Le jeu est rapide (maxi 1h) et très facile à expliquer.
On prend plaisir à utiliser les nombreux pouvoirs des personnages et gérer les pions "Danger".
C'est vrai que le tirage des cartes peut à instant t empêcher une action prévue mais on peut toujours se rattraper par ailleurs! Il faut savoir s'adapter.
Après 2 parties à 2 et 3 joueurs, je le recommande fortement.
Au vu de sa facilité à le sortir, je pense qu'il va occuper quelques unes de mes soirées !
Au départ, le visuel de la boîte ne me tentait pas trop...et puis, j'y ai joué, une fois, 2 fois, 10 fois...toujours aussi agréable !
Il se joue très bien à 2, grande qualité de Stefan Feld, qui sait faire des jeux VRAIMENT pour 2 à 4 joueurs.
Bref il fait partie de ma ludothèque et n'en sortira pas de sitôt.
**Ça raconte quoi ?**
Tu es un parrain de l’immobilier. Oui, à Bruges. Et oui, au XVIème siècle. Tu as soif d’urbanisme, de gestion locative et de prévention des risques.
**Ça marche comment ?**
Comme un jeu de pose de cartes, avec un plateau pour faire joli et compter les points de victoire. Oui, c’est un jeu où il faut gagner des points de victoire. On en gagne en acquérant une bonne réputation, en construisant des canaux et des maisons, et grâce aux contacts haut placés et autres types louches que l’on héberge gracieusement.
Comme à tout jeu de cartes, on commence par piocher. Il y a deux piles dont la première carte est hum ni tout à fait visible ni tout à fait cachée mais euh verso visible. En bref il y a 5 couleurs de maisons, et la couleur est indiquée à la fois sur le verso et sur le recto. Donc on pioche, mais ce n’est pas tout à fait au hasard. Et on pioche jusqu’à remettre sa main à 5 cartes.
Ensuite on lance des dés. 5. Car il y a 5 couleurs de dés (autant que de maisons, c’est bien il y en a qui suivent). On distribue à chaque joueur un marqueur Menace de la couleur de chacun des dés affichant 5 ou 6. On réalise immédiatement les Menaces complètes, c’est-à-dire celles qui se retrouvent en trois exemplaires chez un joueur.
Mais ce n’est pas tout : on regarde le nombre de dés affichant 1 ou 2. Cela indique le coût de progression sur la piste de progrès. L’action est impossible s’il n’y a aucun dé affichant 1 ou 2.
Et là, on peut jouer des cartes.
Et pour le côté « multiusage », on va être servi. Une carte peut être jouée de 6 manières :
RECRUTER DES PÉONS. Prendre deux ouvriers de sa couleur.
RECOUVRER LES LOYERS. Prendre autant de florins que la valeur du dé de sa couleur.
PRÉVENIR LES RISQUES. Retirer un marqueur Menace de sa couleur.
CREUSER UN CANAL. Construire un canal de sa couleur en dépensant la thune indiquée sur l’emplacement du canal.
CONSTRUIRE UNE MAISON. On dépense un ouvrier de sa couleur et on pose la carte devant soi, côté verso.
HÉBERGER UNE CONNAISSANCE. On paie le coût indiqué (de 0 à 12 florins) et on place le personnage sur une maison, libre ou occupée (auquel cas le personnage précédent ne sera plus pris en compte), et ***de n’importe quelle couleur***.
Les personnages ont une couleur (5 dans le jeu), un groupe (représenté par un symbole – 11 dans le jeu), et un mode de fonctionnement parmi les 4 suivants :
Effet immédiat.
Effet permanent.
Effet sur le décompte final.
Effet à activer une fois par tour. Il faut dépenser un ouvrier de la couleur indiquée pour en bénéficier.
On ne l’a pas précisé, mais bien entendu, on ne construit pas des canaux n’importe où n’importe comment. C’est surtout pour ça qu’il y a un plateau d’ailleurs. La ville y est entourée par un canal circulaire, composé de sections de 5 segments, entre lesquels alternent des ponts et des emplacements de départ. Chaque joueur doit commencer par les segments adjacents à son emplacement de départ, et tenter, segment par segment, de rejoindre le pont, ce qui procure des points de victoire. Chaque segment de canal indique donc une couleur et un coût qui va de 1 florin à 5, du plus proche au plus éloigné.
Il reste néanmoins une originalité de taille dans le scoring : à la fin de chaque tour on vérifie si un joueur dépasse les autres en points de progrès, nombre de maisons, ou nombre de canaux. Si c’est le cas, il retourne la tuile joueur correspondante ce qui lui rapportera 4 points en fin de partie.
L’un des aspects essentiels du jeu consiste alors à éviter les menaces, qui, lorsqu’elles se réalisent, prennent la forme suivante :
Inondation : tous les ouvriers meurent noyés.
Peste : un personnage meurt.
Agression : on se fait voler tous ses florins.
Incendie : ça brûle ! on détruit une maison, ou un canal. °-° OU UN CANAL °-°
Intrigue : on perd 3 PV.
