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Tous les avis de la communauté

332 Résultats

Yspahan1
  • 10
    11/12/2007
    Yspahan

    Pour moi c'est le must des jeux légers 

    Yspahan est un jeu que j'aime beaucoup avec pas mal de hasard mais heureusement il n’est pas totalement mécanique car il y a quand même des choix à faire. Les règles sont très simples, les parties sont rapides et le plaisir est garanti, c'est pour cela qu'il sort très souvent. En effet c'est le jeu auquel j'ai le plus joué, et je ne compte pas les parties sur la version PC. Ma femme étant aussi plus partante pour une partie d’Yspahan que pour un jeu plus lourd et plus long demandant plus de réflexion. Il est très agréable à 2 comme à 3 ou 4. J’ai vraiment un faible pour ce jeu rapide, léger alors que mes goûts sont en général plus tournés vers du complexe. Pour moi c’est un must have. PS : J'ai constaté que les débutants avaient un peu de mal avec la caravane mais celle-ci s'apprivoise très rapidement au bout de 2 ou 3 parties. Si vous le découvrez, laissez lui une autre chance si la caravane vous a un peu rebuté, vous ne le regretterez pas
  • 10
    10/12/2007
    Yspahan

    Tout public ! accrocheur, que des qualités ! 

    Ca faisait longtemps que je n'avait pas réussit à faire plaire un jeu à une fille, surtout ma compagne !Et si ma compagne aime Yspahan c'est qu'il a des vrais atouts pour plaire !! * un super matériel * une nouveauté dans le mécanisme (la tour, et la répartition des dés) * une mécanique simple, même si à la lecture des règles on pourrait classer yspahan dans les "gros jeux", il se joue très facilement et on assimile rapidement les règles et les différentes stratégies possibles ! * la durée, ni trop ni trop court, on en voit le bout, tout en ayant un suspens (pour peu que les joueurs aient la même ancienneté de pratique) Mais il n'y a pas que des qualités, et les défauts ? Et bien, le hasard... et oui, même si on peut l'influencer (en payant des dés en or), c'est quand même une très grosse part du jeu. Et ça peut devenir très frustrant. Cependant, c'est gérable, il y a de la prise de risque et ça devient interressant ! En conclusion, un jeu à posséder, parce qu'il est génial, et parce que les filles accrochent (et le dieu ludique sait oh combien c'est dur de trouver des jeux qui plaisent à nos moitiés !!)
  • 8
    04/12/2007
    Yspahan

    Bien faire bosser les chameaux... 

    Le matériel d'Yspahan est dans la droite ligne des autres productions d'Ystari, un matériel de qualité aux normes allemandes (bref avec de bons cubes en bois (et des chameaux!) et du gros carton). Comme d'habitude, un soin particulier a été porté à la lisibilité du plateau, c'est plutôt réussi sauf à mon avis pour les couleurs des quartiers pas en accord avec le fond des icônes les représentant. Le premier contact (et la première partie) avec Yspahan n'est pas forcément facile surtout si on n'est que des néophytes à la table. Le jeu comporte de nombreuses règles et l'intérêt de certaines n'apparaît pas immédiatement (la caravane, les cartes). On aurait tort de s'arrêter à cette première impression, Yspahan mérite que lui accorde les critiques. Avec la pratique, les règles les plus complexes s'enchainent finalement assez bien et le jeu gagne rapidement en épaisseur. Yspahan dose avec un certain bonheur l'aléatoire des dés avec un jeu efficace de gestion / placement. Bref vous devrez être opportuniste sans perdre de vue votre tactique. Si vous n'êtes pas sûr de gagner même en utilisant au mieux vos actions vous ne devriez pas être ridicule et vous aurez à coeur de recommencer pour prouver votre valeur, le tout pour une durée raisonnable. C'est peut-être cela qui fait d'Yspahan un jeu "familial" (si tant est que cela veuille dire quelque chose) et un des meilleurs représentants dans cette catégorie.
  • 10
    26/11/2007
    Yspahan

    Une oasis dans le désert d'Yspahan 

    Jeux acheté rescemment (seulement 2 partie jouées à ce jour) Pas du tout déçu de la qualité et les couleurs du matériel. Mécanique bien huilé au niveau des tours du jeux. Jeux familial et guaranti d'un bon moment ludique. Règles assimilables rapidemment. Je recommande ce jeux à toute personne (calculateurs ou débutant). La note est méritée.
  • 10
    19/11/2007
    Yspahan

    Entre l'argent et les chamelles mon coeur penche pour les bosses 

    Tout de suite, je le dis, quel pied de lancer autant de dés ! Franchement j'adore ! Voilà c'est fait et ça fait du bien, passons aux choses sérieuses maintenant. Yspahan est pour moi le meilleur en jeu dit "moyen". A savoir accessible sans difficulté à un public de joueurs occasionnels voire même débutants (bien entourés). De la gestion simple et de bon goût, du développement discret mais essentiel, du hasard point trop n'en faut et de l'opportunisme en veux-tu en voilà, sont les ingrédients qui constituent ce bijou. Ajoutez-y le fun que me procure les chameaux (désolé c'est comme ça, mais j'aime les chameaux !) et vous comprendrez mon enthousiasme. Franchement, pour moi rien à enlever à ce jeu. rien à redire. Certes j'aime les jeux lourds, bien sûr je préfère quand on peut se foutre sur la gueule, mais je sais m'incliner devant un excellent jeu. Chapeau bas !
  • 10
    14/11/2007
    Yspahan

