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Tous les avis sur Alma Mater

7 Résultats

Vraiment bon
L’originalité de ce pose d’ouvrier est la ressource que l’on chope plus facilement que les autres et qui devient source d’échange et d’interaction.

Azaleen

16/10/2022

9
À ma mère, l'une y verse 6 thés !
Normalement si vous connaissez les auteurs, si vous avez joué à Lorenzo le Magnifique, Coimbra ou Egizia (trop bon) voir Grand Austria Hotel, vous savez déjà à quel type de jeu vous avez affaire : Un jeu de réflexion exigeant, d'une vraie longueur de parties. À vous de gérer les subsides de votre université mais également les fonds de votre bibliothèque et les écrits de vos professeurs pour établir une université forte et réputée qui attirera les étudiants. Le renouvellement est assuré et très fort par une échelle de recherche et des professeurs aux capacités particulières et qui changeront la dynamique du jeu. L'interaction est loin d'être oubliée par le truchement des achats de livres directement dans les bibliothèques de vos compétiteurs et par la course à la recherche. S'il y a un petit côté "soupe de points de victoire", il est ici moins "soupe" et plus fluide que "Coimbra" pour un exercice ludiques de réflexion passionnant... Mais une fois encore exigeant ! Qu'on ne s'y trompe pas ! En tout cas, une fois encore, félicitation à Chris Quilliams qui, en parfait artiste, réussit le tour de force à lui donner un supplément d'âme par ses illustrations et aux auteurs pour nous proposer une déclinaison d'un jeu de pose d'ouvriers qui proposent un beau défi, avec tout ce qu'il faut : moteur à sous et à livre, optimisation du placement et du tempo pour maximiser ses points !

Monsieur Guillaume

05/12/2021

9
Mère nourricière
Vin d'jeu: Alma Mater est un jeu assez froid et mathématique. Le thème ne transpire pas dans le jeu et les étudiants auraient très bien pu être des voitures ou des bâtiments. Il reste donc un jeu très mathématique où on va acquérir et transformer des ressources pour obtenir des bonus de réduction de coût, de gain de ressources et de PVs par de multiples moyens. On se doit de suivre les objectifs de partie et le jeu laisse trop peu de place à la liberté et à la variété. Ceci dit, il est superbement fait et donne clairement l’envie d’y revenir pour tenter d’autres combinaisons et d’autres stratégies. Il possède une belle courbe d’apprentissage et il vous faudra de nombreuses partie pour en maîtriser tous les aspects. Si l'avis complet sur Vin d'jeu vous intéresse, c'est par là: <https://www.vindjeu.eu/2020/10/18/alma-mater/>

SwatSh

16/10/2021

9
Entre Picsou mag et la pleiade Mon coeur Balance
Dans la plus pure veine des Eurogame à "lItalienne" ( Sous tension et frustration ) Alma mater reste un jeu de placement d'ouvriers classique assez simple à comprendre avec des possibilités de combotage assez légères mais qui font plaisir quand on arrive à les placer. Le vrai plus du jeu est dans les Livres, l'une des 2 ressources du jeu ( avec le pognon) . Chaque joueurs va produire des livres de sa couleur ( sous entendu des éditions de sa propre université ) et a donc la possibilité de les vendre aux autres. La partie va être un combat pour augmenter l'influence et l importance de vos propres livres pour rendre votre couleur indispensable et donc augmenter les rentrées d argents. Ce facteur du jeu est absolument "génial" ( pardonnez ce langage mais je n'ai pas trouvé plus adéquat ) Chaque joueur à la possibilité d'influencer le court et l'importance de la propre ressource qu'il génère grâce aux nombreux mécanismes du jeu ( achat de professeur , échelle des "technos " etc...) c est même le coeur du jeu. Au final vous avez besoins des autres joueurs pour qu'il choisisse vos livres en bonne quantité et en priorité , au détriment des autres joueurs . Alma Mater est un jeu expert de pose d'ouvrier qui reste relativement classique mais avec cette tres belle fraicheur d'offrir aux joueurs ces interactions sur les courts des ressources et personnellement j ai vraiment apprécié

