux (des familles qui contrôlent à la fois les Arabes, les Byzantins et les Bulgares?), et des pions en bois qui donnent au plateau un aspect légèrement austère. On peut réaliser de très grosses uchronies, mais le jeu est suffisamment bien équilibré pour rester dans des rails précis (les byzantins ne peuvent pas utiliser les pistes du désert qui relient les villes arabes entre elles, et les Arabes ont beaucoup de peine à emprunter les voies navigables de la méditerranée). Au final, on a un jeu très bien pensé, à la mécanique intéressante, au thème historique prenant, et qui ne pèche finalement que par son matériel à cause des grossiers pions de bois. Le jeu lui-même se veut original, et il présente deux grands intérêts ludiques: 1) le fait de ne pas jouer un camp contre l'autre, mais chaque joueur contre l'autre ayant à sa disposition les forces des deux camps, et 2) faire une sorte de préquelle aux jeux médiévaux inspirés des Croisades. Avec l'effacement progressif des Byzantins et la montées des Sarrasins dans la région, on est à la source de toutes les croisades des siècles à venir pour reprendre la terre sainte.
  • 10
    09/11/2009
    Byzantium

    Tu gères deux armées, tu es bi c'est juste? 

    Testé à 2,3 et 4 ce jeu reste excellent. Certes les parties à 4 sont les meilleures mais ça tourne effectivement très bien dans les autres configurations. Seul point noir, l'appropriation de la règle qui n'est pas évidente mais passé le cap de la première partie ça ne devient que du bonheur tant cela reste simple et fluide... Les stratégies ne sont pas évidentes de prime abord. J'ai beaucoup le principe des "actions spéciales", la gestion nécessaire et fine de ses armées ainsi que la menace bulgare sur Constantinople. Un grand jeu dont les parties ne s'éternisent pas pour peu que l'on joue avec des gens qui ne réfléchissent pas trois plombes. Comptez environ 25mn/joueur.
  • 10
    08/11/2009
    Byzantium

    C'est Byzance 

    Juste parce que ce jeu est fabuleux et parce que un 1/5 incompréhensible plombe sa note
  • 8
    07/11/2009
    Byzantium

    Regula Obscura 

    Byzantium est un jeu qui représente un véritable challenge avant tout pour un joueur: le courageux qui s'attaquera à la règle, euh pardon, aux mots qui mis bout à bout forment des phrases, enfin je crois... Il m'aura fallu une semaine entière pour m'approprier jour après jour les règles de ce jeu tant elles sont mal écrites en anglais comme en français. Toutefois, une fois conquis cet Everest ludique s'avère très intéressant, polymorphe et très difficile à dominer. Mais il ne faut pas s'y tromper, c'est un jeu terriblement exigeant qui en rebutera sans doute plus d'un, et qui est un vrai jeu de combat à la Wallace avec plein de dés dedans. Soyons honnête, il est quand même largement moins aléatoire qu'un Perikles par exemple. Et puis, esthétiquement, c'est l'un des plus beaux Warfrog. Difficile, exigeant mais fascinant aussi.
  • 10
    07/10/2009
    Byzantium

    Gestion de guerre 

    Byzantium raconte l'attaque des arabes contre les Byzantins. L'originalité du jeu réside dans le fait que l'on controle et on score dans les 2 peuples. Autre originalité, le nombre d'actions possible sur les 3 tours est illimité. Sur cette partie, les choix et placements initiaux ont été cruciaux. Toute la partie s'est basée sur ces données et la partie a été exponentielle par la suite. Seule une alternative pouvait arrêter brutalement la partie : la chute de Constantinople. Mais les byzantins ont vaillamment résisté. Une partie plaisante. J'y rejouerai volontiers notamment pour voir si ce placement initial est si important et comment il est possible de le contrer.
  • 10
    20/06/2009
    Byzantium

    Un jeu qui vaut son bezant d'or 

    Un excellent jeu de Wallace, peut-être un des tout meilleurs ou se mêlent gestion, rapidité et diversité d’actions, prise de risque, profondeur stratégique, dualité tactique, tensions, opportunisme, choix cornéliens et de grande stratégie a long terme. Le jeu en lui-même ne ressemble a rien de connu et est sublimement original dans ses mécanismes. De multiples possibilités et paramètres subtilement imbriqués sont nécessaire a appréhender et a maitriser pour arriver a la victoire. Un jeu d’une richesse ludique immense dont les règles (déroutantes au premier abord) abondent dans le sens de la vision et de la réflexion stratégique. Un très très grand jeu et un must de ludothèque… Parties jouées: 12
  • 4
    30/05/2009
    Byzantium

    oui mais non ! 

