un petit jeu de gestion et de placement qui n'a pas son égal, mais qui a pris un mauvais départ. Pour lui redonner du souffle je rappelle la variante soumise par palferso (ou la clarification selon certains...) Lorsque l'on veut conquérir une province occupée on ne donne au perdant que la moitié des cartes qui ont servi à réoccuper la province SANS celles qui ont servi à déloger les gouverneurs adverses...
Laissez vous tenter!
Je me suis intéressé à ce jeu grâce au moubourrage combiné de Palferso et Ludo, et je ne le regrette pas!
La première partie d'Alexandros, à 4 joueurs nous a laissé l'impression d'un superbe mécanisme, très original, mais totalement ingérable. En fait j'ai vu ces mêmes reproches pour bon nombre de premières parties de bon nombre de Colovini.
En fait le jeu repose sur l'anticipation des territoires qui vont se former et sur une bonne gestion de sa main. Cela me semble impossible à 4 joueurs, justement, le plateau évoluant beaucoup trop d'un tour sur l'autre pour prévoir quoi que ce soit.
Par contre dès qu'on a pu l'essayer à deux joueurs, on a découvert un jeu à l'immense tension tactique et stratégique et vraiment passionnant de bout en bout.
Le tout en moins d'une heure.
5 parties à deux, aucune ne se ressemble.
Bref, une bonne découverte.
Rarement, et pourtant c'est fréquent, surtout chez Colovini, j'ai trouvé autant que le thème était artificiel.
On ballade son petit Alex mal dégrossi aussi laid que le modèle était beau (en tout cas selon Aristote) sur une espèce de damier en version triangulaire assez moche lui aussi, où l'on peut vaguement reconnaitre l'Empire d'Alexandre le Grand sur lequel aurait gribouillé un obsédé de l'équilatéralité. On se dit : "tiens, une grille de mots fléchés, peut-être un sudoku hellénistique!"
Eh ben non, il s'agit effectivement d'un jeu abstrait au thème imaginé par un feignant du thème, mais un génie de la tactique. Difficile de faire moins avenant, mais les mordus de la prise de chou trouveront leur bonheur sans aucun doute, après quelques essais d'apprentissage.
Beaucoup moins petit qu'il n'en a l'air.
Comme à chaque fois avec les créations de Leo Colovini, on se fait avoir. *Alexandros*, un jeu sur la conquête par Alexandre le Grand de l'Empire Perse ? En s'appuyant sur une épopée aussi forte, le jeu aurait pu être fantastique. Mais évidemment, ici comme dans *Clans* par exemple, il s'agit qu'un jeu abstrait déguisé.
On en prend conscience très tôt, dès l'ouverture du plateau. Défigurée par un réseau très laid de cases triangulaires, l'Asie mineure n'est en fait qu'un espace abstrait, sans vie, découpé par les déplacements erratiques du pion censé représenter Alexandre le Grand. Ce que font les joueurs autour de la table n'a aucun rapport avec ce à quoi fait référence le jeu. Autrement dit, le thème d'*Alexandros* est bel et bien plaqué.
La mécanique du jeu repose essentiellement sur un système de cartes qu'il faut collectionner pour prendre le contrôle de régions artificielles sans nom ni histoire. C'est en cela qu'*Alexandros* rejoint les créations d'Alan R. Moon. Mais au-delà des jeux de l'auteur de *Les Aventuriers du Rail*, c'est dans le *Rami* que Colovini a puisé son inspiration. Implacablement, on retrouve donc une part de hasard non négligeable, ce qui a tendance à agacer.
Il s'agit bien souvent de gérer au mieux la situation avec les seules cartes qu'on a en main. La dimension stratégique est absente, et la dimension tactique fortement encadrée par le tirage des cartes. Mais, mise à part les cartes, il reste une certaine originalité des mécanismes, ce qui fait que le jeu est relativement difficile à appréhender dans les premières parties et ce qui rend encore plus aigu le problème de l'abstraction thématique.
(2 parties)
Deux parties ont fait ressortir pas mal de défauts (laid, abstrait: on ne se sent pas du tout dans le monde antique d'Alexandre le grand conquérant ...) à ce petit jeu de placements tactique mais sans fun. Je n'ai pas eu envie d'y rejouer...
C'est sûr acheté pour 5 malheureux euros on peut se dire que c'est pas mal mais bon à part ça c'est d'un triste...
matériel moche
jeu confus
thème inexistant
partie trop longue
quand on marque des points on en donne à tout le monde et donc celui qui est en tête reste en tête...
pas équilibré
aucun plaisir à y jouer...
Si le plateau et le matos peuvent rebuter, la lecture des règles laissent présager d'un bon jeu de conquête rythmé par les déplacements d'Alexandre, et c'est le cas.
Mes premières parties m'ont vraiment laissé enthousiaste, on devine aisément toutes les stratégies possibles pour rentabiliser au mieux ses cartes et le placement des 4 généraux dont les territoires sous controle rapportent des points.
