les chevaliers de l'ennuiFinalement assez abstrait malgré le thème et les illustrations. Quitte à me creuser la tête, je préfère encore me faire une bonne vieille partie d'échecs. Visiblement ceux avec qui j'ai fait mon unique partie ont apprécié. Je devrais peut-être me faire un peu violence pour une prochaine partie afin d'en goûter tout le suc. En même temps, s'il faut commencer à se faire violence pour jouer... vous trouvez pas qu'il y a un problème ? Bon, je crois que ce n'est tout simplement pas mon type de jeu; en tous cas je n'ai pas été séduit par celui-ci.
On n'avait dit décevant... je répond super tactique !!il faut reconnaître que souvent les Queen Games sont passables, voir assez mauvais ! J'ai testé hier soir le jeu qui comme Alhambra ou Die Handler en leurs temps va redorer l'image de cette société. Malgrès mes yeux aguerris, je n'ai pratiquement rien eu comme échos d'Essen sur le dernier Rudiguer Dorn que j'ai acheté en aveugle juste parce que ce dernier est l'un des créateurs les plus doué de ces dernières années (on ne commet pas Goa et Louis XIV si on ne l'est pas !). Les règles sont simples, expliquées en 10 minutes et ne prêtent pas vraiment à débat. Dès les premières poses de tuiles, j'ai perçu la finesse tactique du positionnement des tuiles et des chevaliers. Je ne rentrerai pas dans le détail des stratégies gagnantes car il me semble déjà qu'elles sont très variées et qu'elles rapprochent Raub Ritter d'un jeu abstrait de placement, genre Djambi (positionnement des tuiles, interactions, crasses aux adversaires)... en fait j'ai ressenti des sensations proches de celle que je connais en jouant aux échecs... Comme souvent, à 4 joueurs le jeu est très fun, on prend la place des autres, il y a des interactions et une vrai lutte. A deux, le jeu devient ultra calculatoire et ressemble encore plus à une partie d'échec. ... enfin, c'est juste mon avis !