    Un Wallace (Age of Steam est un chef d'oeuvre !), ça vaut toujours le détour ! Thème original, principe sympa, a priori, je colle. Et pourtant, c'est la déception à cause de deux gros défauts : 1) le système de combats est exclusivement à base de dés. Je trouve ça facile et sans intérêt, ça m'a rappelé Cortez, et dans ma bouche, ce n'est pas un compliment. La part de chance introduite dans le jeu rend la partie assez aléatoire. Je n'aime pas la chance dans les jeux, et là je trouve qu'il y en a beaucoup beaucoup trop ! 2) les Bulgares déséquilibrent complètement le jeu en faveur de la partie turque. On est tenté de les jouer parce qu'ils permettent de faire des points facilement, mais comme ils ne traversent pas la mer, ils attaquent forcément Constantinople au deuxième ou au troisième tour, voire avant en cas de kingmaking. Du coup, l'aspect je joue sur deux tableaux passe à la trappe... Dommage, parce qu'il y avait beaucoup de bonnes idées dans ce jeu !
  • 8
    24/02/2009
    Byzantium

    Déroutant ! 

    Le moins que l’on puisse dire c’est que Byzantium est déroutant, puisque chaque joueur incarne à la fois les Byzantins et les Arabes, pourtant ennemis. Si l’on ajoute à ça les Perses qui servent à se défouler, et les Bulgares qui se défoulent sur tout le monde, il y a de quoi faire. A chaque tour on a le choix entre une multitude d’actions, certaines n’étant possible qu’un nombre limité de fois. Tout est alors affaire de timing et d’opportunisme. Le hasard induit par les dés n’est pas insurmontable puisqu’on a parfois intérêt à perdre des troupes pour payer moins d’entretien. L’unique jet de dé critique intervient lorsque les Arabes ou les Bulgares s’attaquent à Constantinople, et là la partie peut se jouer là-dessus. Un jeu que j’ai finalement beaucoup de mal à cerner, qui demande à être approfondi pour ma part, mais qui se joue avec plaisir et qui est très dynamique pour un jeu de conquête.
  • 4
    21/11/2008
    Byzantium

    Avis rapide pour mon père noël 

    Ne m'a pas beaucoup plu, je m'en suis séparé. J'aime vraiment pas les dés...
  • 8
    19/11/2008
    Byzantium

    Un jeu de conquête à conquérir avant de jouer ! 

    A failli être mon premier et dernier Wallace ! Lorsque j'ai voulu tester un jeu de Wallace, ce que beaucoup de joueurs passionnés considèrent à juste titre comme étant un des maîtres du jeu de société, j'ai eu la mauvais idée de choisir **Byzantium**. Et là, gros coup de massue sur la tête, non pas par la qualité du jeu que je commenterai par la suite mais par la règle. La notice a beau être intégralement traduite en français, elle est totalement incompréhensible et cerise sur la couronne de l'empereur de Byzance, il y a des erreurs. Bon, heureusement qu'on est à l'heure d'Internet, grâce aux nombreuses FAQ et avec quelques heures devant soi, on peut entamer une partie. On découvre effectivement une perle ludique. A la différence d'un jeu où d'un côté, on dirigerait les Byzantins ou les Arabes, ici les joueurs dirigent des factions de chacun des camps, ce qui oblige à équilibrer les deux camps et ne pas jouer un camp contre l'autre. De plus, de nombreux petits ajouts font que l'on rentre intégralement dans l'époque, puissance de la cavalerie, fortifications des villes byzantines,... En définitive, un excellent jeu de conquête mais qui doit être conquis de haute lutte. Le jeu aurait certainement mérité un 5 mais à cause de sa règle conçue pour des extra-terrestres, je ne lui mets que 4.
  • 6
    05/11/2008
    Byzantium