La partie est un enchainement de contre-balancement car qui marque des points manque souvent de cartes ce qui permet aux autres joueurs de préparer l'offensive et de retourner la situation à leur avantage.
Bien sur, le thème est très superficiel tant le jeu est abstrait.
Ca m'a rappelé ma première partie de T&E, ou lorsqu'on termine sa 1ere partie on découvre l'ampleur de la richesse stratégique qui se cache dans ce petit jeu qui n'a l'air de rien comme ça.
C'est un vrai jeu de reflexion ou chaque regle a son importance et sert vraiment le jeu, participe pleinement à l'enrichir. Il mériterai réellement d'etre plus connu
Bref, c'est du sérieux, du bon, j'y rejouerai avec plaisir a n'en point douter.
Alexandros souffre de ce que souffrent beaucoup de jeux de Colovini. Ils sont souvent jugés à l’emporte pièce quand ils s’avèrent à l’usage beaucoup plus complexes, variés, subtils, intéressants et profonds que ce qu’ils laissent supposer superficiellement et/ou hâtivement. Et Alexandros, très injustement sous-estimé et oublié dans la production ludique actuelle, n’échappe pas malheureusement à cette règle…
Alexandros est un jeu de gestion d’une finesse et d’une originalité absolue et le principal malentendu avec ce jeu est qu'il n’est pas perçu comme tel. Dans les jeux de gestion classiques, les coûts, les fluctuations, les revenus sont déterminés dans un cadre rigide de fonctionnement, les choix se posant à partir des combinaisons à générer entre ces éléments prédéterminés quand toute la particularité, difficulté et beauté d'Alexandros est que tout est à construire : les régions qui vont être au cœur de la guerre économique, leurs coûts, leurs revenus, les fluctuations des gains, la rentabilité à court et/ou à long terme d’un investissement, le coût qu’il va impliquer pour la concurrence afin de réagir à temps et efficacement, etc.
Chaque partie d’Alexandros est un univers qui se construit sous nos yeux, un jeu de gestion à créer, à développer de A à Z et où rien n’est préétabli au départ. Originalité, liberté et créativité sont donc les maîtres mots de ce jeu et l’on est loin, bien loin de tous les poncifs ou idées reçues superficielles balancées à l’à va vite et que l’on peut lire ici ou là au travers de pseudo critiques qui ressemblent plus à des sentences infondées, absurdes et injustes qu’à des avis.
Maintenant, Alexandros a le défaut de ses qualités et comme tout jeu de ce niveau de complexité, d’originalité et de profondeur, il est très facile de mal le jouer et très difficile de bien le jouer (que l’on soit expérimenté ou pas d’ailleurs…) et toutes ces caractéristiques en font un jeu réservé aux joueurs passionnés.
*pour une analyse détaillée d'un compte rendu de partie d'Alexandros, voir:*
<//www.trictrac.net/forum/sujet/alexandros-du-compte-rendu-de-ludo-le-gars>
*pour une analyse plus générale, voir:*
<//www.trictrac.net/forum/sujet/alexandros-quelques-points-a-eclaircir>
*et pour plus de détails entre autres sur le problème de la reprise des régions, voir:*
<//www.trictrac.net/forum/sujet/alexandros-un-jeu-sacrifie-par-un-probleme-de-regles>
Alexandros est un très bon jeu. Ses règles sont simples, un peu destabilisantes au début mais simples. Le jeu est fluide et serré tout le long, le système de décompte des points est vraiment bien vu et incite à vraiment bien réfléchir avant de le faire.
Mais c'est un jeu où il faut vraiment réfléchir à chaque action, donc très calculateur et parfois en fin de partie on est à la limite de ce péter un neurone! (d'ou mon 4/5, car je n'y jouerai pas tous les jours)
Mais c'est que du bon!!
Le jeu est bien fait, mais il manque un peu de fluidité; je n'arrive pas vraiment à rentrer dans la partie. C'est sans doute un jeu pour les vrais intellectuels
Il n'y aura que des mordus de colovini pour s'interesser à Alexandros. Dommage! Petite boite carrée chez winning moves, dans le meme format qu'un clan ou qu'un cartagena, on a finalement très peu parlé d'Alexandros. Pourtant, ce jeu vraiment particulier ne manque pas d'interet, tout du contraire! Le principe, retracer le parcours d'Alexandre, et prendre possession de différents territoires, chaque joueur incarnant un de ses généraux. Toute la finesse étant d'influencer Alexandre dans ses trajets, pour prendre les meilleurs territoires! Un concept qui semble cher à l'auteur (qu'on retrouve entre autre dans go west mais aussi dans mauerbauer), le décompte des points qui est déclencher par un joueur, mais qui permet à tous d'engranger des points... rendant cette décision toujours difficile! Très fun, fluide et interessant, s'il n'est peut etre pas le meilleur des colovini, il n'en reste pas moins une petite perle rare qu'il serait dommage de laisser passer!
merlin
Ce je ne m'a pas plu du tout.
