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Boîte du jeu : Alexandros

Alexandros

calendar_month2003
settingsLeo Colovini
brush
home_workWinning Moves, Rio Grande Games
local_shippingOya
Nombre de joueurs :2 - 4
Age :12 ans et +
Durée de partie :45 min
Langues :Français
Fiche mise à jour le24/11/2021 16:33:40
    7,1
    Alexandre conquiert l'Orient. Vous essayez d'en retirer le plus de bénéfices. Principe général : Alexandre et son armée partent à la conquête de l’empire Perse. Cela se matérialise par la constitution de provinces sur le plateau de jeu qu’il va falloir ensuite administrer. Les provinces sont formées en posant sur le plateau des murs de frontière sur la ligne de déplacement d’Alexandre. Chaque province ainsi formée rapporte lors d’une collecte d’impôts, un certain nombre de points, il suffit d’avoir judicieusement placé ses pions gouverneurs pour empocher un maximum de points. Déroulement du jeu : Les joueurs jouent à tour de rôle. A son tour, le joueur déplace toujours d’abord la figurine Alexandre sur le plateau puis dispose de 2 actions complémentaires. Déplacement d’Alexandre : Sur le plateau de jeu figure 6 types de case triangulaire : 5 comportant des symboles et 1 vide. Les triangles vides représentent les bénéfices. Les symboles sont Temple, Amphore, Cheval, Lyre et Hoplite. Il existe 11 cartes de chaque symbole. Au départ, une carte est donnée par joueur et le reste est mélangé. Les deux premières cartes de la pioche sont ensuite posées face visible. Le joueur actif choisit une des 2 cartes visibles (qu’il met dans sa main) et déplace Alexandre comme suit : _ Alexandre est déplacé vers le plus proche triangle comportant le symbole figurant sur la carte choisie. Il est placé sur un des 3 coins du triangle (au choix). Ce triangle ne doit comporter aucun mur de frontière. _ Ensuite, le joueur place des murs de frontière entre son ancienne et sa nouvelle position, constituant peut être ainsi une province. Une province est crée lorsqu’un groupe de cases triangulaires est entouré de murs de frontière. Les 2 actions complémentaires : Ces 2 actions sont à choisir parmi 4 possibilités. Elles peuvent être effectuées dans n’importe quel ordre : _ Prendre une carte (une des 2 cartes visibles ou une carte de la pioche) _ Occuper une province vide / Reprendre une province déjà occupée (pour cela, il faut placer un gouverneur sur une case symbole de la province et payer avec ses cartes pour tous les symboles restants de cette même province. Si l’on n’a pas toutes les cartes requises, il est possible de placer d’autres gouverneurs sur les cases de symboles manquants. Dans le cas d’une reprise de province, il faut au préalable éjecter le gouverneur adverse en payant 2 cartes identiques du symbole sur lequel se trouve celui-ci) _ Collecter des impôts (il suffit de se défausser d’une carte avec un symbole correspondant à la case ou un de ses gouverneurs est présent. Toutes les provinces comportant UN SEUL gouverneur et dont ce gouverneur est posé sur une case du symbole défaussé rapporteront des bénéfices. La collecte d’impôts s’applique à TOUS les joueurs…… La valeur des bénéfices correspond au nombre de cases vides présentes dans la province) _ Enlever un de ses gouverneurs d’une province On peut jouer 2 fois la même action, sauf la collecte d’impôts. Fin de partie : 1. La partie s’achève lorsqu’il n’y a plus suffisamment de murs de frontière suite à un déplacement d’Alexandre. Le joueur actif finit son tour de jeu et on désigne le gagnant. Le gagnant est celui qui possède le plus de bénéfices. 2. La partie s’achève quand un ou plusieurs joueurs atteignent ou dépassent les 100 points.