    Règles byzantines 

    [édité] Je l'ai baissé à 3, car il supporte vraiment mal la comparaison avec l'excellent Perikles du même auteur. [/édité] Byzantium offre une vue abstraite de l'empire byzantin au moment de l'expansion arabe. Comme dans beaucoup de jeu de M. Wallace, les joueurs gèrent des factions présentes dans chacun des camps opposés historiquement, un mécanisme que j'apprécie. Donc ici il s'agit à la fois de faire prospérer sa faction dans l'empire byzantin et celle dans l'empire arabe. Le matériel est correct, mais les règles manquent vraiment de clarté, même si on finit généralement par trouver ce qu'on cherche. Je pense que Byzantium est un jeu où les bonnes stratégies ne sautent pas aux yeux immédiatement (du moins pas au miens), d'où l'envie d'y rejouer. Mais il m'est difficile de dire si cela tient à la profondeur du jeu, à un déroulement rendu chaotique par les interactions entre joueurs, ou encore à la complication des règles qui laisse une sensation de jeu inachevé ou insuffisamment testé.
  • 8
    05/11/2008
    Byzantium

    byzarrium 

    (2 parties) Un jeu de guerre de Wallace : donc des règles déroutantes et originales (avec des combats aux dés!), et une certaine profondeur tactique et stratégique.
  • 10
    01/09/2008
    Byzantium

    Une réussite 

    Un pur Wallace. Plus léger que Struggle il réussit parfaitement le mélange gestion-conquête. On est peut être plus dans le jeu de gestion. C'est un jeu trés exigeant et assez dur mais le plaisir est vraiment au rendez vous. Wallace une fois de plus réussi brillament un jeu alliant mécanisme et thème.
  • 8
    03/08/2008
    Byzantium

    La lente agonie de l'empire byzantin 

    Voila un jeu de conquête couplé à des mécanismes à cubes". C'est d'ailleurs le seul reproche : ces petits cubes gâchent l'immersion. Mais heureusement le jeu est tellement tendu, l'impression de revivre cette époque charnière qui vit mourir à petit feu l'empire byzantin est si forte que l'on fait vite abstraction du côté abstrait (c'est humain une phrase pareille?). J'ai du mal à voir à quoi correspondent ces cubes : argent? Influence? Les règles sont assez simples mais on peut facilement se tromper de ligne d'armée au début quand il s'agit d'attaquer ou défendre. Mais cela vient rapidement. Bref c'est un bon mélange de l'école allemande et du jeu de conquête à l'américaine. J'ai beaucoup aimé le style graphique de la carte(dessins faits mains dans le style des gravures de l'époque).
  • 8
    24/06/2008
    Byzantium

    Voir Byzance et mourir 

    *Byzantium* est encore un de ces jeux que l’on aurait bien du mal à classer quelque part, tant il s’amuse à briser tous les archétypes connus. Car non content de faire s’évanouir la barrière qui sépare habituellement les jeux de conquête des jeux de gestion, *Byzantium* propose aussi aux joueurs une révolution majeure : celle de revivre la guerre des arabes contre les byzantins non pas en incarnant l’un des protagonistes, mais depuis les deux camps en même temps. Chaque joueur représente donc une famille qui cherche à étendre sa sphère d’influence, et à tirer profit de l’Histoire en marche. Une Histoire qui de toute façon suivra son cours au travers des joueurs sans qu’on s’en rende vraiment compte, avec la prise inexorable des villes byzantines, le démantèlement de la Perse, et peut-être même la chute de Constantinople. Le fait de posséder des intérêts divergents oblige donc à un dualisme particulièrement déstabilisant de prime abord, mais duquel provient tout la richesse du jeu : deux armées à gérer, deux trésoreries étanches, deux échelles de victoire qu’il faut veiller à ne pas trop déséquilibrer, et des positionnements qui peuvent virer à l’auto-blocage, puisque même entre factions ennemies on ne peut s’attaquer soi-même. Autre grande nouveauté, le système de jeu se fonde presque entièrement sur de la gestion de cubes, que l’on va devoir affecter selon ses priorités : pour effectuer des actions, recruter des armées arabe ou byzantine, se déplacer, renforcer des villes, fomenter des guerres civiles, construire des monuments. Une gestion très inhabituelle, donc, d’autant que chaque choix ouvre ou ferme des possibilités pour les actions futures, mais une gestion tout de même ; le hasard y est d’ailleurs largement contrôlable, puisque chaque attaque peut être dosée de manière à garantir l’issue des combats, et qu’avec les compensations des pertes on en vient même parfois à espérer perdre des batailles. Enfin, il y a cette formidable menace de la prise de Constantinople, qui maintient une pression constante sur les joueurs, puisqu’avec cette épée de Damoclès on ne peut se permettre de laisser un joueur s’envoler en points arabes, au risque qu’il mette un terme à la partie prématurément. *Byzantium* est donc un jeu que j’ai trouvé extraordinairement prenant, très stratégique, et profondément original ; il est en outre servi par un matériel admirable qui contraste totalement avec les productions habituelles de Warfrog. Son système largement contre-intuitif en fait toutefois un jeu exigeant, d’autant plus difficile d’accès lors de la première partie que les règles multiplient les cas particuliers. Il faudra donc certainement attendre la seconde partie pour savourer sa richesse et les nombreuses voies stratégiques qu’il offre, mais passé ce cap, *Byzantium* promet des parties captivantes, toujours incertaines, empreintes de passion et de combats épiques.
  • 10
    14/11/2007
    Byzantium

