Une mécanique plutôt basique mais très bien huilée : le joueur doit gérer simultanément plusieurs aspects alors que les actions sont limitées, il n'y a pas de temps mort, j'ai du mal à comprendre qu'il soit aussi mal noté.
Deuxième jeu de Stefan Dorra auquel je joue après UN MOUTON A LA MER. Le Monsieur possède un bon pedigree.
Le jeu est très simple. Le plateau représente une carte d'Amazonie avec des emplacements pour construire des tentes dont le coût augmente. La construction d'une tente rapporte une tuile (Perroquet, Fleur, Piranha, Caméléon ou Papillon).
On constitue sa collection et on marque des points uniquement pour les tuiles qu'on possède au minimum en 3 exemplaires.
On ajoute à cela un objectif caché de début de partie façon LES AVENTURIERS DU RAIL, avec à la clé un malus de -3pts pour les endroits où l'on a pas réussi à construire, des jetons bonus de valeur décroissante pour les joueurs qui arrivent avant les autres à obtenir les 5 variétés de tuiles. Des cartes évènements assaisonnent le tout.
Le tour de jeu est ultra simple, Choix simultané d'une carte qui détermine l'ordre du tour et l'argent récupéré. Chaque joueur prend ensuite son argent, pose une tente s'il le peut (1 fois sur 2) et prend la tuile correspondante.
Le jeu se révèle très ennuyeux même s'il monte très légèrement en puissance lors des 2 derniers tours. Tous les points acquis le sont au cordeau, tout se tient dans un mouchoir de poche.
On a pas l'impression d'influer sur la partie, le choix simultané n'est pas tendu et la pose offre assez peu d'interaction avec les autres joueurs.
Le jeu est très accessible, bien huilé mais très ennuyeux. A oublier
Les + :
Règles simples
Quelles belles illustrations
Savant mélange de gestion de sa main et de l’argent, de connexion, de collection et d'objectif secret le tout agrémenté d’un peu d’aléatoire avec les cartes événements. Cela donne pourtant des parties fluides et sans prise de tête.
Les - :
Manque une dynamique qui donnerait envie de jouer plus souvent.
Manque d’interaction entre les joueurs
Donc :
Agréable occasionnellement
Je ne cesse de m'étonner devant le nombre de bons jeux passés assez inaperçus provenant de Dorra! Entre medina, marracash et tonga bonga, voila un excellent amazonas. Il n'apportera pas grand chose en terme de mécanique, qui une fois de plus est fluide, sans failles, obligeant le joueur à gérer plusieurs aspects simultanément à travers un nombre d'action finalement assez limitées, ni en terme de thème qui se résume à une exploration (sans l'aspect découverte tikalienne), mais qui rempli diablement bien son contrat: on passe un pur moment de bonheur, sans temps morts, entre gestion de cartes et gestion d'argents, cherchant avant tout à optimiser les maigres revenus en sa possession!
Jeux semblant très simple au départ, mais nettement plus subtil qu'il n'en a l'air, il a de quoi surprendre le joueur averti!
merlin
Ô que c'est difficile d'avoir de l'argent dans Amazonas.
Ô que c'est difficile de concerver un peu d'argent dans Amazonas.
Mais alors Ô que c'est frustrant...
Amazonas est beau, mélange plusieurs mécanismes qui s'acomodent bien, mais voilà je lui reproche un petit manque de profondeur - un petit truc en plus qui nous permettrait de mettre un poil de variéter dans ses choix.
On va de campement en campement en espérant pouvoir remplir nos objectifs et en optimisant au mieux nos récoltes, et c'est pas toujours facile.
En +
Un principe de programmation et de gestion des revenus intéressant. Un "gameplay" de niveau très abordable, du type "Les Aventuriers du Rail". Un matériel d'excellente facture.
En -
Le manque d'interaction entre les joueurs. Le choix simultané implique l'ordre du tour de jeu, dont l'importance est toute relative.
Jeu à objectifs multiples. 3 en fait.
