Belle surprise que ce diamonds club. A savoir qu'on est devant du familial, mais du genre familial qui plaira aux joueurs! Rudiger Dorn, un auteur que je suit de très près, réussit une nouvelle fois à nous entrainer dans des mécanismes simples et interessants, qui tournent diablement bien. Autant la boite ne donne pas envie (bon, on parle de gouts et couleurs la, hein) autant le matériel dans la boite est incroyablement abondant, on a en plus que pour son argent, et le jeu qui tourne derriere excellent. Quand on pense familial chez dorn, on pense à Arkadia (moi en tout cas), les deux jeux n'ont vraiment rien à voir, et si Arkadia à un coté plus simple du fait de la limite du nombre d'action, je le trouve également un petit chouïa plus complexe de par l'importance des quelques choix à faire, et la difficulté d'appréhender réellement ou on se situe par rapport aux autres joueurs. Dans diamonds club, tous les avoirs sont visibles de tous, pas de bluff possible, il s'agit ici de la jouer finement! Le système de pose de pion pour acquérir avantages et autres gisements de pierres précieuses est bien pensé, m'a vaguement fait penser à Goa, mais quand on y réflechit bien, pas grand chose à voir si ce n'est le coté quadrillage. Du fait d'actions très simples finalement, on à affaire à un jeu d'une grande fluidité, qui à probablement interêt à se jouer à 3 ou 4 joueurs pour tendre un peu les objectifs. En définitive, un excellent jeu, tendance léger mais interessant, qui pourra sans problemes rassembler plusieurs publics autour de la table, vous pouvez foncer les yeux fermés!
merlin
8
30/10/2008
Diamonds Club
La vie de chateau
Jouer les riches en période de crise, ce n’est pas donné à tout le monde mais grâce à Diamonds Club, on va pouvoir aménager son domaine en construisant des parcs, des kiosques ou des fontaines. Cette vie de château se finance à l’aide de pierres précieuses qu’on obtient par un système de pose astucieux. Chaque joueur place ces pièces sur les cases d’un plateau, si les cases limitrophes sont déjà occupées il y a un surcoût. Ce principe fait que les prix augment en même temps que les emplacements se font rares.
Encore une belle réussite de Rüdiger Dorn (l’auteur de Goa) dont on reconnaît la pâte.