    Dans le top 3 des meilleurs jeux apparus depuis 2000 

    Bon, j'avoue, rien de ce que conçoit Martin Wallace ne me laisse indifférent. Et je préfère les jeux de conquête aux jeux de gestion. Byzantium ne pouvait que me plaire. Mais là, je suis bluffé, et le jeu rejoint Struggle of Empires dans mon panthéon. Les règles ne sont pas très clairement présentées. Elles ne sont pourtant pas très compliquées, et on en comprend très vite la logique, et les redoutables choix qu'elles vont imposer. Comme toujours chez Wallace, on retrouve une interaction entre joueurs maximale, un jeu serré, très dense et riche, avec des mécaniques très originales qui ont toujours une justification par rapport à la thématiquer ou période historique évoquée. A essayer de toute urgence !
  • 10
    15/09/2007
    Byzantium

    Querelles byzantines 

    Pour commencer, j'ai trouvé la règle littéralement imbitable. J'y ai passé la semaine et après l'avoir relue maintes fois, consulté les FAQ, forums et autres erratas et passé encore une bonne heure dessus, nous avons quand même fait des erreurs de jeu... Une des règles les pires que je connaisse en somme, pour un jeu qui est relativement fluide et logique une fois qu'on a perdu sa première partie à apprendre le jeu. Le thème des querelles intestines fatales à Byzance est extrèmement bien rendu dans la mesure où l'on s'attaque un peu soi-même en instrumentalisant la conquète arabe et la résistance byzantine. Même les Bulgares et les Perses sont de la fête. Il n'y a que trois tours mais les possibilités d'action sont si nombreuses que ça peut durer des plombes en fait. A part ce reproche sur la forme, le jeu est non seulement très beau, sans doute ce que Wallace a fait de plus beau d'ailleurs, et on retrouve sur le fond la saveur d'un bon croisement ludico-historico-calculatoire à la Wallace, au moins aussi bon que Princes de la Renaissance... et largement aussi tordu et compliqué que Struggle of empires. Du bien lourd, donc, mais aussi du bien bon si on aime se prendre le chou jusqu'à pas d'heure autour d'interminables querelles byzantines. [Plus tard] Après en avoir enchainé plus d'une, je révise mon avis pour lui mettre 5/5 ce qui est assez rare (d'habitude c'est l'inverse). Une fois qu'on sait y jouer, Byzantium apparaît étonnement fluide et même rapide, toutes proportions gardées. C'est un jeu très stratégique, où le placement est déterminant, la gestion des possibilités d'actions, évidemment, mais aussi où il est primordial d'avoir un oeil sur le plateau de l'adversaire, comme à Puerto-Rico, le tout pimenté par la dimension tactique des assauts, et un peu de tension bienvenue lors des jets de dés. Le jeu tourne excellement à 2 ou à 3 joueurs, aucune partie ne ressemble à une autre, que du bonheur.
  • 10
    10/01/2007
    Byzantium