1) remplir la mission secrète donnée en début de partie
2) viser le bonus pour les 5 différents domaines de recherche (types d'animaux)
3) explorer un maximum de domaines de recherche à 3 endroits différents ou plus
Voilà. Le but du jeu est simplement de faire le meilleur mix possible entre ces 3 objectifs contradictoires voire contraires. Tout cela en se déjouant au mieux des cartes évènements la plupart du temps contraignantes.
Le verdict: mouif ! Pas très marrant, pas très excitant, pas très stratégique, peu d'interactions. Qu'est ce qui reste pour qu'on ait envie de ressortir la boite ?
L'idée de départ n'est pas mauvaise mais ne passe pas vraiment le cap du réel.
Amazonas est un jeux sympathique, surtout désitiné pour être joué en famille.
le matériel est beau et soigné et les règles sont bien faite, un système de placement de cartes déterminant le tour et les gains, rappelant un peu el grande.
Le seul petit reproche à faire serait le manque d'interactivité entre joueur. On aurait bien aimé un peu plus de possibilités pour faire des crasses aux autres joueurs.
Amazonas est un jeu plutot fade dans un bel emballage, après quelques parties, on a vite fait le tour des 8 cartes missions, ce qui ne rajoute pas beaucoup au jeu.
Ce qui manque le plus, c\'est l\'impression de progresser, et les cartes actions devraient être jouées avant la carte évènement pour garder un minimum de surprise dans le jeu. Au lieu de ça, on décide d\'avance et c\'est plutot Fade.
Ce jeu m\'a laissé une impression plutot amère, la partie était très longue et j\'ai perdu deux heures qui auraient été mieux investies ailleurs. Dommage.
Encore un jeu allemand, encore un jeu aux règles simples (voire simplistes), et au matériel aguicheur (des cartes et des pions très joliments décorés, avec des illustrations quelque peu naïves et très colorées). Chaque joueur joue un explorateur qui va chercher à établir des campements reliant plusieurs villages, qui vont permettre de collectionner diverses espèces (poissons, lézards, oiseaux, papillons et orchidées).
Lors de notre partie, les impressions ont été, dans l'ordre chronologique : [Déballage du matériel] Ah, c'est très joli ! On y va ? [Explication des règles] Tiens, ces trajets à réaliser propres à chaque joueur rappellent les objectifs des aventuriers du rail... [Premiers tours de jeu] C'est sympa, mais où on va ? [Fin du jeu] Tiens, y'a des points à gagner comme ça ?
A la fin, on avait passé un bon moment, sans trop réfléchir (ah oui: il était 3h du matin quand on a commencé). De plus, il n'est pas évident à la première partie de bien mesurer l'impact des actions qui vont permettre d'engranger les points de victoire.
Amazonas est agréable si on ne se prend pas la tête, mais reste trop statique pour susciter des parties endiablées. En effet, la fin du jeu par exemple est définie par le nombre de tours: quand le paquet de cartes événement a été parcouru deux fois. Autant dire qu'on les connaîtra vite, d'autant qu'il n'en existe pas tant que ça...
En conclusion, Amazonas est un jeu très coloré et très plaisant à jouer, mais qui manque paradoxalement de fantaisie. Il trouvera éventuellement une place dans les ludothèques persos grâce à son design et à son ambiance écolo très rafraîchissants que l'on se plaira à retrouver occasionnellement.
Amazonas est un beau jeu, il est facile à expliquer, mais ennuyeux à jouer.
Un jeu plutot à l'allemande, aucune interaction entre les joueurs, on se tient tous dans un mouchoir de poche quelque soit la tactique choisi... et surtout au bout de deux ou trois partis on est deja lassé.
Non je ne vois vraiment pas...
Un futur nominé au Spiel Des Jahres ... du moins il en a les caractéristiques ... un jeu relativement simple, facile à expliquer, pas trop long, avec un peu de réflexion tout de même, où on cherche avant tout à faire son chemin sans forcément pourrir l'autre ... On retrouvera une inspiration des Aventuriers du Rail ... les objectifs secrets des autres sont tout même moins faciles à cerner, chercher à bloquer l'autre n'est donc pas évident !