    C'est le suck ds ma caravane 

    Un jeu qui de premier coup d'oeil peut paraitre hasardeux au vue du nombre de dés mais qui en fait est très tactique et surtout tres opportuniste. J'aime bien le fait d'avoir une strategie générale (caravane...) mais d'etre obligé de prendre des décisions au soudaine en fonction du tirage de dés. Je le classerais entre les jeux familiaux et les jeux plus stratégique. En tout cas moi j'aime beaucoup ds toutes les configs de nombres de joueurs.
  • 4
    13/11/2007
    Yspahan

    au final ca manque de profondeur 

    les + des regles simples les jolis ptit chameaux les - un matos un peu cheap quand meme 2/3 strategies et pis c est tout etre 2 ou 3 eme joueur est un sacre avantage trop de dés tue le dé
  • 8
    12/11/2007
    Yspahan

    Grimpe sur mon chameau... Mon ami. 

    Un bon jeu de placement original. Il y a une bonne dose de chance qui peut vous pourrir la partie, mais c'est un facteur qui me plait dans ce genre de jeu. Et il y a des stratégies qui sont moins hasardeuses que d'autres... C'est à vous de choisir.
  • 10
    04/11/2007
    Yspahan

    Pour rapprocher joueurs occasionnels et confirmés 

    Voilà un jeu qui permet aux joueurs occasionnels et confirmés de se retrouver autour d'une table avec plaisir : assez léger pour ne pas rebuter et assez subtil pour que chacun puisse y trouver son compte. Même si on ne peut rien contre un tirage de dés de folie, les alternatives (tirage de carte, déplacement de l'intendant) font avantageusement contre-poids. Le système de tours de jeu borné garanti une partie qui ne dure pas trop ce qui évite la lassitude. Une belle réussite.
  • 2
    27/10/2007
    Yspahan

    Froid sur un "thème" chaud 

    Que dire d'Yspahan ? J'ai jamais su faire 10 parties de ce jeu... pourquoi, j'ai du mal. Il y a de ces jeux qui ne dégagent pas d'ambiance... qui peut-être ont un style qui me convient pas. On lance des dés... pour une fois,cela n'a pas une influence trop importante sur la chance du jet de dé. Après ce lancé, on choisit la meilleure action possible. On place des cubes, on envoit à la caravane... Il y a plein de possibilités dans ce jeu. On ne sait pas trop quoi faire. C'est un jeu à bonne durée de vie.. beaucoup de parties sont nécessaires pour savoir ce qu'il faut faire. Y a des jeux qu'on adore dès le début et on y rejoue... à Yspahan, cela n'était pas le cas et malgré d'autres tentatives, cela ne s'est pas amélioré. Le peu de pratique de ce jeu me fait peut être une mauvaise opinion mais bon, avoir des avis sur peu de parties permet aussi de diriger des acheteurs en leur disant ... attention vous êtes devant un jeu qu'un investissement temps va peut être vous être nécessaire afin d'apprécier ce jeu. Ce jeu a ses fans et n'hésitez pas à lire des avis positifs de ce jeu pour vous donnez une meilleur opinion. Il y a aussi la possibilité de télécharger ce jeu en version solo contre l'ordinateur.
  • 8
    04/10/2007
    Yspahan

    Soukez ferme 

    *Nombre de parties : plus d'une dizaine, toutes configurations* Un bon petit jeu que voilà. Assez rapide, un vrai plaisir ludique, on ne s'ennuie pas. ¤ c'est bien - le fait de jeter une brouette de dés à son tour, ca a quand même un côté vachement sympa - Les multiples stratégies qui peuvent toutes mener à la victoire. - Le plateau est joli - le matos est sympa : je m'attendais à des cubes-chameaux, que nenni ! - Les parties sont souvent accrochées, la victoire se joue sur les derniers coups : suspens... - La durée de jeu qui fait qu'on le ressort souvent - Le principe du "c'est le dernier au score qui commence le dernier coup" à quatre joueurs, qui ajoute un aspect stratégique dans la gestion de l'avancée au score. ¤ c'est pas bien - les cartes, boaf... Oui, bon... Disons que quand la victoire se joue à celui qui tire la carte pour echanger ses chameaux contre des points, ca a un coté moyen bof, mais sinon c'est acceptable. Un bon petit jeu donc, à mettre entre toutes les mains.
  • 8
    03/10/2007
    Yspahan

    Dans le chameau, tout est bon ! 