    Gare aux Bulga-a-a-a-reux 

    **Type de jeu :** Un jeu anglo-allemand, wallacien, quoi. **Nombre de parties jouées :** 8 **Avis compendieux :** Un bon jeu bien ficelé, comme souvent (toujours ?) avec M. Wallace, où on allie le fameux procédé de frustration du manque d’actions possibles à réaliser typique des jeux de l’école allemande au souffle épique des jeux anglo-saxons. On est loin du jeu de conquête pur et dur, on doit gérer des cubes, des sous, essayer d’être plus finauds que les autres sur le placement et le déplacement de ses armées, les prendre de vitesse, prendre les actions spéciales qui leur seraient utiles, oui mais voilà bien évidemment, ils ne se laissent pas faire si facilement les autres comme de bien entendu, hop, ils vous passent devant avec leur armée, ce qui vous oblige à plus vous déplacer, alors que vous étiez en train de faire la cour au Calife… **Clarté des règles (3) :** Martin Wallace n’est pas connu pour la limpidité de ses règles, mais elles se laissent comprendre. Il y a une petite coquille dans la traduction (à propos du coût des déplacements, il s’agit bien de payer les déplacements supplémentaires en cubes et non en argent). Ce qui est dur à expliquer et à faire retenir aux gens est les différentes actions possibles car il y en a un nombre relativement élevé. Mais le plateau aide à en visualiser pas mal, et il ne faut pas hésiter à photocopier la séquence de jeu de la fin des règles pour les donner aux joueurs. **Qualité du matériel (4) :** Quand on voit Age of Steam à côté, on se dit que Byzantium est très beau (même si des gens arrivent à dire que le premier est beau). Et ce n’est pas faux : les plateaux individuels à la Puerto Rico et autres sont joliment décorés tout en n’oubliant pas le côté fonctionnel, le plateau est lui-même assez agréable, avec des couleurs douces (oui, la douceur, dans un monde en guerre, c’est bien) et des dessins naïfs (naïf, pour un dessin, c’est pas une injure), les petits cubes, bon, ce sont de très jolis petits cubes, en bois et tout, bien cubiques et tout, le seul truc, ce sont les habituelles pièces de Warfrog en plastoque moche et qui ont la désagréable manie de se ficher entre le gras du doigt et l’ongle, là où ça fait mal, quand on essaie de les attraper, et les rondelles qu’on met sur les villes qui sont incompréhensiblement plus hautes que sur les illustrations des règles et qui font qu’on se retrouve avec des piles de ville très hautes et quelque peu branlantes (j’ai joué avec des jetons plus fin qu’un joueur avait achetés, on distinguait très bien les villes de taille 1, 2 ou 3 et ça rendait mieux). D’aucuns trouvent que l’illustration de la boîte fait très « bollywood », voire pizzta (ou quitch, je ne sais plus). **Reflet du thème (4) :** Je ne connais pas du tout la période à mon grand regret car cela a l’air bien intéressant. C’est un jeu de conquête très original par son mécanisme (puisque tous les joueurs contrôlent tous les partis en puissance) qui fait bien ressentir le choc sarisses sur les rondaches (euh, c’est complètement anachronique, ça), mais surtout la difficulté de lever des armées puissantes, de les entretenir, de les mener au combats, d’éviter celles qui sont plus puissantes, d’éviter leur épuisement trop rapide, voire de choisir de les sacrifier pour ne pas avoir à les entretenir. Mais, par rapport aux jeux de type card-driven par exemple, il manque des éléments de jeux qui évoquent de vrais événements historiques et tout, et qui donneraient le souffle historique en plus du souffle épique. **Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** Ah, alors, ces fameux Bulgares, qu’il y en a un qui croit que c’est un bug. C’est le sel du jeu, le trait de génie de l’auteur, mais c’est difficile à maîtriser. J’ai eu une partie où une joueuse a dit : « Ah, tiens, et si j’attaquais Adrianople avec les Bulgares ? » ; « Mais non pauvre folle qu’on lui dit, si tu fais ça, le joueur suivant peut attaquer Constantinople et gagner » ; « Ah ? Bon, mais je veux voir ». Et paf, ce qui devait arriver arriva, quelques secondes plus tard, la partie était terminée. Ca vous gâche des parties, ce genre de choses, m’enfin bon. A part ça, qu’avons-nous ? Un jeu où l’on engrange des points facilement au début en prenant le contrôle de villes, tout en prévoyant l’avenir puisque les villes rapportent des sous ; au bout d’un moment, on se dit qu’il est grand temps de se battre, et ce sont souvent les Arabes qui s’y mettent, et on voit une vague blanche (les villes arabes sont blanches) déferler sur l’empire perse dont tout le monde se fout éperdument et qui sert de défouloir aux velléités belliqueuses des différents joueurs. Puis vient le temps de l’empoignade entre les forces arabes et byzantines, parfois cela tourne à l’avantage des Arabes plus puissants au début, s’ils sont bien gérés, parfois à l’avantage des Byzantins, beaucoup plus riches au début. Ceci est évidemment une façon possible de déroulement des événements, je ne doute pas une minute que d’autres joueurs aient pu voir des évolutions assez différentes. Il faut en cours de partie tenter de conserver ses villes byzantines, pour conserver ses revenus et avoir des points à la fin, développer ses Arabes pour leur donner une manne financière et leur permettre de prendre des points, bref, jouer sur les deux tableaux, car il ne faut pas oublier qu’un trop fort développement byzantin par rapport au développement arabe serait préjudiciable. A côté de cela, tout un tas de petits mécanismes annexes qui ont cela dit une importance certaine et qui pimentent bien le jeu tout en lui donnant son lustre historique. Ca bouge, c’est dynamique, il y a des combats, du sang, des larmes, de la gestion, des coups tordus, des alliances, bref, que du bon, et gare aux Bulgares…
  • 8
    31/05/2006
    Byzantium