Certes, il y a surement quelque chose à en tirer. La mecanique semble intéressante, originale, mais voilà :
- les règles de dépalcement sont très alambiquées
- le plateau devient très vite très peu lisible
- la partie s'achève bien trop vite, on s'appercoit qu'on a gagné sans vraiment le vouloi
- le joueur qui crée en premier un domaine assez important est parti pour la victoire (sauf chance de tirage de bonnes cartes pour les autres)
Le jeu est globalement trop froid à mon goût. Certains aiment bien, pas moi.
Si j'ai l'envie de jouer à des jeux qui donnent mal à la tête à force de réflechir, y'a bien mieux ailleurs.
Et je n'apprécie pas trop les jeux dans lesquels on voit dès le départ que le thème a été juste collé à la mécanique pour ne pas tomber dans le jeu abstrait.
C'est un jeu abstrait, à ne pas en douter.
C'est un petit jeu sympa, qui peut s'emporter dans un sac, qui prend pas beaucoup de place, qui allie stratégie de positionnement et diplomatie.
La technique consiste tout de même souvent à thésauriser les cartes et à prendre des gros morceaux de terrains lorsque l'occasion se présente, ce qui est parfois assez répétitif.
La chance est aussi un peu trop présente, car on peut parfois attendre très longtemps la carte de la bonne couleur. Pour remédier à celà, il suffit de proposer plus de 2 cartes de choix à côté du plateau
Dans l'ensemble ce petit jeu est bien sympa quand même.
Contexte : 1 partie jouée
Points positifs :
- matériel correct
- principe du déplacement d'Alexandre qui est intéressant
Points négatifs :
- peu de maitrise sur le jeu à mon avis (bcp trop de tirage de carte)
- plus un jeu de mémoire que de tactique
- celui qui crée vite un grand domaine prend un avantage conséquent
ba alexandre est grec et il veut tout conquerir.
alors je n y ai peut etre pas joué suffisamment encore mais si l aspect strategique est tres important, il n en reste pas moins que l ensemble de la situation est assez difficile a analyser je trouve et que donc, je pense que plus on y joue, meilleur ca devient...sauf que j ai plein de jeux que je prefere nettement a celui la...donc dommage
"Alexandros" est un bon jeu. Pour sûr. La mécanique est assez de pas mal intelligente. Du genre qui fait réfléchir. Le matériel est impeccable. Du genre allons à l'essentiel avec des pions en bois, des cartes et un joli plateau, le tout dans une boîte dont le format semble se répandre pour le plus grand plaisir des étagères qui peuvent en stocker, du coup, beaucoup plus...
Oui, mais voilà. Il y a un léger petit problème de rien du tout qui fait que, par chez moi, le jeu ne sort pas beaucoup. Alors c'est quoi donc ? Une histoire de lisibilité. Certainement. Les déplacements du grand Alexandre ne sont pas si évidents que ça sur la carte qui est rapidement encombrée par les tronçons de bois noir. Du coup, on peut soit jouer vite et risquer de se tromper (ce qui est dommage), soit jouer en essayant de ne pas se tromper et ça peut être long, du coup (ce qui est dommage).
Bon, vous me direz "hé, t'as qu'à pratiquer plus et tu verras que t'auras plus de problème ! Patate !". Je répondrais, d'abord, qu'on ne se connaît pas assez pour me laisser traiter de "patate", jeune effronté. Ensuite, oui, certainement, jeune paltoquet, mais il y a un autre problème. Le jeu me semble un peu froid pour les novices qui débutent, donc, je me dis qu'il est plus pour les joueurs un peu moins novices. Mais là, il y a une petite part de chance de rien du tout au niveau du tirage des cartes qui fait que mes camarades ludiques forcenés n'aiment pas trop y jouer. Alors me voilà frustré, parce que moi, j'aime bien au final. Parce que c'est un jeu où l'opportunisme est de mise, puisqu'il faut se débrouiller pour que lors des comptages adverses vous marquiez, vous aussi des points... ça c'est bon ça. Ho oui, c'est bon... Ça...
Bref, voilà un jeu que j'aime bien et que je ne pratique pas beaucoup... C'est ballot non ?
Voilà une des très bonne surprises revenant d'essen. Un jeu vif et nerveux (entre 45 et 60 minutes une partie)aux mécanismes assez novateurs : le déplacement d'alexandros et la création des territoires qui en découle est très originale, voire un peu déconcertante, au départ. ensuite, on apprend à en tirer le meilleur. Le décompte des points qui peut être déclanché à chaque tour de chaque joueur est particulièrement perfide, puisque chacun se gave en point de victoire à chaque décompte. Il oblige donc tout le monde à aller affaiblir le joueur qui possède les meilleurs territoires sous peine de voir la parti filer à vive allure. Il faut absolument que tous les joueurs se surveillent attentivement pour éviter de laisser filer l'un d'eux inexorablement.On frissonne beaucoup en attendant de voir les actions de ses adversaires. Le seul bémol, provient d'une légère froideur due certainement à une mécanique assez abstraite. Sinon, il aurait mérité 5.