    Bon bé voilà un bon petit jeu ! Idéal pour initier des nouveaux joueurs, les regles sont simples mais offrent déja pas mal de possibilité. Le principe du choix des actions à partir des dés est vraiment sympa et ne donne que de trés rares occasions de pester contre les dés ce qui est tout de même puissant. Et puis, lancer 12 dés d'un seul coup, c'est plutôt cool (bon, n'achetez pas le jeu rien que pour ça) ! Les + : - Le matériel plutôt sympa, - Le principe de la tour de dé - La jouabilité excellent de 2 à 4 joueurs. - l'interaction trés présente (la caravane commune, les placement sur le plateau, le choix des dés pour offrir moins de choix à ses adversaires, ...) Les - : - le theme absent, - un poil répétitif je trouve (il n'y a pas 36 000 possibilités...). Le jeu peut lasser.
  • 8
    02/10/2007
    Yspahan

    Parfait pour pervertir des nouveaux 

    Yspahan,oui,oui un jeu un peu pof,pof mais qui a de grandes qualités.Lancer les dés, moi, j'aime.Jouer tout le monde sur cette lancée,jaime aussi.Y'a des points à faire partout c'est bien aussi.Les cartes donnent de bons avantages,bravo. Il faut être opportuniste et laisser-aller.Le matériel est agréable de bonne confection.Le thème est bien et le jeu est ,de façon générale,assez accessible.Un jeu parfait pour pervertir quelques nouveaux copains aux jeux de sociétés
  • 10
    30/09/2007
    Yspahan

    Ou comment lancer une brouette de dés sans souffrir du hasard ! 

    Terrible ! Le système de dés d'Yspahan doit être breveté ou s'il ne l'est pas il faut se jeter sur l'occasion car c'est tout bonnement excellent ! Les dés ne sont pas là pour faire gagner/perdre mais pour indiquer quelles possibilités sont offertes aux joueurs à chaque tour. Vraiment original, un vrai jeu d'opportuniste ! Ce système oblige à faire des choix cruciaux à chaque tour et assure un bon renouvellement des parties, à se demander pourquoi on l'a pas inventé avant :D
  • 10
    18/09/2007
    Yspahan

    Ho Yspahan : souker ferme et bosser dur. 

    Un jeu parfait à qui veut faire découvrir la finesse du JdS moderne, pas trop dur mais pas facile, ce jeu ouvre les portes du monde ludique au joueur de pasage. Les points forts: L'utilisation renouvelé des dés. Les choix frustrants et cornéliens. Une dose d'intérréaction. Plusieurs tactiques payantes pour jouer la gagne. Une fois de plus Ystari frappe fort!
  • 8
    18/09/2007
    Yspahan

    ouuuh le beau chameau... 

    Il aura fallu un certain temps ms je me suis enfin décidé à tester ce jeu et encore une fois, après la lecture des règles, je me suis dit que cette partie allait très très sympa et je ne me suis pas trompé ! Commençons par le matériel : tout à fait correct, Ystari nous a maintenant habitué à ces célèbres pts cubes qu'on retrouve encore une fois içi dans le rôle des marchandises à vendre. La seule fantaisie vient des chameaux ! Le plateau principal est simple, lisible et assez agréable à regarder, pr ma part, je l'ai trouvé "dépaysant" ! En ce qui concerne les règles, on met environ 15min à tout expliquer et c'est parti ! Elles sont assez simples et le nombre de possibilités pour gagner est assez impressionnante ! Lors de notre première partie, nous étions déjà à la moitié de la deuxième semaine et nous ne savions tjs pas trop vers quelle stratégie se tourner : les souks, les constructions, la caravane ou 1 peu de tout ? Mais dès qu'une pte stratégie se met en place, le jeu devient passionnant et c'est une véritable course contre la montre qui commence..en tout cas, c'est comme cela que nous l'avons ressenti : les jours défilent et il ne faut pas traîner tout en évitant les ptes erreurs qui coûtent chères ^\_^ Voilà un jeu auquel j'ai hâte de rejouer, on a pas passé notre temps à rire (ce n'est pas non plus le but du jeu^^) ms personne n'a vu le temps passé ! Le jeu est bien équilibré et semble tenir sur la longueur...par contre, je pense que les novices sont complètement désavantagés par rapport à des joueurs "expérimentés" connaissant toutes les subtilités ! Un jeu plein de rebondissements, de sournoiserie et qui dure moins d'1heure...voilà une perle !
  • 8
    17/09/2007
    Yspahan

    YS marrant 

    Parties : 10 Ystari a encore fait un coup de maître. Je comprends toutes ces éloges qu'ils cumulent. Yspahan est un jeu que je dirais pas très dense, simple, et limpide, un jeu à me réconcilier avec ces dés qui m'ont tant pourri mes parties de JDR. Les dés sont là pour désigner les actions possibles et leur rentabilité, mais je vous rassure, ce n'est pas vraiment hasardeux. Disons que c'est plus un enjeu de probabilité et d'opportunisme. Vous avez le choix entre vous enrichir (en or ou en chameaux) investir dans des quartiers qui vous rapportent des pointes, investir dans une caravane, et investir dans les bâtiments qui installent votre prospérité. Et tout ça, vous avez presque l'impression que c'est naturel. Ce jeu est excellent. Pour moi, c'est un des 4 jeux avec LADR, Catane et Tikal qui sont idéaux pour convertir des joueurs occasionnels en joueurs réguliers. Reste que je préfère les jeux plus denses.
  • 8
    16/08/2007
    Yspahan

    On remet ça? 