    Images & vidéos

      Les avis

      • boîte du jeu : AlexandrosAlexandros : Un jeu majeur sur l'Asie mineure
        *Alexandros* a plus de dix ans et ses mécanismes restent encore aujourd'hui originaux, relativement simples pour un jeu de stratégie de cet envergure et très astucieux. Normal, il est signé Colovini, auteur des excellents *Clans*, *Carolus Magnus* ou *Intrigues à Venise* (avec Alex Randolph). Le jeu illustre la conquête de l'Asie mineure par Alexandre le Grand et ses troupes. A son tour, chaque joueur commence à déplacer le pion d'Alexandre dans le but de former des provinces. Ensuite, il a droit à deux actions parmi celles-ci : piocher une carte, occuper une province, retirer un de ses gouverneurs ou collecter les impôts. Cette dernière permet de gagner des points, mais tous les joueurs sont concernés, pour peu qu'ils aient des provinces occupées par un seul gouverneur. Il faut donc faire en sorte de gagner toujours plus de points que les autres à chaque collecte, à l'instar de jeux tels que *El Grande* ou *San Marco*. Cette règle rend le tout extrêmement interactif et tendu. Ne vous arrêtez pas à la laideur de la boîte, il mérite d'être joué souvent, d'autant plus qu'il peut se terminer en moins d'une heure.

        tt-05420197d294bd8...

        28/12/2014

        8.7
      • boîte du jeu : AlexandrosAlexandros : Un bon jeu se cache-t-il dans cette affreuse boite ?
        Bon, c'est du Colovini, on sait à quoi s'attendre : un jeu très abstrait, et apparemment très aléatoire, même si on sent tout de suite qu'il y a moyen de se retourner le cerveau en jouant à Alexandros. Mais bien malin celui qui aura le courage d'aller jusque là, tant le plateau et les cartes hideux, le thème trop évanescent et quelques imprécisions dans les règles viennent gâcher un plaisir naissant.

        tt-889302ea960a314...

        04/01/2013

        6
      • boîte du jeu : AlexandrosAlexandros : Encore un bon Colovini
        Fan de Carolus Magnus à 2 joueurs, je découvre sur le tard, le jeu ayant près de 10 ans, Alexandros. Excellente surprise. Sous un matériel un peu austère et des règles pas toujours bien écrites, le jeu se révèle passionnant si on se donne la peine de s'y intéresser.

        Ymokal

        17/11/2012

        8
      • boîte du jeu : AlexandrosAlexandros : Tiens ?? mon cerveau est en train de fumer...
        Jeu joli, simple et attrayant.. Theme un peu plaqué certes car c'est simplement un jeu de territoire... Par contre, joueurs n'aimant pas attraper des noueds dans le cerveau s'abstenir !! C'est hyper calculatoire et ca joue à un rien...une erreur et c'est la debandade... A jouer super bien reveillé et alerte !!!

        tt-96b5c6631f963d2...

        05/06/2010

        8
      • boîte du jeu : AlexandrosAlexandros : Colovini ou l'art de mettre des amphores en Perse
        Ici, les joueurs sont supposés être les gouverneurs des différentes provinces conquises par Alexandre le Grand au fur et à mesure de l'avancée de ses armées. Soit, mais franchement que se soient le déplacement d'Alexandre, l'occupation des territoires conquis ou encore le prélèvement des impôts qui sert aux décomptes, tout cela est assez alambiqué et peu crédible, on reste à un degré d'immersion périscopique... Quand en plus je vous aurais dit que le jeu est froid et pas très joli, vous devez vous demander pourquoi je donne 4 Pouic à ce jeu, non ? En fait c'est assez simple, on prend vraiment plaisir à déplacer cet Alexandre de pacotille, à conquérir ces provinces triangulaires ou à lutter pour les conserver et tant pis si Bucéphale découpe les territoires à la hache et si les armées hoplites ne sont que des bouts de carton inertes qui ne verront jamais Darius se dresser devant leurs phalanges. Alors donc, "Bravo" à Monsieur Colovini, d'être arrivé à me faire apprécier ce jeu au goût aussi artificiel que celui d'une fraise Tagada, vraiment très fort Léo!

