Un jeu de commerce, on achète du tissu pour le revendre plus loin a meilleur prix, de plus on peut investir dans des comptoirs et fidéliser la clientèle. Le tout dans une atmosphère indienne bien présente avec les dessins de Mr Poinsot et ces éléphants 3D.
Au niveau des mécanismes du pick-up- delivery où l'on joue à l'aide de trois actions. En résumé un jeu d'économie ou chaque pièce dépensé pour acheter dois revenir avec une plus value car à la fin du jeu le plus riche remporte la partie, le tout en 45 min.
Au niveau de l'interaction, Bombay est un jeu extrêmement agressif.
Tout y est en quantité très limitée : les ballots de soie, les actions, les emplacements pour les palais, les divers jetons à collecter y compris les sous... Il faut donc constamment surveiller les possibilités des adversaires pour ne pas se faire piquer les marchandises sous le nez.
Un jeu un peu boudé par l'ensemble de la communauté, à mon avis il entre parfaitement dans la gamme Ystari car même s'il est ultra accessible et jouable par des non-joueurs rapidement il n'est pas pas dénué de profondeurs et il est même plutôt exigeant dans le sens où quasiment dès le premier tour on peut voir qui a fait de mauvais choix et ne va donc pas jouer la victoire.
En anticipant la totalité de la partie , on sait exactement combien d'action on a 12 ou 15 (il me semble), ce qui nous permet alors de prévoir ce que l'on faire, les majorités qu'on pourra prétendre, les comptoirs à placer etc ... On a alors un jeu que l'on pourrait croire tactique et opportuniste, qui se révèle stratégique et prenant.
Vous l'aurez compris ce jeu est pour moi une pure merveille et un concentré d'idée qui s'imbrique à merveille pour donner un des jeux préférés de ma ludothèque.
Les + :
Règles simples
Matériel superbe
Parties rapides
Le principe de ‘Tout ce qui est rare est cher’
La valeur des produits qui change à chaque vente
Les - :
Rien d’innovant
Ne pas avoir beaucoup d’options certains tours (en général, lorsque l’on joue en dernier)
Arriver trop tard (qui a ramassé le cube que je voulais prendre ?)
Trop facile de passer par un palais, ce n’est pas le joueur qui passe qui paye mais la banque.
Trop facile d’encaisser régulièrement si un joueur place son palais judicieusement (et l’ordre du tour sera déterminant pour la construction des 2 premiers palais centraux)
Donc :
Pour ce qui me concerne, je lui préfère Himalaya.
Je t’écris du Maharashtra, Inde.
Nouveau pays, nouvelles têtes, nouveau boulot.
Je fais le chauffeur-livreur pour un grossiste en tissus. Je conduis un magnifique camion Tata tout rose, tu verrais ça ! Une espèce d’énorme pachyderme couleur bonbon. Le genre de truc que tu ne vois qu’ici. Enorme !
Bon, honnêtement ce n’est pas le job le plus difficile que j’ai eu ces derniers temps, mais ce n’est pas de tout repos non plus.
D’abord la concurrence est rude. Là bas, l’offre et la demande change constamment et il faut être à l’affut de toute les opportunités. Heureusement on est renseigné en temps réel de l’évolution des marchés dans chaque ville, mais bon, ça arrive quand même de se faire piquer une commande importante pas un concurrent plus rapide, c’est rageant. Du coup une fois que tu es sur place, tu n’as plus qu’à solder ta camelote. Ça fait au moins le bonheur d’un client. Papa dirait que c’est primordial dans ce métier, chouchouter ses clients.
Et puis on passe énormément de temps sur les routes, surtout que les sites de productions et les lieux de livraison, c’est pas la porte à coté. C’est clair que c’est fatiguant, surtout lorsqu’on se fait taxer par la mafia locale à tous les carrefours. T’inquiètes pas, ils ne sont pas dangereux. En fait cette soit disant mafia est financée par ces mêmes sociétés qui font le transport dans la région. Disons que ça permet de ponctionner la concurrence. Et comme il n’y a pas beaucoup de route par ici, un bon emplacement (placement ?) peut devenir vite lucratif. Bref, pas très légal tout ça mais communément admis.
Et puis la route ici c’est rigolo, tu trouves de tout, pourvu que tu prennes un peu le temps de t’arrêter. Rien que sur la dernière semaine j’ai ramassé une autostoppeuse en rade (une cliente en plus, je te dis pas comme elle était contente de me voir arrivé), j’ai vendu un vieux stocke de tissu invendable dans un petit bled pour deux fois le prix que j’aurais obtenu en ville, et j’ai récupéré un chargement soit disant « tombé d’un camion » qui m’a permis de faire un gros bénéfice quelques km plus loin.