    Yspahan, pour un jeu "light", est un bon compromis entre jeu de gestion et de placement, aux règles très claires et sans ambiguïté. Même si le hasard est présent, le jeu offre assez de possibilités pour construire une stratégie rentable. Et puis comme on dit, il faut davoir mettre la chance de son côté, comprenez prendre en compte les probabilités (en rajoutant ou non des dés jaunes à son tour) et sa position pour faire des choses efficaces. On se prend parfois à faire des combos de cartes que l'on aurait pas soupçonné et qui vous relancent d'un coup. 1 ou 2 parties sont nécessaires pour pouvoir appréhender l'utilité et la bonne utilisation de certains éléments, comme les bâtiments et la caravane. Avec ses parties rapides, il est ainsi possible de faire des mini-tournois et pourquoi pas des victoires aux cumul de points ou en plusieurs manches gagnantes. Au final, un très bon jeu, addictif et relativement euphorisant. Vous ne vous tromperez pas en l'achetant sauf si vous ne faites jamais confiance à dame fortune.
  • 8
    10/08/2007
    Yspahan

    super pour les vieux et moches comme pour les jeunes et beaux 

    Un super jeu assez court et très amusant qui ravira les jeunes et les moins jeunes. Non vraiment très bon jeu mais joli aussi mais il doit y avoir un truc pour que je le note 4/5...
  • 10
    25/07/2007
    Yspahan

    yspahan, accessible à tous sans pb 

    Tu veux déposer des cubes au marché ou tu veux acheter des pouvoirs ? Tout est une question de choix, au bon moment. Et aussi de ton lancé de dé. Ce jeu amène du hasard, de la chance et des bonnes décisions au bon moment. Il est vraiment sympa et facile de compréhension. Donc tu peux y jouer avec un large public. On peut penser que c'est dur de faire des points à la première semaine (exact), mais une fois lancé, si tu t'es bien placé, alors les points vont s'enchainer. Très bon jeu, rien à redire. Bon jeu à tous
  • 8
    09/07/2007
    Yspahan

    Ouf! ce n'est pas le désert ludique! 

    Salut les amis des chameaux! Yspahan est un très bon jeu! Et -pour une fois chez Ystari!- je trouve que l'aspect générale des graphismes du jeu donne envie de jouer à tout le monde. Par exemple, pour moi, Caylus est un excellent jeu mais dont la présentation générale le rend trop austère pour des joueurs occasionnels. Cependant, je ne peux m'enpècher de penser que si ce jeu était édité chez Ravensburger ou Parker avec un thème plus rigolo ou enfantin, tout le monde aurait pesté contre les dès! Mais là, il y a écrit Ystari sur la boite et le thème est sérieux donc les avis ont tendance à être plus positifs! ;) En tout cas, moi j'ai aimé Yspahan qui a le mérite de présenter un système de dès original et surtout très simple et donc accessible à tous! Une partie d'Yspahan, c'est 40 minutes maximum montre en main, pas mal de hasard, un peu de tactique tout de même et un brin d'originalité et de dépaysement! C'est déjà pas mal! Un bon jeu pour toute la famille donc, bien présenté et fun mais qu'il ne faudrait pas non plus suréstimer : Yspahan est un divertissement sympathique voilà tout!
  • 10
    09/07/2007
    Yspahan

    Bon ben là, j'ai plus de chameau... 

    D'abord, le thème du jeu est fort, et la qualité du matériel permet de s'en imprégner totalement. Ensuite, les mécanismes de ce jeu fonctionnent à merveille, et un bon jeu de stratégie, ça fait toujours plaisir. Les règles sont simples, les tours de jeu sont rapides, et une partie durera entre en 30 et 45 minutes (et là c'est rare pour un jeu de stratégie). Le jeu est rythmé, fun stratégique, et original ( particulièrement par le jet de 9 dés par tour, servants à définir les actions possibles). Bref, obligatoire dans une ludothèque digne de ce nom !
  • 8
    07/07/2007
    Yspahan

    Chacun cherche son Shah (du moins son intendant) 

    Yspahan est un jeu trés réussi d'une rare fluidité. On sent que le jeu a été longuement testé car les mécanismes sont rudement bien huilés et équilibrés. La présence des dés est un facteur chaotique auquel il faut savoir s'adapter et c'est là que réside la force d'Yspahan. On adapte sa tactique en fonction des résultats des dés sans que l'on en soit totalement dépendant. De plus, l'utilisation des dés est un mécanisme original qui est lié, dans Yspahan, à d'autres mécanismes plus connus. La multiplicité des tactiques possibles et l'aspect aléatoire que représente les dés permettent de ne pas se lasser du jeu au bout de 5 ou 6 parties. Les tours de jeu sont rapides et une partie dure rarement plus d'une heure. Les scores sont en général assez serrés à la fin du jeu ce qui montre un certain équilibre dans les mécanismes. Le système de jeu est simple sans être simpliste ce qui fait d'Yspahan un jeu accessible à un public assez large. Le matériel est sympathique sans être extraordinaire. Pour finir, on peut dire qu'Yspahan est un trés bon jeu apportant des nouveautés en terme de mécanismes ce qui en fera peut être une référence ludique dans l'avenir.
  • 10
    30/06/2007
    Yspahan

    À 2 c'est mieux!!! 