        OliveMontpellier

        30/04/2010

        8
      • boîte du jeu : AlexandrosAlexandros : pas mal
        Bon jeu de strategie avec quelques retournements de situations mais parfois un peu laborieux

        mauvaijoueur

        27/02/2010

        8
      • boîte du jeu : AlexandrosAlexandros : Pas le Grand !
        Un jeu aux mécanismes subtils auquel j'aimerais bien rejouer, mais qui n'attire personne. Je ne sais pas pourquoi.

        tt-634437adf672b83...

        12/12/2009

        6
      • boîte du jeu : AlexandrosAlexandros : Pas trop d'intérêt ou alors je ne l'ai pas trouvé.
        Ce jeu plutôt simple dans son fonctionnement et son matériel reste simple dans l'intérêt d'y jouer. Si ce jeu était intéressant, je n'ai pas trouvé en quoi. On se lasse très rapidement car c'est toujours la même chose: on pioche des cartes et on les pose. Mieux vaut faire une belote !!

        tt-76df704df6fb91b...

        02/12/2009

        2
      • boîte du jeu : AlexandrosAlexandros : Je fais le mur!
        Comme à chaque fois avec les créations de Leo Colovini, on se fait avoir. On sait qu'on va jouer à un jeu relativement abstrait, mais quelquechose dans la mécanique nous invite à y revenir, et alors on découvre une certaine interprétation d'un thème toute singulière et propre à cet auteur: - le principe d'expansion dans les conquêtes d'Alexandre: les espaces vont au fur et à mesure être bloqués par des murs/généraux/Alexandre, ce qui va pousser Alexandre vers des territoires vierges, avec des mouvements d'une ampleur grandissante. En jouant sur les ordres à venir, on gagne une bonne visibilité (et la pioche face cachée n'est pas à négliger pour limiter les mouvements adverses). - la gestion des troupes: il va falloir bien estimer le coût d'une conquête et d'une reconquête pour gérer au mieux ses cartes toujours trop rares pour nos objectifs toujours plus ambitieux. - la grande influence d'Alexandre sur le cours de la partie car il régente la segmentation des provinces au fur et à mesure qu'il avance: s'il est dans les parages, il risque de diviser (pour mieux régner) et il est toujours risqué de se faire trop remarquer; s'il est au loin et enlisé, les luttes intestines entre généraux feront rage dès qu'Alexandre tourne le dos. J'ai toujours beaucoup de mal à entrer dans les jeux (toujours atypiques) de Colovini, mais l'élégance finale l'emporte souvent sur le reste. Un jeu assez simple de prime abord, mais d'une grande richesse, et dont la thématique ressort plus dans l'intelligence des mécaniques que dans les triangles pour diviser l'espace.

        Grunt

        18/08/2009

        8
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      publications

      autres sujets

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      Un petit déterrage puisque Proxi-jeux revient sur l'intervention de @palferso sur **Alexandros**, en commentaire de leur podcast dédié à **Cartagena**, avec passe décisive de @laurent36 . Comme ils reviennent sur les commentaires dans l'épisode suivant, c'est à trouver sur l'épisode dédié à [Concordia](https://podcast.proxi-jeux.fr/2024/03/sortons-le-grand-jeu-concordia-mac-gerdts/). Deux grands jeux, assurément.

      Sysyphus

      25/03/2024

      [Alexandros]  Du compte-rendu de Ludo le gars[Alexandros] Du compte-rendu de Ludo le gars
      Grunt dit: palferso dit: Comme souvent avec Colo, c'est inférieur à 4... Pas Shangrila (à moi de te donner envie ). M'en parle pas!!! Je crève d'envie de le découvrir depuis des lustres. C'est en plus un des rares Colo qui fasse une certaine unanimité (avec Magna Grecia aussi peut-être mais ce dernier n'est pas que de Colo). D'ailleurs, de retour en France après avoir quitté le Mexique, je pensais bien avoir l'occasion d'y jouer (je me demande même si ce n'est pas en réalité pour cette raison que je suis parti du Mexique... ). J'arrive à Montpellier persuadé d'être en terre ludique civilisée et personne ne l'a!!! Il faut que je songe sérieusement à redéménager... En tout cas, content qu'Alexandros titille ta curiosité et suscite ton intérêt.

      palferso

      18/08/2009

      [Alexandros] Déplacement d'Alexandre + Déloger un gouverneur[Alexandros] Déplacement d'Alexandre + Déloger un gouverneur
      Le titre est effectivement plus clair comme ça, merci ! Mais on pourrait prévenir, je pense. Sinon, où peut s'arrêter ce genre d'intervention dans les posts des TTciens?

