J'apprécie beaucoup l'auteur Eric Lang et j'attendais beaucoup de la sortie de cet opus afin de savoir lequel de sa trilogie j'aurais envie de conserver.
Ayant déjà KEMET, que j'aime beaucoup, la similitude du thème et le type de jeu m'ont fait hésiter à pledger.
A la découverte lors de ma première partie, j'avoue avoir été très séduit car plutôt qu'un jeu d'affrontement direct, il s'agit plutôt d'un jeu assez subtil de contrôle de territoires.
Les règles et une mécanique simples au service d'une profondeur du jeu qui réside dans le tempo de ses actions et des "événements", l'ensemble avec beaucoup d'interactions.
On y retrouve un peu une synthèse des bonnes idées de son auteur: gestion de pouvoir (Cthulhu May be die), majorité (Rising sun), combats (Kemet).
C'est fluide, tendu et plutôt "fun, l'originalité de la fusion relance en fin de partie, la dynamique du jeu.
J'adore la gestion des combats sans hasard, tout le monde a le même "deck", les cartes jouées sont visibles... même parfois on aura intérêt à perdre ! L'ordre de résolution est primordial.
Un ressenti très agréable, avec une pointe d'originalité, à la fois accessible, efficace et une réflexion intéressante.
Il me semble bien que c'est celui-ci que je vais avoir envie de garder.
Vin d'jeu: Ankh les dieux de l’Egypte manque d’intérêt dans ses choix trop stéréotypés et évidents. Cela va même rendre le jeu répétitif. C’est dommage car tout n’est pas noir dans Ankh pour autant. Sa mécanique d’événement, ses cartes combats étonnantes et ses axes stratégiques grâce aux choix des technologies et au pouvoir du dieu que vous contrôlez sont bien foutus. De plus, les différents effets des cartes combats rendent cette phase particulièrement sympa à jouer. Enfin, la fusion de deux joueurs, même si elle est artificielle, apporte une petite touche qui rend le jeu assez original.
Si les avis et la vidéo sur Ankh par Vin d'jeu vous intéressent, c'est par là: <https://www.vindjeu.eu/2021/10/30/ankh-les-dieux-degypte/>
Tout ce que je peux vous dire, c'est que ce jeu en jette !
C'est le 3ème volet de la trilogie d'Éric M. Lang, la suite et fin des jeux "Blood Rage" et "Rising Sun".
Jeu acquis en financement participatif (Kickstarter).
Le matériel est exceptionnel, les figurines sont magnifiques, grosses très grosses. Le travail de conception est époustouflant.
Le thème est passionnant et complément immersif.
Si j'ai pledgé ce jeu c'est parce-que la campagne a été rondement menée. Toutefois, j'avais des doutes sur l'intérêt d'y mettre de si grandes figurines, ça me semblait louche et j'ai commencé à avoir des doutes sur le reste (règles, mécanique, et profondeur du jeu). Mais bon, je me suis lancé et c'est sans regret.
- Le but : ne pas tomber dans l'oubli et récolter le plus de DÉVOTION de la part des religieux.
- Mécanique du jeu : c'est un jeu compétitif de contrôle de territoires. 4 actions de base sont disponibles ; déplacer ses effectifs ; invoquer des guerriers ou des gardiens sur le plateau de jeu ; recruter des fidèles; ou développer des pouvoirs pour le dieu que l'ont incarne. Le cumul de ses actions déclenche irrémédiablement des évènements. Et parmi ces événements, vous allez déclencher des conflits qui vous donneront l'occasion de gagner de la DÉVOTION... Et la boucle est bouclée !
- Le livret de règles fait 30 pages... Touffu mais clair et très bien illustré.
En ce qui concerne le ressenti du jeu... le plaisir du jeu est garanti !
Il y a un léger côté cahotique lors de la phase des conflits qui pourrait en perturber quelques uns, mais qui se gère très bien au final.Par exemple, la possibilité de gagner de la dévotion en perdant un combat (tactique inversée), ou de raser une région contrôlée par un adversaire en sacrifiant nos fidèles #fléaudesauterelles. Mais tout ça est prévisible... réagir vite, bluffer, user de tactique et saisir les opportunités sont les ingrédients d'une partie effrénée.
Je reviens un moment sur la taille des figurines. Rassurez vous... ça ne gêne en rien la lisibilité du jeu !
Mes amis et moi-même avons adoré nos parties (8 à ce jour).