    Byzance brûle-t-elle ? 

    Après Liberty, Martin Wallace récidive avec Byzantium. On ne change pas une équipe qui marche puisqu'on retrouve le principe de la mort subite et le contrôle de piles de tuiles. Il faut cependant ajouter des idées originales qui démontrent une fois de plus que, contrairement à d'autres, Wallace est capable de se réinventer à chaque nouveau jeu qu'il crée. Ici la nouveauté repose sur le double tableau de progression qu'il faut équilibrer sous peine de perdre la partie. Le système est bien pensé et fonctionne tout au long des trois tours que durent la partie. Le jeu souffre cependant de quelque défaut. Le premier étant l'une de ses qualités : il est trop riche et donc difficile à expliquer aux autres joueurs. A titre d'exemple, chaque joueur peut durant son tour accomplir plus d'une dizaine d'actions différentes qu'il faut donc retenir. L'autre point noir repose sur le matériel car force est de constater que les tuiles présentées dans le manuel ne sont pas les mêmes que celles présentes dans la boîte. Celles-ci sont d'ailleurs moins pratique car plus petites et plus épaisses, elles ont donc tendance à s'écrouler au moindre choc. Enfin, il est difficile sans beaucoup d'expériences de lire la partie dès le premier tour, il faut en effet attendre le second pour commencer à établir une stratégie correcte. Byzantium est un bon jeu que je place volontier à côté d'un Res Publica. Johan HUBER
  • 10
    26/02/2006
    Byzantium

    Presqu'aussi bien que Struggle et Conquest 

    Autant le dire tout de suite, j'ai mis 5 à ce jeu, alors que je pense qu'il vaut 4. Mais trouvant le 1 noté par un autre joueur à cause d'un "soit-disant" bug particulièrement injuste (il n'y a pas de bug, il faut gérer correctement les bulgares et les arabes), j'ai mis 5 pour contre-balancer la moyenne de ce jeu qui est vraiment excellent. Dabord il faut signaler que c'est le premier warfrog que je vois avec un matériel esthétique. Le plateau et les illustrations sont vraiment très belles et cela nous change de la laideur habituelle des Ages of Steam et autres Struggle of Empires. Ensuite les mécanismes du jeu sont ... Comment dire ?... C'est du Wallace quoi !... C'est à dire que c'est super bien pensé et que ça tourne comme une horloge. Wallace et Knizia sont les deux concepteurs de jeu que je connaisse qui me font régulièrement cet effet. Je reste souvent pantois devant la beauté et l'efficacité des mécanismes de leurs jeux. De plus Byzantium n'est pas une refonte d'un jeu précédent mais utilise des concepts vraiment originaux. Le fait que tous aient à gérer les mêmes peuples (Byzantins, Arabes et même Bulgares) est un concept assez génial que je ne pense pas avoir vu ailleurs. Le danger des Bulgares est encore un point de règle trés original et efficace (non, ce n'est pas un bug ! grrrrrr). Comme dans tout bon jeu de conquête qui se respecte, il y a un peu de hasard pour les combats, mais là encore le système est très ingénieux et le hasard est totalement maîtrisable. ALors pourquoi est-ce que je pense que le jeu ne vaut que 4 en théorie ? He bien c'est une question de feelling. Il y a un côté gestion de cubes qui me casse un peu l'ambiance. De même, si le jeu est beau, j'ai du mal à m'imaginer que ces accumulations de pions en bois représente des villes et des armées. En terme de feelling je préfère assez nettement Struggle of Empire ou Conquest of the Empire, même si les mécanismes sont du même niveau de qualité que ces derniers, voir même meilleurs. Je ne suis pas trop fan des jeux de gestion (je n'ai mis que 3 à Porto Rico !!) et cela doit jouer. Rajouter de la gestion à un jeu de conquête, ça ne me branche pas des masses. Je préfère donc Struggle of Empires et Conquest of the Empire qui sont pour moi le must du jeu de conquête. Mais bon, Byzantium reste un excellent jeu qui vaut le détour. Bravo Wallace !...
  • 8
    04/02/2006
    Byzantium