      Budnic

      07/06/2007

      [ Alexandros ] Traduction[ Alexandros ] Traduction
      La règle a été corrigé sur Ludism donc tout rentre dans l'ordre. Merci à Dominique pour la correction.

      tt-663af8e6d4d55a3...

      13/05/2007

      [Alexandros] - Quelques points à éclaircir[Alexandros] - Quelques points à éclaircir
      [[Alexandros](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/alexandros)] Alexandros souffre de ce que soufrent beaucoup de jeux de Colovini. Ils sont souvent jugés à l’emporte pièce quand ils s’avèrent à l’usage beaucoup plus complexes, variés, subtils, intéressants et profonds que ce qu’ils laissent supposer superficiellement et/ou hâtivement. Et Alexandros, très injustement sous-estimé et oublié dans la production ludique actuelle, n’échappe pas malheureusement à cette règle… Je vais ici dresser une liste des reproches qui lui sont fait en espérant démontrer qu’il sont sans fondement. De plus, cette démonstration devrait, je l’espère, servir d’aide de jeu pour découvrir ou redécouvrir ce grand jeu. On reproche d’abord à Alexandros la part de hasard dans le tirage des cartes. C’est absurde. Les gouverneurs permettent toujours de trouver une solution. En effet, ils ont une double utilité : réduire les coûts en économisant ponctuellement des cartes (en prévision d’un autre objectif par exemple) et réduire le hasard justement (on les place sur les symboles des cartes que l’on n’a pas). Alors, c’est sûr que si l’on joue bêtement à placer ses gouverneurs le plus vite possible sur toutes les régions qui se présentent, on va s’exposer à être dépendant du hasard. Mais ce n’est donc pas une donnée inhérente au jeu. En ce qui concerne les cartes découvertes, on dit que 2 c’est trop peu. Personnellement, je ne pioche jamais de cartes retournées mais prends toujours des cartes du talon. Pourquoi ? une fois que l’on a pris la carte du symbole vers lequel on va bouger Alexandros (carte à choisir finement bien entendu…), on retourne la seconde carte avant de le bouger. Si j’ai bien choisi sa destination en fonction du terrain environnant, je pourrai le placer à l’endroit qui, en fonction des 2 symboles à disposition du joueur suivant, ne pourra le favoriser et/ou me laissera des possibilités d’en tirer profit ultérieurement. Un peu comme les numéros à Carolus Magnus, le mouvement d’Alexandre est un formidable outil de contrôle sur son jeu et sur celui de ses adversaires. Il n’est pas à prendre à la légère et dominer tout ce qu’il implique n’est pas une mince affaire. C’est une des plus belles et originales idées ludiques que j’ai rencontrée à ce jour. Je laisse donc toujours des cartes découvertes peu commodes à disposition de mes adversaires et ne pioche ainsi que des cartes du talon (qui sont toutes bonnes à prendre si j’ai des gouverneurs en réserve…). Et si par hasard je sais que je vais avoir un besoin impérieux d’une des 2 cartes retournées (pour moi ou pour éviter qu’un de mes adversaires ne l’ait), je place Alexandre de manière à ce que quel que soit le symbole retourné à la fin de mon tour, il ne puisse le bouger (trop) avantageusement. Arrêtons de parler de hasard à ce jeu. Ne parlons que de gestion plus ou moins fine des cartes, du mouvement d’Alexandre et des gouverneurs. On dit ensuite que le premier qui prend un grand domaine a gagné. On n’a pas dû jouer au même jeu… D’abord, les grands territoires sont les moins rentables à occuper (le rapport revenus/cartes dépensées est souvent très faible) et les plus juteux à reprendre (pour plus de précisions, voir ce lien : //www.trictrac.net/forum/sujet/alexandros-un-jeu-sacrifie-par-un-probleme-de-regles ). En effet, ils sont coûteux et très dangereux à occuper de par la dépense importante qui va générer brusquement un grand différentiel de cartes avec les autres mais aussi de par le mouvement d’Alexandre