Non, ce qui est vraiment fatiguant c’est cette notion de « visibilité » qu’ils ont tous à la bouche. Il faut être présent partout (sous-entendus dans les grandes villes). Je ne sais pas si c’est parce qu’ils touchent une subvention de la région, des pots-de-vin des autorités locales, pour emmerder la concurrence ou plus simplement pour que le client potentiel sache qu’on existe, toujours est-il que qui c’est qui ce tape les bornes, de jour comme de nuit, au cerceau du bahut ? C’est bibi !
Allez, j’y retourne, j’ai un chargement qui doit arriver à Mumbaï avant la nuit.
Ton glaude qui t’aime.
Ps : La photo, c’est Djayssen, un concurrent. Vise un peu le véhicule ! Les mecs ils n’ont peur de rien.
Jeu de pick and delivery dans la veine d'un Himalaya (avec également un thème et un visuel très agréables et zen), mais plus familial et linéaire par rapport à ce dernier. Sur les 4 manches, on va développer son jeu en créant des palais (qui permettent de récupérer des sous), en achetant et vendant de la marchandise au meilleur prix, mais finalement guère plus et c'est ce qui le rend à mes yeux un peu monotone. Jouer 4 fois de suite comme premier joueur me paraît également un peu plat. Le jeu est beau et plaisant, mais il lui manque par exemple des événements qui viendraient pimenter chaque nouvelle manche. Un peu frustrant donc : à quand une réédition avec petit lifting des règles ?
L'un des rares "pickup&delivery" que j'affectionne. La mécanique est simple, la prise en main est rapide, il y a du challenge, les illustrations vieillissent bien...
Mr Cyril s'est fait plaisir et par la même occasion nous en profitons....cependant ce jeu nous surprend sur son conditionnement : des figurines en plastique (ça ne veut pas dire pas jolies au contraire) et du thermoformage....
Jeu de prendre et délivrer court, familial aux règles simples. On sent la rareté des denrées et la difficulté à tout faire. Devient plus tendu au fur et à mesure que le nombre de joueur augmente.
Bref idéal pour initier les enfants ou les néophytes aux jeux un peu plus réflexifs.
Conclusion : j'y rejouerai avec plaisir -> 8
J'avais entendu beaucoup de mauvaises choses sur ce titre. Et puis je le vois à 5 euros neuf. Alors pourquoi ne pas tenter à ce prix. Et là excellente surprise, le matos est très bon, les règles simples et surtout un jeu de pick up and delivery qui peut se jouer en famille. Parcque oui pour moi il rest un jeu familial + avec un peu de tactique, pas trop mais juste ce qu il faut pour interesser enfant et grand parent. Les autres joueurs plus expérimentés peuvent aussi s amuser, et puis les parties sont courtes alors...
Les scores sont serrés et les détracteurs (comme la review incendiaire de Tom Vasel) qui disent que l on peut passer tout le jeu a passer pour avoir 18 points au final : alors oui c'est vrai mais d'une si vous jouer pour ne rien faire autant ne pas jouer du tout ( en plus vous passerez pour le relou de service, pas sur qu'on vous ré invite ;) et puis deuxiemement, sincerement il y a pas une partie ou nous n'avons pas fait au dessus du score minimal. Donc dans tout les cas ca peut servir de score étalon mais en aucun cas un point négatif.
Bref à 5 euros meme à 20 euros ce jeu est très bon dans son registre familiale +.
Bombay, c'est pas tout récent, mais encore d'actualité. Le jeux prend un vrai intérêt a 4, sans cela pas assez d'interaction, apres certain point sur la carte sont vraiment tres valorisés, le jeu est aussi assez répétitif, mais pas mauvais.
Bombay pourrait être un Queens Games ; le matériel est superbe, le plateau donne des envies d’exotisme, il y a des éléphants en 3d pour transporter les ressources.
On le compare à Himalaya et ce n’est pas faux, on transporte, on parcourt la carte, les marchandises rares sont plus chères ...Et il faut également être minimum 4 pour que le jeu prenne sa vitesse de croisière, pour qu’il y ait une vraie interaction entre joueurs (se croiser, prendre les mêmes route, se faire piquer sa ressource, tenter de placer son palais AVANT l’autre ou essayer d’anticiper les actions des adversaires).
Le souci de ce jeu est qu’il ne place pas réellement le joueur dans une situation de difficulté ou de choix cornélien.. Pas de dilemme majeur, souvent l’action à faire est assez évidente, voire dictée par le jeu lui même. On se promène plus qu’on planifie.