    J'affectionne ce jeu à 2, à 3 ou à 4 joueurs... À 4 joueurs, lorsque vous êtes le 4e à choisir les dés... on découvre la puissance des **cartes**. À 3 joueurs, la **caravane** m'a souvent permis de me démarquer au "finish". À 2 joueurs, le rythme est infernal!!! Ouf! Ça va vite!!! Les **constructions** n'étant plus optionnelles, on profite de nos tours en "doubles"... (la variante à deux joueurs est disponible sur le site d'Ystari) Bref, Quel bonheur d’atteindre enfin le quartier du **Vase**!!! Vite le **Palan**!!!
  • 6
    30/06/2007
    Yspahan

    quand la caravane passe... 

    voici un ptit jeu bien sympatique. le souci ce fait sentir lorsque l on essaye d optimiser. c est un jeu relativement court et pas evident a aprehender. a retester mais je reste septique quand a la qualité extraordinaire que lui trouvent beaucoup de joueurs
  • 10
    17/06/2007
    Yspahan

    Simple et stratégique 

    A ma connaissance, un des seuls jeux aux règles simples mais très stratégique. Bref, un must pour concillier joueurs assidus & novices.
  • 10
    15/06/2007
    Yspahan

    Bon jeu, n'est-ce pas, hein ? 

    Après une partie de découverte catastrophique (pas tout compris, paralysant parce que trop de choix et bcp de choses à retenir, nombre de tours trop limités, jamais de chameaux, etc.), je ne pensais jamais accrocher à ce jeu. Mais je me suis penché dessus et je ne le regrette pas. Entre parenthèses, la version PC, qui permet des parties en 10 minutes, aide bien à comprendre les subtilités du jeu. **Yspahan** est en fait un jeu paradoxal, mais équilibré. Il fait partie des jeux avec "mouvement de balancier" (opportuniste, si vous préférez, où il faut adapter chaque coup successif aux données du moment), à l'instar d'**Oltre Mare**, par exemple. J'affectionne ce genre de jeu, qui offre une bonne tension, entre aléatoire et optimisation, sans condamner les faibles stratèges. **Yspahan** est stratégique, mais encore faut-il pouvoir mettre en place ce que l'on veut et savoir ne pas s'enferrer dans un schéma pré-établi. L'idéal, c'est qd même un panachage bâtiments / caravane+cartes / souk, et avec le moins mauvais timing possible... **Yspahan** est un jeu d'optimisation, certes, mais là où il est fort, c'est que c'est matiné avec une cocktail subtil d'aléatoire et de choix (tirages tempérables grâce aux cartes et à l'or), et qu'en plus, il faut toujours faire la part des choses entre le gain pour soi et les pertes infligées à ses adversaires (terminer un souk ou envoyer le cube d'un adversaire sans chameau à la caravane ? / prendre un groupe de dés qui m'arrange ou celui qui prive un adversaire au score élevé ?). Un petit défaut : qd les dés ne veulent vraiment pas, c'est impossible de gagner. Mais peu importe, le jeu est rapide et vous aurez toujours votre revanche. Pour ne rien gâcher, le matériel est splendide (surtout graphiquement). La durée de vie du jeu me paraît en outre très prometteuse.
  • 6
    13/06/2007
    Yspahan

    Souk et bazar, c'est kif-kif... chameau ! 