qui peut facilement les couper. On peut répondre à la prise d’une grande région de 2 manières : 1-par la prise d’une autre plus petite et donc à moindre coût par rapport aux dépenses effectuées par l’adversaire même si cette occupation ne fait que réduire l’écart en points. En effet, chaque carte dépensée par l’adversaire pour prélever des impôts au cours d’une de ses actions ne lui permettra alors plus de générer un écart aussi grand tout en me laissant continuer à augmenter très sensiblement mon différentiel de cartes par rapport à lui puisqu’au lieu de piocher une carte, il en dépense une pour ses impôts. 2-utiliser le différentiel de cartes important généré en notre faveur suite à la prise de la grande région pour reprendre immédiatement cette région. Le nombre de cartes en main sera extrêmement moindre pour chacun et il faudra donc probablement plus de temps avant que cette région ne puisse être réattaquée nous permettant d’en profiter plus. Et si cela prend trop de temps, celui qui aura perdu la région ne s’en relèvera sûrement pas. Encore une fois, prendre une grande région et de manière plus générale faire une dépense qui va impliquer une grande disproportion de cartes à disposition entre les joueurs est la plus grande bêtise que l’on puisse commettre à Alexandros et nombre de joueurs foncent vers cette option qui face à un joueur expérimenté leur coûtera forcément la victoire. En ce qui concerne la reprise des provinces, à 2 joueurs il n’y a pas de problèmes (Alexandros est d’ailleurs et je pèse mes mots un extraordinaire jeu à 2). A plus, le jeu souffre d’un problème de règles que j’ai abondamment expliqué sur le lien donné ci-dessus. Une fois ce problème résolu (j’ai mis la variante adéquate sur la fiche tric trac), vous aurez alors un des meilleurs jeux à 3 qui existe. A 4 joueurs, Alexandros sera moins contrôlable (le mouvement d’Alexandre) et il y aura moins d’actions à effectuer pour chaque joueur. Enfin, il y a ceux qui disent que le jeu est bugué car c’est supposément celui qui collectionne les cartes pour prendre la plus grande province qui gagne. Je me suis expliqué plus haut en ce qui concerne l’idée totalement fausse qu’une grande région est forte. En ce qui concerne collectionner les cartes, Alexandros est un jeu où il faut investir. Et ce qu’on investit, ce sont ses cartes. Et bien sûr, c’est celui qui aura investit ses cartes de la manière la plus intelligente qui gagnera. Les collectionneurs de cartes, c’est à dire ceux qui n’investissent pas et/ou ne savent pas investir perdront toujours. Je vais donner un exemple tout con : J’ai une petite région qui me donne 5 points et m’a coûté 2 cartes. J’ai effectué 2 décomptes (2 autres cartes dépensées). J’ai donc 10 points. Plus tard, mon adversaire (un collectionneur de cartes qui doit songer à brider sa passion pour les collections si il veut songer à me rattraper un jour ou l’autre… ) dépense 8 cartes pour une "super" région qui lui donne 15 points et on va dire que dans le même tour, il parvient à prélever des impôts (1 carte supplémentaire dépensée). On passe à égalité de points (il marque 15 et je remarque 5) mais il aura dépensé au total 9 cartes pour ses 15 points et moi 4 pour 15 points également soit une différence de 5 cartes investies entre lui et moi pour le même nombre de points… Les grandes régions et les jolies collections qu’elles impliquent ne font pas bon ménage à Alexandros face à un joueur qui gère finement ses investissements et dépenses. Il faut bien comprendre qu’Alexandros est un pur jeu de gestion et ce qu’il faut commencer par gérer ici, ce sont ses actions. Et chaque carte que l’on dépense équivaut à une action investie. Celui qui a plus de cartes est donc un joueur qui a plus d’actions à sa disposition. C’est mathématique ou pragmatique comme dirait mon ami Damaloch. Dans l’exemple que je viens