**Ça vaut quoi ?**
Très bon jeu de gestion qui met à profit la technique de la carte à utilisation multiple qu’on retrouve dans l’excellent *La Granja*. Certes, la thématique est loin d’être des plus heureuses mais elle est un peu sauvée par la mécanique des Menaces. On peut regretter qu’avec les parties, celles-ci deviennent assez facilement gérables, et qu’à défaut de les éviter toutes, on parvienne assez aisément à en limiter les effets.
La principale réussite du jeu est de proposer une combinaison de mécaniques qui laisse une certaine maîtrise aux joueurs tout en proposant 165 cartes « uniques » (même si, comme on s’en doute, on retrouve des cartes à peu près identiques, qui ne diffèrent que par leur couleur). A priori l’impact du tirage est moins élevé que dans *Settlers* par exemple, mais il n’est évidemment pas nul (on voit mal comment il pourrait l’être d’ailleurs). Notons que comme pour la plupart des jeux avec des cartes qui font scorer en fin de partie, il est toujours plus facile de s’en sortir si on les connait déjà, au moins partiellement, afin de mieux orienter son jeu.
Pour ce qui est du design, le choix a été fait d’un look très rétro, mais qui se trouve être au final plutôt convaincant, et en tous cas très lisible étant donné la quantité d’informations à figurer. L’un des avantages du jeu est en effet de permettre une prise en main très rapide, assez rare pour ce niveau de jeu (de gestion, a fortiori). On se jette volontiers et avec aisance dans l’immobilier brugeois, tout en rêvant de jeter ses concurrents dans le canal !
Bruges est un jeu sorti en 2013, année pléthorique pour Stefan Feld, qui avait en même temps sorti Amerigo et Bora Bora. Ici, il s’agit d’un jeu « familial + » mêlant intelligemment dés et cartes tirées, d’où une part incontestable de hasard, peut-être un peu moins équilibrable que dans les autres jeux de cet auteur. Le jeu en lui-même est très simple : chaque joueur dispose de 5 cartes en début de manche, on en joue 4 à tour de rôle et une fois que tout le monde a fait cela, la manche est terminée (on reste donc avec une seule carte en main en fin de manche que l’on peut conserver)
Comme à l’habitude chez Feld, les manières de marquer sont nombreuses. On peut marquer en progressant d’une marche à l’hôtel de ville sur la piste de réputation (ceci n’est pas une action mais une option suite au lancer de dés de début de manche), en construisant le canal (et plus vite de sera fait, mieux ce sera car on empoche au passage un bonus « Fontaine » pour les demies-parties complétées), on peut enfin profiter des combos de ses cartes activables à chaque tour. Mais pour cela, il faut les avoir joués et donc dépensé leur coût de pose (qu’il faudra avoir réuni), dans une maison vide préalablement construite par un ouvrier préalablement acquis. D’où les actions possibles à chaque tour : recruter 2 ouvriers de la couleur de la carte utilisée, aller chercher de l’argent pour la valeur du dé de la couleur de la carte jouée, construire une maison de la couleur de la carte jouée.
Mais attention, il faut compter avec les marqueurs de menaces. Lors du lancer initial de début de manche, tout 5 ou 6 tiré donne à chacun des joueurs un marqueur de menace de la couleur correspondante au dé. Une des actions du tour de jeu est donc de défausser un de ces marqueurs par une carte de couleur car lorsqu’un joueur réunit 3 marqueurs d’une même couleur complétant ainsi le cercle, la menace se déclenche et il se produits un truc de vraiment pas sympa, les pires étant perdre tous ses ouvriers (bleu) ou tout son argent (jaune)
Enfin, pour l’aspect majorité, il y a des jetons de marque sanctionnant la réputation à l’hôtel de ville, l’avancée des canaux et la population (nombre de personnages joués devant soi. Ces marqueurs ne sont activables que si, à un moment donné de la partie en fin de manche, on est clairement le 1er pour chacun des axes précités. Si égalité à la 1ere place, personne ne retourne le jeton.
Le jeu se poursuit jusqu’à ce que l’une des deux pioche s’épuise trois fois (lorsqu’une des deux pioches s’épuise, on ajoute une pile de cartes mise de côté au début du jeu ; lorsque la deuxième pile s’épuise, elle n’est pas réassortie comme la première : on divise le tas de carte restant en 2 parties égales, et enfin lorsque l’une de ces deux nouvelles piles s’épuise, c’est la manche finale)
Bruges est donc un jeu intermédiaire offrant un bon package dés/deck, mais avec un hasard est un peu trop présent pour que ce soit un véritable hit (je peux être bloqué toute une manche car je n'ai pas la chance de tirer la bonne couleur de carte. Parce que je ne peux pas avancer mon canal, parce que je comptais sur le tirage pour défausser un marqueur de menace et que je ne peux pas le faire etc). D'autre part, le plateau est joli mais un peu petit. Je lui préfère nettement Trajan, et surtout Bora Bora. 7.5/10
Bruges est un jeu de cartes avec des dés qui offre une bonne dose de choix cornéliens.