    Six mois qu’Yspahan est entré dans ma ludothèque. Six mois que j’essaie de me forger un avis définitif. Au forceps. D’ordinaire, mes impression me sont plus faciles à synthétiser. Passée la phase de découverte, elles poursuivent un processus de maturation où finit par s’affirmer une tendance continue. Orientée selon les cas vers une confirmation, ou à l'inverse un infléchissement. Quand ce n’est pas un complet retournement du sentiment premier. Avec Yspahan les choses se passent autrement. Je suis versatile. Je suis pris dans une sorte de mouvement oscillatoire qui me ramène périodiquement à des jugements moins flatteurs que ceux de la veille et plus sévères que ceux du lendemain. Une météo capricieuse d’humeurs cyclothymiques. Et le jeu - vous devez éprouver ça aussi - me semble toujours meilleur les jours où je gagne. Pardi ! La lecture en ligne des règles, au départ, et ce qu’elles laissaient deviner, ne m’avait guère enthousiasmé. Encore un jeu, m’étais-je fait la réflexion, façon San Marco, avec plein de petits cubes à poser de-ci de-là, où le système de répartition des actions a pour lui d’être moins remue-méninges. Encore un jeu de majorité dont le concept a été manifestement déguisé en cours de développement - de manière fort habile - en un remplissage des quartiers qui n’est pas sans rappeler celui des bateaux dans Puerto. Encore un jeu avec des bâtiments, aïe ! … impression de déjà-vu. J’ai pourtant acheté le jeu. Pour une raison totalement privée et anecdotique qui ne nous avance guère mais que je vous livre néanmoins. J’ai avec l’Iran le pays où se situe Ispahan – je dis ça à l’adresse de Stéphan qui semble penser que c’est en Arabie – des liens familiaux qui me prédisposent naturellement à m’intéresser à tout ce qui concerne cette contrée. Surtout s’il est question d’Ispahan, joyau architectural surnommée à raison nesf-é-jahan, la moitié du monde. Le jeu se serait appelé Oklahoma, je serais probablement passé à coté. Je n’ai pas d’oncle d’Amérique, hélas ! Je me souviens, notre toute première partie avait commencé sous d’heureux auspices. Le matériel tout d’abord avait produit le meilleur effet autour de la table avec son graphisme très réussi, la douceur des tons et ces chameaux tout croquignolets comme un échos aux miniatures persanes. Et puis la tour. Comment pourrait-on ne pas la mentionner, elle qui constitue indéniablement la véritable attraction d’Yspahan, une dice tower un rien excentrique qui préfère l’horizontale à la station debout - comme on la comprend ! - et où les dés ne pénètrent qu’après avoir roulé à l’extérieur ! Mais Dieu que cela est bien trouvé et comme elle nous repose cette tour en comparaison du campanile de San Marco! Et combien elle nous rend le jeu dynamique et fun à la fois! Bien sûr, je n’ignore rien de la dispute qui a cours à son sujet sur la part d’aléatoire et patin coufin … Vieille querelle! D’un mot, je dirai que les dés ne me dérangent pas. Je les trouve même salutaires pour donner de temps à autre un petit coup de pouce à ceux dont les chances ne pèsent pas lourds normalement face aux cadors du jeu de société. Je veux parler des enfants ou des joueurs occasionnels. Les dés sont de ce point de vue un facteur important de mixité autour d’une table. Une condition du vivre ensemble. Dérogeant au quant à soi des hards gamers et le dérangeant. Non, ce qui a salopé cette première partie comme bien d’autres par la suite ce n’est pas dédé, bouc émissaire tout désigné, mais l’importance du placement à la table de jeu et l’ordre immuable du tour. On a souvent fait remarquer combien le jeu était tactique et combien le choix d’un groupe de dés devait intégrer à la fois le bénéfice personnel et la privation pour autrui. Imaginons qu’un joueur moins conscient de cette nécessaire lecture soit à la table - situation qui ne manque pas de se produire étant donné le caractère familial d’Yspahan - celui qui joue immédiatement après lui profite alors d’une mise à disposition de tirages plus favorable. Le cumul sur une partie finit par agacer surtout quand à l’issue de la troisième semaine on se retrouve au coude à coude et que la décision finale se joue entièrement là-dessus. On pourrait appeler ça le Shah-maker. La seconde faiblesse du jeu, rien de méchant je vous rassure (en fait cela ne gênera probablement que moi) vient du traitement thématique que je trouve mal documenté. D’abord, employer le terme souk, mot arabe, dans un contexte culturel d’expression indo-européenne ça me gène un poil d’autant que ce terme est étranger au lexique du persan où le marché de tout temps a été désigné par le mot bazar. Du coup avoir réservé celui-ci pour nommer un bâtiment est un pur contre sens. D'une manière générale, les bâtiments retenus posent problème. L’enclos en premier. Où a-t-on vu que les chameaux étaient gardés dans des enclos ? C’est une représentation extérieure au monde nomade, auquel appartiennent les éleveurs de chameaux, une vision de sédentaire. J’aurai préféré voir figurer dans le jeu la tente du chamelier : la kheymé. Le hammam. Si le bâtiment existe bien en tant qu’édifice urbain on voit mal en revanche la relation qu’il peut entretenir avec le déplacement de l’intendant. Il aurait été plus judicieux de retenir la maison de thé, le tchaykhané, l’endroit par excellence où autour d’une pipe à eau les bazaris aiment à se retrouver pour discuter de leurs affaires et flatter l’intendant et les inspecteurs des marchés. Le bazar je l’ai dit est mal choisi. Vu le bonus en point qu’il procure on aurait pu penser aux fontaines publiques nombreuses dans le dédale des marchés que les commerçants finançaient comme des œuvres de bienfaisance et à des fins de prestige. Le palan. Appareillage qui rend compte imparfaitement de l’activité des hommes, de la débauche d’énergie physique que déploient les centaines de portefaix, enfants pour la plupart, qui distribuent aux quatre coins du bazar leur cargaison. La charrette à bras aurait davantage honoré leur travail, à mon avis. Voilà pour mes griefs. Je note le jeu d’un petit 4 mais remarquez bien que c’est parce que j’ai gagné hier soir. Je finis sur un petit proverbe persan, authentique, tout à fait de circonstance : Celui à qui la malchance tient compagnie sera mordu par les chiens, même s’il est monté sur un chameau.
  • 6
    03/06/2007
    Yspahan

    Un souk bien ordonné 

    Depuis la parution de *Caylus* il y a deux ans, chaque nouvelle sortie d'Ystari est un petit événement ludique en France. L'année dernière, le troisième jeu de la gamme, *Mykerinos*, m'avait un peu déçu. Trop peu ambitieux, le jeu de Nicolas Oury, même s'il contenait de bonnes idées, n'était pas assez riche et profond pour susciter l'enthousiasme. *Yspahan* rencontre le même problème. Se pose de prime abord la question du hasard engendré par les dés. Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour affirmer qu'ils déséquilibrent complètement le jeu en donnant aléatoirement la victoire à un joueur plutôt qu'à un autre, et ce quels qu'aient pu être les choix de l'un ou de l'autre au cours de la partie. Non. Le contraire aurait été étonnant pour un jeu édité chez Ystari. Par contre, il ne faut pas tomber dans l'excès inverse. Oui, les dés ont bel et bien une influence sur le déroulement et l'issue d'une partie. *Yspahan* est moins un jeu de stratégie qu'un jeu tactique où il faut faire au mieux avec ce que les dés nous donnent et ce que nos adversaires nous laissent. Et parfois – souvent ? – on a la sensation que même en faisant au mieux avec les dés à notre disposition, il n'est pas possible de l'emporter. C'est là le côté « familial » ou « grand public » de la création de Sébastien Pauchon. Même si la chance ne fait pas tout – loin de là – elle peut donner le coup de pousse nécessaire à un joueur un peu en dessous pour l'emporter. C'est à la fois la qualité du jeu, et sa limite. De ce point de vue, même s'il est légèrement plus technique, *Yspahan* se rapproche du remarquable *Jenseits von Theben* de Peter Prinz. Mais, du point de vue des mécanismes, parfaitement pesés, avec son intendant et ses différents niveaux de jeu (les souks, la caravane, les bâtiments), il évoque d'avantage *Caylus*. Cependant, beaucoup plus – trop ? – léger, *Yspahan* est bien loin du chef d'oeuvre de William Attia.
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    01/06/2007
    Yspahan