de donner, avec le différentiel de 5 cartes en ma faveur, je peux prendre une petite région peu coûteuse qui me permettra facilement de réduire l’écart de points avec mon adversaire en cas de décompte provoqué par lui ou d’autres, je peux aussi le virer de cette région et avoir sûrement plus de possibilités pour l’utiliser (et générer alors là oui une grande différence de points avec lui) le temps qu’il se refasse en cartes après toutes celles dépensées, etc. Comme à Carolus Magnus, si j’attaque même ponctuellement efficacement au prix d’un déséquilibre important il va m’en coûter cher plus ou moins vite… A Alexandros, il faudra constamment tenter de faire un maximum de profits avec les bons investissements tout en conservant un certain équilibre entre ses cartes et celles de ses adversaires (ou se garantir que les possibilités laissées aux uns et aux autres durant le temps nécessaire à se refaire une main efficace ne permettront pas de générer une hémorragie irrécupérable en notre défaveur). Ce sont ceux qui résoudront au mieux cette quadrature du cercle qui l’emporteront. Encore une fois, dès qu’un joueur investit, il oblige les autres à le faire tôt ou tard. Comme vu précédemment, si j’ai investi 4 cartes pour marquer 10 points et que j’oblige mes adversaires pour me rattraper à en investir 9, j’ai forcément fait un bon investissement. Attention à ne pas se planter sur l’endroit (territoire vierge ou occupé), sur le moment (ni trop tôt, ni trop tard…) et sur la proportion de l’investissement. Générer un maximum de profits en dépensant moins que les autres est la règle d’or de tout jeu de gestion et le principal malentendu avec Alexandros est que c’est un jeu de gestion (d’une (trop ?) grande originalité) qui n’est pas perçu comme tel. Et toute la grande difficulté et beauté de ce jeu est que tout est à construire : les régions qui vont être au cœur de la guerre économique, leurs coûts, leurs revenus, les fluctuations des gains, la rentabilité à court et/ou à long terme d’un investissement, le coût qu’il va impliquer pour la concurrence afin de réagir à temps et efficacement, etc. Chaque partie d’Alexandros est un univers qui se construit sous nos yeux, un jeu de gestion à créer, à développer de A à Z et où rien n’est prédéterminé au départ. Originalité, liberté et créativité sont donc les maîtres mots de ce jeu et l’on est loin, bien loin de tous les poncifs ou idées reçues superficielles balancées à l’à va vite et que l’on peut lire ici ou là au travers de pseudo critiques qui ressemblent plus à des sentences infondées, absurdes et injustes qu’à des avis. Maintenant, Alexandros a le défaut de ses qualités et comme tout jeu de ce niveau de complexité, d’originalité et de profondeur, il est très facile de mal le jouer et très difficile de bien le jouer (que l’on soit expérimenté ou pas d’ailleurs…) et toutes ces caractéristiques en font un jeu réservé aux joueurs passionnés. Ludiquement.

      palferso

      01/08/2006

      ALEXANDROS vous en pensez quoi ?ALEXANDROS vous en pensez quoi ?
      Oui c'est deja lu et relu, merci, (ils sont durs vos amis ). Mais je suis sur que les deux avis présents sur la fiche sont inférieurs ou nombre de joueurs y ayant joué...enfin j'espère Bien à vous de comme vous dites

      tt-a90a2c1f3524d04...

      14/09/2004

      Dracula  & AlexandrosDracula & Alexandros
      Je ne suis pas une femme et pourtant dieu sait si j'ai adoré Dracula ! Le theme et le système de jeu se rencontrent et concordent parfaitement... Une merveille. Je ne suis pas fan du tout des jeux à 2 mais là j'ai craqué Je te le conseille

      tt-d53f258a87ecd30...

      26/11/2003

      [Alexandros] Heuuu...[Alexandros] Heuuu...
      De rien de rien de rien... M'sieur Phal! Vous savez, moi,... si ça peut aider !... Well to you of cordially DomRdG

      DomRdG

      21/11/2003