    Le plus beau Wallace 

    Aahhh... Enfin ! Martin Wallace se met à penser à l'esthétique de ses jeux... Et ce n'est pas trop tôt ! Rien qu'à penser à un plateau d'Age of Steam devant moi et je suis mortifié par ces couleurs ternes et appliquées à la spatule. Ici, rien de tout ça : les plateaux de jeu individuels sont décorés à la manière d'église orthodoxe et le plateau de jeu est à la fois fonctionnel et regardable. L'appréciation du jeu en lui même ne se fond pour le moment que sur une première partie mais Byzantium a un bon goût de "revenez-y". Préparez-vous une aspirine avant la lecture et l'explication des règles (à moins que quelqu'un ne connaisse déjà le jeu) car la règle est assez indigeste et comprend beaucoup de cas particuliers. Mais, comme souvent, tout s'arrange en jouant. On se rapproche d'un Struggle of Empire : à vous le plaisir des conquêtes en sachant qu'il faut soit viser un relatif équilibre entre les deux forces en présence dont chaque joueur contrôle une armée, soit faire gagner un camp de manière unilatérale (en faisant par exemple tomber Constantinople). Le jeu superpose une mécanique guerrière : combattre pour conquérir des territoire à une mécanique financière : les villes conquises rapportent selon leur niveau de développement et cet argent peut-être réinvesti en puissance militaire ou converti en points de victoire. Ce qui fait aussi le charme du jeu, c'est l'aspect planification militaire : non seulement il faut savoir 'où frapper et quelles actions entreprendre dans quel ordre pour préparer cette attaque' mais il faut également organiser son armée en termes de capacité de mouvement et de répartition de ses forces... Sachant qu'en fin de tour, ce qui reste de l'armée pourra servir au tour prochain mais devra également être entretenue sous peine de sévères impacts sur les points de victoire. Un bon jeu de conquête, original avec son double compteur de points de victoire, à essayer pour les amateurs.
  • 8
    08/01/2006
    Byzantium

    La pression monte... 

    Avec « Bizantium », Martin Wallace met un brique supplémentaire à son œuvre. A travers ce jeu on sent clairement la philosophie de l’auteur et l’évolution des concepts développés dans ces jeux des dernières années. Tout d’abord, Wallace a l’habitude de nous pondre un plateau légèrement chaotique. Aucune règle ne s’applique à l’ensemble de celui ci. Ici les règles de déplacement et les rapports de force sont différents selon les endroits de la carte selon que vous jouiez les byzantins et les arabes, et selon l’endroit ou ils se trouvent. Le système de placement et de combat est par contre assez classique. La nouveauté vient principalement du fait que vous disposez d’une armée dans chacun des deux empires et que vous allez essayer d’influencer ces deux puissances à votre convenance. La mécanique du jeu en elle même demande d’être assez patient et se donner les moyens d’attendre pour exploiter les opportunités de fin de tour a l’air de s’imposer comme la stratégie gagnante (ce qui me semble un peu trop "automatique"). Mais si vous êtes largué, pas de problème. Wallace à prévu comme dans son précédent jeu « Liberté », la possibilité de gagner grâce à des évènements exceptionnels (typiquement la prise de Constantinople par les bulgares). Au final, ce jeu au matériel soigné très intéressant sans être révolutionnaire propose à l’instar de « Struggle of Empire », une nouvelle exploration de l’univers des jeux de combats et d’influence à la mode Wallacienne. On sent clairement la qualité monter dans les jeux de cet auteur (La qualité moyenne est déja tres bonne.)Par le passé, l'auteur nous avait sorti la perle "Age of Steam". J’attend avec impatience ses prochaines productions. Il y'a un chez d'oeuvre qui se prépare...