Usk

02/09/2021

9
Celui qui pose d'école.
Vous êtes le chancelier d'une nouvelle université au début de la renaissance. Votre objectif et de rendre votre établissement le plus performant et le plus prestigieux afin de rayonner à travers l'Europe. Pour ce faire vous allez devoir attirer les meilleurs étudiants et enrôler les meilleurs professeurs. Alma Mater est un cas d'école de pose d'ouvrier. Chaque chancelier dispose de cinq maitres en début de partie. A son tour, il peut en utiliser pour faire une action. Cependant le plateau ne compte que treize cases action. Et même si le positionnement ne bloque pas les autres joueurs, il les pénalisent grandement. En effet si un chancelier souhaite faire une action ou un maitre d'une autre université c'est placé, il devra envoyer un maitre de plus. La conjugaison de ces deux facteurs rends le jeu très tendu et relativement frustrant. Chaque université possède ses propres ouvrages, et pourra ainsi monétiser ses connaissances en les proposant aux autres établissements. Ces livres permettent d'attirer des étudiants et des professeurs a travers toute l'Europe. Parallèlement à ce système financier, chaque université effectuera des recherches qui lui permettrons d’acquérir du prestige. Plus une université est prestigieuse, plus ses ouvrages sont réputé. Plus ses ouvrages sont réputé, plus ils seront indispensables pour obtenir des étudiants ou des professeurs. Par conséquent on assiste à un concours acharné entre les universités sur la piste de recherche. Un dispositif savamment orchestré et particulièrement brillant. Pour attirer des étudiants le chancelier devra ce munir d'un nombre de livres déterminé à l'avance. A l'inverse si il souhaite engager un professeur pour la première fois, il devra payer un surcout d'argent, mais il choisira la couleur des ouvrages qu'il utilisera. Par la suite ceux qui convoitent ce professeur ne devront pas s'acquitter de ce surcout, mais paieront le professeur avec les types d'ouvrages choisi précédemment. Une mécanique habile et ingénieuse. Le graphisme reprends les traits de Coimbra et sa palette de couleurs vives et pastel, qui séduisent toujours autant. On regrette simplement que l'illustrateur utilise de nouveau certains modèles de Coimbra. Le thème, contrairement à son ainé, est particulièrement bien entremêlé à la mécanique. Les auteurs sont parvenus à le rendre vivant et cohérent. En bref, - mécanique classique mais efficace avec des nouveautés intelligentes et bien pensées. - non punitif mais peut s'avérer (trop?) frustrant à certains égards. - configuration optimale à (3) 4 joueurs et belle courbe d'apprentissage. - thème vivant et non plaqué, bien intégré aux mécaniques. - esthétique lumineuse et agréable avec des couleurs vives. - possibilité de jouer avec la couleur verte (c'est donc un bon jeu).

tt-0e252e4fc016c99...

09/08/2021

9
L'université de la frustration
Avec l'école italienne - Lorenzo, Coimbra, Terra mara... - on s'est habitué à ce type de gros jeux où la frustration est reine : économiser ses pions actions, devoir en dépenser davantage si un joueur a précédemment pris la place convoitée et courir après de l'argent toujours trop rare. Avec les trois jeux cités plus haut ça fonctionne encore plutôt très bien - je compte Lorenzo le Magnifique parmi mes jeux préférés - mais pour Alma Mater le niveau de frustration en devient presque pénible : difficile de se procurer l'argent pourtant nécessaire à l'achat de livres (dépenser 1 pion action pour toucher 2 pièces ça parait démesuré et on n'a juste pas envie de le faire), livres qu'il faut acquérir avec un pion action mais pour n'acheter que chez un seul joueur (alors qu'on a besoin la plupart du temps de plusieurs types de livres), pions action réduits à 4 en début de partie (puis 5/6 ensuite si tout va bien) autant dire une misère quand il faut en dépenser deux pour une action dont on a vraiment besoin mais déjà utilisée avant... Bref, du beau matériel, de la belle mécanique de jeu mais clairement trop frustrant pour nous. On retournera plus volontiers vers Lorenzo ou Coimbra. Jeu qui fonctionne quoi qu'il en soit mieux à 4 joueurs qu'à 2 ou 3.

theloma

07/03/2021

5
Nothing else (but) Alma Mater
Quand on me demande quel est l'auteur dont je préfère les oeuvres ludiques, je dis Stefan Feld, hésitant parfois avec Lacerda ou Kramer, voire tant d'autres... Et en fait, quand on voit les titres réalisés par ces auteurs italiens, parfois en solo, à deux, ou tous ensembles, eh bien je me dis qu'en fait ma préférence va vers eux, et finalement, assez largement. Tous les jeux un peu costauds de ces dernières années qui m'ont le plus donné le frisson ludique, à quelques exceptions près, ce sont les leurs. Et ce "Alma Mater" ne fera pas honte à ses ainés ! Mécaniquement, c'est efficace, bourré d'interactions tout en évitant de rendre ça agressif ou chaotique. Il réussi aussi à proposer une variété des parties plutôt pas mal (et comme ce sont différents types de cartes qui le permettent, il est facile d'augmenter ça, au besoin), reste facile à assimiler tout en étant très stratégique. Et il n'oublie pas cette petite frustration du "il me manque une action / une ressource / une thune pour faire un super coup" que tous les plus grands possèdent. Allez, légère ombre au tableau : le jeu semble bien meilleur à 4. Le jeu est beau et très lisible et la thématique plutôt bien rendue. On pourra sourire sur le fait qu'on embauche des professeurs d'université en les payant à coups de livres et de dictionnaires (eh oui : "Questions pour un Champion" existe depuis la Renaissance !). On regrettera également la présence de femmes dans les illustrations (oh, le gros macho !), vu que, si je ne me trompe pas et puisque nous jouons une partie se déroulant au XV°, les femmes n'ont eu droit à l'université qu'au XIX°. Montrer des étudiantes est donc anachronique, ou, si c'est pour qu'on ne crie pas au scandale de ne voir que des visages d'hommes, une grosse erreur car à mon sens c'est ne pas assumer notre Histoire, mentir ou renier, et ne pas avouer que justement les femmes en ont bavé jusqu'à il n'y a pas longtemps (et on pourrait bien entendu dire que tout n'est pas encore réglé, mais c'est une autre histoire...). A moins que ce ne soit pour pouvoir faire un petit jeu de mot du genre "j'ai croisé une étudiante, Alma mater"... Le matériel est beau et la courbe d'apprentissage certaine. N'en jetons plus, voilà un très bon jeu à ne pas rater...

limp

07/03/2021

9