Des héros, de la puissance et de la magie : épique et drôle.Ce doit probablement être le premier jeu de plateau que j'ai acheté et j'ai longtemps pensé que j'en gardais un plaisant mais exagéré souvenir. Mais de régulières parties, et une réédition, n'ont fait que confirmer le plaisir apporté par ce jeu. Kings and Things, c'est Heroes of Might and Magic avant l'heure, un Titan digeste et drôle. On part de rien, on rassemble une armée improbable voire truquée - mais tant que personne ne le voit, aucune importance - on recrute des héros (hmm, Ghaog II), on les dote de sorts démesurés ou ridicules (l'explosion de l'université de magie n'a pas arrangé les choses), et on envahit un territoire composé d'hexagones amovibles, qui change à chaque partie, et qui reste inexploré jusqu'à ce qu'on le découvre avec ses habitants que l'on peut corrompre (et je peux vous assurer que la prochaine fois que vous mettrez en place un plateau de Catane, cela vous paraîtra bien fade). On exploite les ressources des mines ou des champs pétroliers, on amasse de l'or. On rencontre les armées de ses adversaires, on s'affronte en d'épiques combats, et pendant ce temps on tente d'ériger sa citadelle ou de conquérir celle des autres dans un ultime affrontement, forcément épique, et de régner sur le continent de Kadab. Et si tout semble perdu, on peut toujours lancer le Big Juju, qui reconfigure tout le terrain et mettra peut-être une mer providentielle entre vous et ce voisin un peu envahissant. Voilà, Kings and Things c'est tout cela, et dans mes souvenirs et dans la réalité. Il y a des pions de toutes les couleurs avec des dessins laids mais sympas, des pelletés de dés et une vraie ambiance autour de la table. Polisseurs d'arêtes de cube en bois, passez votre chemin, ici il faut du sang dans les veines pour jouer. Etonnant d'ailleurs que personne ne l'ait édité dans une version francophone. El Co, member of the rag-tag army
Des héros, de la puissance et de la magie : épique et drôle.NB : ceci est un copier-coller de l'avis publié sur l'édition originale du jeu. Ce doit probablement être le premier jeu de plateau que j'ai acheté et j'ai longtemps pensé que j'en gardais un plaisant mais exagéré souvenir. Mais de régulières parties, et une réédition, n'ont fait que confirmer le plaisir apporté par ce jeu. Kings and Things, c'est Heroes of Might and Magic avant l'heure, un Titan digeste et drôle. On part de rien, on rassemble une armée improbable voire truquée - mais tant que personne ne le voit, aucune importance - on recrute des héros (hmm, Ghaog II), on les dote de sorts démesurés ou ridicules (l'explosion de l'université de magie n'a pas arrangé les choses), et on envahit un territoire composé d'hexagones amovibles, qui change à chaque partie, et qui reste inexploré jusqu'à ce qu'on le découvre avec ses habitants que l'on peut corrompre (et je peux vous assurer que la prochaine fois que vous mettrez en place un plateau de Catane, cela vous paraîtra bien fade). On exploite les ressources des mines ou des champs pétroliers, on amasse de l'or. On rencontre les armées de ses adversaires, on s'affronte en d'épiques combats, et pendant ce temps on tente d'ériger sa citadelle ou de conquérir celle des autres dans un ultime affrontement, forcément épique, et de régner sur le continent de Kadab. Et si tout semble perdu, on peut toujours lancer le Big Juju, qui reconfigure tout le terrain et mettra peut-être une mer providentielle entre vous et ce voisin un peu envahissant. Voilà, Kings and Things c'est tout cela, et dans mes souvenirs et dans la réalité. Il y a des pions de toutes les couleurs avec des dessins laids mais sympas, des pelletés de dés et une vraie ambiance autour de la table. Polisseurs d'arêtes de cube en bois, passez votre chemin, ici il faut du sang dans les veines pour jouer. Etonnant d'ailleurs que personne ne l'ait édité dans une version francophone. El Co, member of the rag-tag army