    Un chameau, ça trompe énormément 

    **Type de jeu :** Jeu excessivement rapide, où l’on voudrait faire trente mille choses alors qu’on n’en peut faire que 21 (soit pile poil la moitié de 42). **Nombre de parties jouées :** >10 **Avis compendieux :** Après une première partie catastrophique qui avait laissé les quatre joueurs que nous étions plus que dubitatifs sur l’intérêt de ce jeu, quelques parties supplémentaires sont parvenues à nous convaincre que sa réputation n’était pas usurpée. Notre première partie a sans doute souffert d’explications de règles approximatives qui nous ont conduit à rester très premier degré dans notre jeu, dans le genre « je prends les dés de tel quartier et je pose les cubes dessus », sans trop jouer la caravane qui nous semblait d’un rapport peu intéressant, ou encore les bâtiments, coûteux pour peu de profit : vu ainsi, l’intérêt du jeu confine effectivement à un degré de nihilisme qu’on ne retrouve guère que dans l’expressivité du regard d’un topinambour. En y revenant, il est apparu qu’en réalité, la caravane, les bâtiments, les cartes et donc les chameaux et l’argent avaient une importance primordiale (à l’échelle du jeu, naturellement, pas à l’échelle politique planétaire, forcément). Ce qui fait qu’en définitive, si l’on veut développer ses bâtiments, piocher des cartes et les exploiter, remplir des quartiers, aller à la caravane, on n’est loin d’avoir assez de ses 21 actions. Ce jeu exploite donc on ne peut mieux ce ressort de frustration qui est devenu un élément de jeu classique de l’école ludique allemande. Tout comme à Puerto Rico où la précocité de la fin de la partie surprend toujours, la rapidité de ce jeu (également en temps) fera qu’on aura envie de prendre une revanche immédiate. **Clarté des règles (4) :** Je ne les ai pas lues, mais la seconde explication a été on ne peut plus claire. Les règles de ce jeu sont plutôt simples, mais il faut veiller, en les expliquant, à bien souligner l’importance de la caravane, des bâtiments, qui ne saute pas forcément aux yeux du néophyte, afin de lui éviter une première partie de jeu basique qui peut le faire passer à côté de ses subtilités nombreuses. **Qualité du matériel (3) :** On a affaire à un matériel fonctionnel, si ce n’est la petitesse des cubes et des cartes de laquelle résultent crampes des doigts et autres crispations exagérées des muscles préhensiles des mains, mais qui ne déclenche pas chez moi des oh et des ah d’admiration. Les illustrations de style naïf sont en revanche sans doute mieux vues, pour ce type de jeu, que ne l’eussent été des illustrations par trop figuratives ou réalistes, convenons-en. Quoique la caravane figurée par un troupeau de chameaux s’enfonçant en soulevant un haut nuage de poussière, accompagnés de leur chamelier, dans un désert dont l’horizon se fût confondu avec le ciel, aurait pu bien rendre. Les chameaux en bois (qui, contrairement à leurs collègues les chevaux en bois ne sont pas prêts de ruer) sont en revanche ravissants et je serai curieux de savoir par quel truchement sont manufacturées les pièces de bois desquelles ils sont extraits. **Reflet du thème (2) :** Pour ne rien vous cacher, je subodore fortement que l’auteur ou l’éditeur se sont creusés fortement la cervelle pour trouver un thème à plaquer sur cette belle mécanique. Bon, si j’essayai de ne pas être mauvaise langue, je pourrai convenir que l’intendant qui se déplace de boutiques en boutiques pour envoyer des marchandises à la caravane avec un chameau est réaliste. Peut-être, mais je ne tiens pas spécialement à me creuser la cervelle à mon tour pour trouver une explication à la présence de la tour et des dés qui viennent la combler. Je préfère contempler le petit troupeau de chameaux que je dispose tous debout à côté du plateau dans un ordonnancement aussi aléatoire qu’harmonieux (oui, j’aime l’harmonie de l’aléatoire), les imaginer blatérer et les voir partir au loin dans la caravane. Vraiment jolis, ces petits chameaux de bois. **Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** Je ne reviendrai pas ici sur cette première partie ratée qui a bien failli nous faire passer complètement à côté de l’intérêt de ce jeu, si ce n’est pour dire à d’éventuels lecteurs ayant eu pareille expérience de retenter une partie à tête reposée, pour voir. L’utilisation efficace de la caravane est déroutante pour le néophyte, et ce n’est certainement pas avec mes quelques parties que j’aurai la prétention d’affirmer bien la manier. Je me contenterai d’en souligner ici les difficultés : pour arriver à envoyer des cubes dans la caravane sans en perdre dans la ville, il faut d’abord poser des cubes dans un quartier, récolter des chameaux, et déplacer l’intendant. Ceci fait déjà trois actions. Bien entendu, si on a posé assez de cubes et récupéré assez de chameaux, on peut déplacer plusieurs fois de suite l’intendant