La couleur d’un Queens Games mais pas la saveur. Ce jeu pourra néanmoins, de par la qualité de son matériel attirer des joueurs débutants
Graphiquement c'est joli, le matériel est "mignon"... mais alors, on s'arrête là ! Le jeu est très répétitifs et les mécaniques sont ennuyeuses. Tout le jeu consiste uniquement à voyager d'un endroit du plateau à un autre, en y transportant des ressources. Toute la partie consiste simplement à se déplacer puis à se redéplacer, puis à ... je crois qu'on s'est compris !
Un matériel fort sympathique pour ce petit jeu de commerce. Et les petits éléphants dans lesquels on peut placer ses marchandises n'y sont pas pour rien.
Le principe est classique, et ce n'est pas un critique. Des marchandises que l'on achète dans certains lieux, que l'on revend dans d'autres, moyennant une plus-value (normalement) et d'autres bonus. Un nombre limité d'actions dans un nombre limité de tour, et le plus riche l'emporte à la fin.
Vendre ses marchandises c'est bien, mais on passe aussi beaucoup de temps sur les routes. Du coup, l'implantation de palais-péages aux carrefours stratégiques pourra également être une belle source de revenu. Ou de désagrément pour les adversaires, qui préféreront faire des détours plutôt que de lâcher de l'argent à des concurrents.
Les parties seront rapides et tendues, ce qui en soi n'est pas courant dans les jeux de ce type, où l'on a le temps de prendre son temps, de poser sa stratégie tranquillement. De fait, le jeu se démarque bien, dans le genre.
Derrière son apparente simplicité, ce jeu s'avère très tendu pour arracher la victoire de quelques roupies. Il est vrai que l'on peut d'abord être surpris des courtes durées de parties au vue de l'important matériel proposé. On reste dubitativement sur notre faim quant à notre capacité d'actions et de progression. Il faut donc jouer et rejouer (et non l'oublier sur son étagère) pour sentir le fond de ce jeu qui justement nous propose de gagner à couteaux tirés. La qualité du matériel n'est plus de trop et l'on se met à compter ses coups pour la manche entière (4 tours de 3 actions). Un jeu à essayer c'est certains pour son ambiance singulière au pays de la soie.
Bombay n'est pas de ces jeux dont la lourdeur des règles va réduire votre cerveau en miettes. Assurément pas. En revanche, c'est bien lors de la partie que la lourdeur va se faire sentir... N'y jouez surtout pas après avoir mangé du sanglier ! Sinon, vous n'en verrez jamais la fin à moins d'avoir des allumettes sous la main pour maintenir vos paupières ouvertes.
Lenteur extrême et interactions faibles au menu. On a beau tous se déplacer sur le même plateau, chacun semble suivre son bonhomme de chemin en optimisant ses coups. On attend presque avec impatience la fin de la partie pour passer à autre chose. C'était pourtant alléchant au premier abord et thématiquement réussi, mais il y a vraiment quelque chose qui manque. Dommage.
Enthousiasmé par une critique dans feu" jeux sur un plateau "( le magazine ), le thème du commerce m'intéressait
Acheter à sa sortie, jouer plusieurs fois, revendu au bout de quelques parties. Nous sommes passés complètement à coté.
Compliqué sans être vraiment immersif .
Probablement, pas notre type de jeu.
Un jeu vraiment sympa, familial et simple d'accès. Les parties sont un frustrantes car rapides et on aurait aimé étendre son empire commercial un peu plus mais ça fonctionne très bien.
Contrairement aux autres Ystari, pour la plupart équilibrés de 2 à 4 (voire 5) joueurs, Bombay manque cruellement d'intérêt en dessous de 4 joueurs : peu de suspense, décompte bancal, palais peu utiles... Les paravents seraient presque superflus.
Par contre, quel délice à 4, voire à 5 joueurs : on tente de placer ses palais dans un endroit de passage, d'anticiper les changements de cours sur le point d'être provoqués par les autres joueurs ou encore on s'interroge sur qui à le plus de clientes. Et quel modèle de fluidité ! Trois actions par joueur, un, deux trois, hop à toi !
Bombay manque tout de même quelque peu de profondeur stratégique. Les puristes lui préféreront, du même auteur et éditeur, Ys ou Amyitis. Il se laisse savourer grâce à sa faible durée mais souffre comme sus-évoqué d'un cruel manque d'intérêt en deçà de 4 joueurs le rendant plus difficilement exploitable.