Avalon est un jeu d'affrontement avec des cartes pour conquérir des royaumes. Malheureusement, Avalon ne conquiert pas les coeurs des joueurs avec un graphisme repoussant et des mécanismes guère emballants.
Le jeu fonctionne et possède quelques subtilités bien trouvées, mais on ne ressort jamais la boîte, signe d'un jeu pas assez plaisant.
Difficile de se transporter au royaume d'Avalon avec cet oeuvre de Léo Colovini (auteur de cartagena, Carolus magnus...).
Pas nul mais pas addictif non plus !
Nombre de parties : 3
Avalon possède un graphisme bien trés laid à mon avis.
Le jeu est agrèable à jouer, possède nombre de subtilités et est trés interactif. Néanmoins, il est terni par une grande difficulté à revenir au niveau du premier et des cartes enchanteresses quasiment inutilisables.
Ceci serait sans conséquence si les premières batailles ne se gagnaient pas avec quasiment uniquement de la chance. Ce dernier point lié à la grande difficulté à revenir dans le jeu, surtout avec une main composée d'enchanteresses, plombe tout de même quelques parties.
Bon, le design n'est pas génialissime, loin de là...
Mais le jeu est simple, tendu à souhait et il faut mesurer l'impact de chaque assaut car à chaque conquête on doit dégarnir sa défense.
Le système de jeu est bien équilibré, avec des territoires qui donnent des avantages importants (Avalon réduit les pertes après une conquête) et des tuiles qu'il faut bien choisir pour récuperer des cartes en fin de tour ou après le tour de son adversaire.
C'est fichtrement malin et la dose de hasard liée à la pioche (possibilité de contrer une attaque ou un ensorcellement) permet de jouer sans trop se prendre la tête.
Une bonne surprise.
Les jeux à deux Kosmos sont en général fun et intéressant, d'habitude.
Si il est bien un jeux dans cette gamme où je n'ai trouvé aucun interêt ludique c'est bien Avalon.
Le système en lui même ne donne aucun contrôle sur la partie et tout est basé sur le hasard même avec le système de tuile à choisir pour piocher.
En gros on attend sans s'amuser, sans être touché par le thème, une fin de la partie qui laisse une désagréable impression.