Sur la 1ère partie, nous avons eu des difficultés à gérer les pouvoirs. On en oubliait après coup (jusqu'à 7 pour votre Dieu, sans compter les gardiens) #grossefrustration. Mais là encore, rassurez vous, ça ne dure que l'instant d'une partie.
Le temps de jeu n'est pas négligeable, car il faut compter 30min d'explication de jeu, et 3h de jeu à 4 ou 5 joueurs.
Vous l'aurez compris ce jeu est un investissement.
Je ne lui mets pas la note de 10, simplement parce que 10 est la note que l'on accorde aux Dieux (humour)... Je mets la note juste en dessous (9/10) pour un jeu qui fait hommage à l'histoire des Pharaons qui ont dûs faire face aux crises et ont fait le choix de fédérer les fidèles vers l'adoration d'un dieu unique.
Gros coup de coeur !
Petit debrief de Ankh après 2 parties à (4 et 3)
30min d explications, pour un peu moins de 3h de jeu (avec 2 tortues) à 4 sur le scénario de base. Et environ 2h30 à 3 sur un scénario intermédiaire.
L'histoire: On incarne un ancien Dieu égyptien au moment où l'Égypte se dirige vers le monothéisme. Notre but devenir ce Dieu Monothéiste.
Les règles sont globalement assez simples, 4 actions possibles (se déplacer, invoquer des unités, recruter des fidèles (monnaie du jeu) et débloquer des pouvoir. Réaliser une action fait avancer la piste de cette action et une fois au bout de la piste un évènement est declenché.
Le jeu reprend des mécanismes de plusieurs jeux: Rising sun pour les résolutions de majorité + Trône de fer (ajout d une carte), il y a aussi un peu de Kemet pour le contrôle de monuments / zone.
Seulement le jeu ne se limite pas au contrôle de zone, on a moyen de marquer des points (gagner de la devotion), on peut très bien en gagner en perdant la bataille.
De nombreuses stratégies sont possibles, et la rejouabilité est grande avec les 12 Dieux différents combinés aux nombreux gardiens et scénarios.
En point négatif, je mettrais la taille de la carte où les cases sont justes pour les grosses figurines (à voir quand j aurai reçu le playmate). De plus le temps de jeu n'est pas pour tout le monde.
Point positif: le matériel, les stratégies possibles, la rejouabilité , les mécanismes
Mon conseil, si vous aimez les précédents jeu de CMON , et que le temps de jeu ne vous fait pas peur foncez.
Éric Lang a réussi à faire mieux que les deux jeux précédents de la série.
Le contrôle de territoire devient beaucoup plus intéressant que dans rising sun ou blood rage où c’est plutôt basique. Ici on a un jeu de placement et blocage en plus.
Les pouvoirs des dieux peuvent paraître faible, mais en réalité il change totalement sa façon de jouer. On construit aussi sa propre asymétrie grâce aux pouvoirs qu’on débloque.
Le système de combat est très futé et est aussi bien que rising sun, et bien mieux qu’utiliser des dés comme dans d’autres jeux.
La sélection d’action et événements est aussi bien pensé.
La rejouabilite est immense avec les 7 dieux de base et les nombreux gardiens.
En conclusion, un jeu à absolument avoir dans sa collection, proche de la perfection.
Un jeu de stratégietrès correct, mais à mon avis loin de détrôner les meilleurs du genre. Par rapport à un Blood Rage ou Kemet, déçu de la personnalisation de son dieu : même plateau d'upgrades pour tous, mêmes cartes combat, mêmes gardiens pour tous...(les monstres ont un impact faiblard en plus) . Au final à la fin du jeu, on se ressemble tous plus qu'au début ! Un peu trop calculatoire, on espère de l'inattendu, des rebondissements. Surtout les combats qui manquent de tension (malgré des cartes comme la pluie de sauterelle), jamais vraiment eu de surprise sur le résultat d'une bataille. Il suffit de prévoir un ou deux combats avec 1 figurine pourrie pour reprendre ses cartes en main. Les enchères de Rising Sun sont mieux réussies de mon point de vue, car c'est n'est pas tout où rien, et la planification des batailles successives a une vraie importance. Ou les cartes divines dans Kemet qui apportent du piquant et du bluff.
Je parle même pas de la fusion qui est hyper polémique (possibilité de se sentir "éliminé" alors qu'on collait aux points, pseudo-coop chelou...).