Le matérial est par ailleurs tès beau et le thème original.
On regrettera simplement que la prise des 5 pts (du premier jouer à posséder toutes les familles) est souvent déterminante. Le système des points n'est peut être pas suffisement équitable pour envisager une tactique à peu de familles mais très nombreuses. A la longue les parties risquent de se ressembler un peu trop ...
En conclusion, du bon Dorra, à acquérir ou offrir surement.
Cette année Kosmos a mis le paquet pour être spielisable\*: 2 jeux de parcours légers et familiaux, calibrés pour plaire au plus grand nombre
A Essen, c'était le tour du Monde en 80 Jours.
A Nüremberg, Amazonas. Le jeu est plutôt plaisant à jouer, très simple à expliquer (ce que les règles Kosmos pourraient traiteusement cacher), on sent un peu la tension des Aventuriers du rail, avec un peu moins d'attente pour bloquer les gens. La course pour le bonus de toutes les couleurs rend dès le début la partie serrée. Il faut aussi posséder un indien pour espèrer réaliser le plus de séries, mais c'est au sacrifice de revenus. On se voit chiper des places longtemps convoités. Au début, on se dit je ferais jamais mes objectifs secrets... mais c'est souvent réalisable.
Mais passé la phase de découverte, le jeu se renouvelle peu. Au bout de 2 parties, on a l'impression d'en avoir fait le tour. Bref honnête mais on devient de plus en plus difficile, et c'est il faut l'avouer pas très novateur niveau mécanismes. Un thème assez sympa (putain de singe chapardeur!!!)...
\*Néologisme pour désigner d'être sur la liste pour le prestigieux "Spiel des Jahres" allemand.
Amazonas vous plonge au coeur d'une jungle tropicale à la recherche de 5 espèces rares, florales et animales dont vous devez ramener nombre de spécimens pour prétendre au titre de meilleur explorateur.
Au cours des 18 tours que dure le jeu, vous installerez vos campements dans les différents villages afin d'y obtenir les tuiles d'espèces convoitées sachant qu'en fin de partie, seules seront comptabilisées celles dont vous avez ramené au moins trois tuiles.
Et tout n'est pas si simple car non seulement "les emplacements de camping" sont en nombre limité dans les villages mais ceux ci sont payants (...de plus sans électricité) et la perception de la taxe de séjour semble d'autant plus injuste qu'elle est progressivement plus chère pour chaque nouvel arrivant.
Un petit bonus est attribué à l'explorateur qui réussit à s'octroyer une tuile de chaque espèce le premier. Et enfin, une carte mission donne à chacun la contrainte de visiter obligatoirement 4 villages déterminés sous peine de recevoir une pénalité en fin de partie.
Côté bilan, on pourrait dire qu'Amazonas, c'est un mélange de mécanimes de course, de collecte, de gestion, de connection et d'objectif secret mais comme dans toutes bonnes recettes, ce n'est pas la variété des ingrédients qui fait la qualité d'un plat.
Pourtant ici, tout se côtoie et se marie subtilement, il y a des choix, des contraintes, un poil de chance, des petits dilemmes dans la gestion de la main qui donne au final un jeu sympa, rapide, sans aucun temps mort...
Bon, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit non plus, ce n'est pas de la réflexion de haut vol mais l'ensemble est suffisamment captivant, se joue sans déplaisir et pourra faire l'affaire de ceux qui cherche un bon jeu moyen de seconde partie de soirée par exemple.
Comme souvent chez Kosmos, le matériel est riche et de qualité (les illustrations sont superbes) et donne vraiment envie de jouer.
Je lui aurais volontiers donné la note maximale si un petit facteur subjectivement déséquilibrant ne semblait donner l'avantage au joueur "blanc" dans le départage des égalités.