L'extase ludique des "Race Party"

Après 3-4 parties: Froid comme l'espace - 4/5 Oui, je crois que c’est ce qu’il reste après une série de parties : la sensation d’un jeu glacial. Pourtant, je ne peux pas être d’accord avec ceux qui jugent ce jeu comme manquant d’interactivité. On joue clairement contre les autres à Race for the Galaxy. J’en veux pour preuve le choix des rôles et la rétention des cartes. Le premier consiste « faire ce qui vous rapporte le plus par rapport à ce que cela rapporte aux autres », véritable crédo du jeu, tandis que le second implique d’empêcher certaines cartes clefs de retourner dans le pot commun. Une bonne partie du jeu consiste à deviner les actions de ses adversaires pour en profiter à la manière d’un « passager clandestin ». Il y a clairement ce petit plaisir qui rappelle les mémorables gambits réussis à Diplomacy ou cet heureux coup du sort qui vous permet à Citadelles de dérober les revenus du joueur le plus riche. Maintenant, le jeu n’en reste pas moins froid comme la mort… Que ceux qui s’attendent à retrouver le souffle épique de Magic the Gathering passent leur chemin : nulle créature, nuls dégâts directs n’iront illuminer vos tours de jeu et vous n’aurez pas la joie d’infliger une combinaison infernale de carte pour vider la main, la pioche, la défausse, ou la réserve de points de vie de vie de votre adversaire. C’est écrit sur la boîte : c’est une course, une course aux points de victoire qui récompense l’efficience et l’anticipation. En cela, Race of the Galaxy malgré son univers exotique ne déroge pas à l’esprit des jeux allemands qui tend à bannir les points négatifs. Le jeu va même plus loin puisqu’on ne peut pas agresser son adversaire : on ne peut que tenter que de faire plus rapide, plus efficace, plus fort que lui : mieux en somme. Pourtant, on ne peut pas dire que le thème soit un échec : l’univers brossé à grands traits vous reste en tête (les rebelles, les aliens, les miliaires, la génétique, les ressources rares) à grands renforts de jolies illustrations et de codes couleurs harmonieux. Le tout est pratique et sert la mécanique de jeu. Pratique, certes, mais très compliqué à appréhender. Oh, cela reste à la portée de tout joueur passionné mais cela n’ira guère plus loin. Non seulement, faut-il savoir déchiffrer les symboles cabalistiques présents en profusion sur les cartes mais encore faut-il les connaître pour bien jouer. Race for the Galaxy récompense ceux qui s’y investissent. A eux la joie de s’essayer aux diverses stratégies et de maîtriser l’art subtil du choix des rôles. Si vous êtes un joueur plus occasionnel, sachez à quoi vous attendre en vous asseyant à une table de Race for the Galaxy. On me dira sans doute qu’il en est de même de beaucoup de jeux. Pourtant, tous ne demandent pas cet effort de mémoire et de connaissance du jeu. Pour citer un autre jeu récent et « pour joueur », L’Année du Dragon présente des personnages et des événements en nombre fini. Au bout de quelques parties, vous en savez autant que tout le monde sur le contenu du jeu même s’il en est autrement du « bien jouer ». Pour Race for the Galaxy, ce sera plus long… beaucoup plus long. Là où le jeu rejoint Magic, c’est que l’apprentissage se fait un peu tout seul : au fil des parties… Pourvu que l’on parvienne à les enchaîner. Tout cela revient à dire que le jeu est riche : une richesse directement issue de la quantité et de la combinatoire des cartes. La contrepartie est qu’il faut pouvoir lui consacrer du temps, sans doute plus que pour d’autres jeux. Heureux les étudiants au temps libre comme l’air ! Tout cela étant dit, il faut reconnaître que le jeu donne envie de remettre le couvert : au fil de l’eau, on perçoit de nouvelles subtilités, on trébuche mais on en tire quelques enseignements qui porteront leurs fruits lors de futures parties. Malgré le fait qu’il ne soit pas verbalement interactif et que la course ressemble plus celle d’un 100 mètres aux J.O. qu’à celle de Satanas et Diabolo, on prend pas mal de plaisir à jouer à Race for the Galaxy : un étrange plaisir solitaire à plusieurs… mais un plaisir quand même ! Je dirai bien que « je souris bêtement quand je joue à ce jeu » mais je n’y suis pas encore parvenu ! Qui sait, d’ici quelques parties… P.S. Merci à Romanus et à Fourer pour l'initiation Après 20-25 parties: L'extase ludique des "Race Party" - 5/5 Bon, ça y est... Je suis conquis... L'apprentissage est long et difficile (d'autant plus que vous jouez avec des joueurs expérimentés) mais petit à petit vous intégrez la mécanique... Le jeu consiste à monter une machine à point de victoire et à dérouler une méthode une fois celle-ci établie. Pour arriver à la variété des modes de jeu, il faut appréhender les cartes et leur interaction, apprendre à choisir les rôles qu'il vous faut au bon moment, conserver en main les cartes clef de vos adversaires. Tout cela prend du temps (des parties) et demande une certaine motivation mais la douce saveur de la victoire et des plans huilés qui aboutissent est bien là.

Tous les avis de la communauté

L'extase ludique des "Race Party"

une horreur intergalactique

Terraformeur de monde

race for the galaxys ?

Si vous arrivez à dépassez le cap de 5 parties

Non Luke range ton sabre laser on en a pas besoin

Bien mieux réussi que San Juan !!!

Galaxy Quest

Seul défaut l'apprentissage des régles !!! Sinon génial

course dans le vide.... sidéral

Race Alone

Un jeu de carte spatial bien sympa !

Tous en orbite!

Run run run !

On enchaine !!

Le chocolat blanc Galac, si ,j'adore

Sherlock Holmes and race for the galaxy

belles cartes, bons mécanismes, excellente variante du solitaire.

CE JEU EST GENIA..... déjà fini ?

HA tu peux pas finir la partie, ben c'est pas grav

Un très bon jeu qui n'a qu'un seul défaut

Galaxy power !!!

Sympa

Plutôt spéciale de rallye que course de formule 1

Vers l'infini et au delà

À chacun sa galaxie

Comment tutoyer les étoiles ?

RF TGV

L'ivresse de l'infini

addictive race for le j'en veux encore