afin d’envoyer le plus grand nombre de cubes dans la caravane, ce qui constituera une source de points intéressante, peut-être plus rentable que de poser bêtement (si l’on peut dire) des cubes dans les quartiers. Pour améliorer l’efficacité et l’intérêt de l’utilisation de la caravane, on a intérêt à construire les bâtiments qui vont avec (celui qui permet de déplacer l’intendant et celui qui fait piocher des cartes lors de l’envoi de marchandises, enfin, de cubes, dans la caravane). Envoyer un pion dans la caravane ne fait marquer, à court terme, que deux points (sur la première ligne), et c’est peut-être cet aspect qui fait que le débutant rechignera à le faire et préfèrera poser des cubes sur les quartiers, d’autant plus qu’il aura peut-être négligé de prendre des chameaux, qui s’avèrent être, peut-être plus que l’argent, le nerf de la guerre (outre le fait qu’ils sont très jolis, et qu’on aura intérêt, par goût de l’esthétique, à avoir un troupeau conséquent devant ses yeux afin d’égayer sa partie à coup sûr). L’utilisation de la caravane à des fins offensives, c’est-à-dire pou briser un quartier d’un adversaire qui n’a pas de chameau, me semble être d’un emploi rare, car il faut que cela vaille le coup : cela peut viser, en début de parties, les joueurs de fin de tour, qui posent sur des quartiers sans pouvoir prendre de chameaux qui partent en général assez vite. On peut, en première approche, dégager deux grandes stratégies (même si on verra qu’au final, il n’y a sans doute pas lieu de les distinguer) : la première est basée sur le remplissage des quartiers ; la seconde consiste à jouer sur la caravane. La première est ennuyeuse est c’est sans doute celle qui sautera au yeux du débutant (comme ce qui nous est arrivé) et risque de le rebuter de ce jeu. La seconde est plus intéressante à pratiquer, car plus variée, mais son intérêt est moins évident. On peut évidemment en dégager une troisième, qui est la stratégie bâtiments : construire tous les bâtiments apporte la bagatelle de 25 points, mais nécessite de récupérer à tour de bras des chameaux et de l’argent, ce qui n’est pas forcément évident (de nombreuses cartes aident à construire les bâtiments, il ne faut donc pas les négliger), d’autant plus que les chameaux (qui sont très jolis, je ne sais pas si je vous l’ai dit) servent également pour la caravane. En réalité, la stratégie bâtiment vient en soutien des deux autres, puisque certains bâtiments appuient les actions de la stratégie quartier, d’autres celle de la caravane (d’autres bâtiments aident à développer la stratégie elle-même, et il semble à peu près acquis que si l’on veut bâtir tous les bâtiments, on aura intérêt à construire les deux premiers en premier lieu). Et c’est là que l’on voit bien que ces trois stratégies sont finalement intimement imbriquées, ce qui fait la force du jeu : il faut les mener en parallèle (me semble-t-il), en en favorisant éventuellement l’une plutôt que l’autre, tant il est vrai qu’on ne peut pas tout faire, mais ne surtout pas négliger l’une ou l’autre : négliger les quartiers laisse des points aux autres, ne pas aller à la caravane laisse le champ libre aux autres pour y marquer pléthore de points. Le tout sera de faire le meilleur choix, à un tour donné, parmi les possibilités offertes : lorsqu’on lance les dés, on a le plus de choix, et il faut le faire de façon à prendre ce qui est le mieux pour servir ses projets, et éventuellement prendre ce qui servirait le mieux ceux des autres. Lorsqu’on choisit parmi les derniers, la gamme de choix est souvent réduite à peau de chagrin, et c’est là qu’on peut en profiter pour piocher des cartes, déplacer l’intendant, mais il faudra avoir anticipé et posséder quelques chameaux (l’ordre du tour de jeu n’est certainement pas neutre à ce jeu). Les cartes obtenues vont également orienter le jeu à venir, de façon à exploiter ces cartes de la façon la plus rentable. On a finalement un jeu éminemment tactique, où la maîtresse question est, à tous les tours : « Comment utiliser au mieux le choix qui m’est proposé, compte tenu du tour auquel on est, sachant qu’on ignore ce qui peut arriver, pour arriver à marquer le plus de points lors du décompte et plus spécialement à la fin de la partie ? » Les joueurs qui voient trop de hasard dans ce jeu (et il y en a, dans les dés, bien sûr, mais dans les cartes piochées aussi) sont sans doute des personnes qui ont moins cette capacité d’adaptation tactique et qui préfèrent pouvoir raisonner leurs actions de façon stratégique, à long terme, en toute connaissance de cause ou presque, ce qui n’est pas vraiment possible ici : tout au plus peut-on faire les choix optimaux par rapport à la connaissance du système que l’on a au moment du choix, et qui intègrent les différents aléas qui peuvent advenir, et s’adapter au mieux à l’évolution du plateau, de sa main de carte, des dés proposés.