Le jeu est rapide, très joli et les stratégies possibles variées. On s'amuse à choisir quel personnage garder, lequel sacrifier. Malgré le hasard de la pioche, on ne subit pas la partie. Les tuiles qui nous tombent dessus doivent et peuvent être anticipées. Le jeu demande de s'adapter en permanence. Évidement, on s'entend parfois pester contre l'acharnement du hasard, mais c'est à la marge !
Un bien beau jeu, extrêmement plaisant à jouer avec les plus spécialistes commes les moins habitués à la chose ludique.
Bruges est un jeu qui au fil des parties devient de plus en plus intéressant et accrocheur.
Avec son extension ''la ville sur le Zwin'' il devient encore meilleur.
Un jeu poids moyen accessible à un large public mais qui est loin d'etre simpliste.
Beaucoup de possibilités avec des tonnes de personnages tous différents ce qui permet des stratégies variés.
Bien evidemment comme dans chaque jeu de stefan feld il faut tout de meme etre présent un peu partout. Il faut poser des personnages, construire des bras de canal, progresser à la mairie afin de débloquer des bonus et remporter des tuiles de PV.
Un tres bon jeu de stratégie avec certes le hasard de la pioche tout de même mais riche en possibilités
J'avoue, je suis plutôt fan de Mister Feld depuis un moment.
Mais celui-ci c'est mon petit favori. Oh, pas le meilleur sans doute, pas exempt de défauts en tout cas mais je l'adore ;)
La 1e partie est un peu laborieuse, on a pas mal de lecture, mais une fois que tout est en place c'est le pied !
On pourra toujours pesté contre la part de hasard ou l'équilibre des pouvoirs des personnages, le jeu tourne comme une horloge, avec la juste dose d'interaction entre les majorités et les cartes Bas-Fonds qui permettent de pourrir la vie de ses camarades de jeu, et la durée des parties est raisonnables
C'est évidemment encore meilleur avec l'extension mais l'absence de vf peut rebuter.
Un Feld plus facile d'accès que d'habitude. Non dénué de quelques éléments voués au hasard (pioche aléatoire, objectif qui dépendent des autres joueurs), ce jeu fait toujours mouche. On peut le jouer stratégique en essayant de contrôler au maximum, ou se laisser porter sur les canaux de la Venise du Nord en bâtissant son jeu en fonction des cartes reçues. Très agréable.
J'ai beaucoup aimé. Le système des couleur de cartes, le fait qu'avec une seule carte on puisse faire plusieurs actions intéressantes... On est très souvent confrontés à des choix draconiens du genre "garder la carte pour le pouvoir du perso ou utiliser cette même carte pour prendre 6 pièces mais je perd le perso...". On est assez tributaires du hasard car c'est un jeu où on pioche les cartes (bien que le fait qu'on ait le choix entre 2 pioches différentes réduit un petit peu la contrainte) mais il faudra donc s'adapter et changer sa stratégie, des fois plusieurs fois, en cours de jeu.
Le jeu est un poids moyen, très agréable, dont les parties tiennent en 1h et l'explication en 15 min.
Bruges possède un plateau qui ne sert pas qu'à compter les points cependant le coeur du jeu tourne autour des cartes.
L'aléa inhérent à la pioche de carte est compensé par 2 choses : le dos des cartes est distinctif et il y a 2 pioches. Malgré cela, si on n'a pas la possibilité de récupérer LA carte que l'on souhaite faire combiner avec celle déjà en main alors le plus simple est de ne pas trop s'y attacher. Quoi qu'il en soit le jeu permet de pousser un coup d'accélérateur dans les différentes lignes de développements, pour peu que cela soit un minimum préparé.
Le système des majorités fait que l'on est obligé de suivre le jeu de chacun et apporte une dose de guessing agréable. Au niveau de l'interaction il y a de quoi faire avec de beaux 'sales coups" à réaliser et donc à anticiper.
Les illustrations sont très belles et collent parfaitement à l'architecture flamande.
Bruges est un excellent jeu, avec des vrais choix à faire tout au long de la partie.
Le jeu est sympathique grâce à ses mécaniques bien faites. On peut axer sa stratégie sur pas mal de points différent. Le soucis est que le moteur du jeu se base sur des cartes de couleur à piocher. On voit la couleur quand on pioche, mais elle n’est pas forcément disponible (on peut choisir sur deux pioches). Donc la stratégie d’un joueur peut comme ça se faire bloquer à la chance.
D’autre part, certaines cartes sont clairement faites pour fonctionner en synergie avec d’autre. Mais là c’est encore aussi clairement de la chance. Si on a une carte qui améliore tel type de carte, rien ne dit qu’on piochera plus tard ce type de carte.
Du coup les parties peuvent facilement êtres frustrantes pour un ou deux joueurs, c’est donc déplaisant pour tout le monde.
Bigre comment fait-il pour réussir à chaque fois à trouver un mécanisme original et le transformer dans un jeu qui tourne comme une horloge ?
Ici c'est clairement un jeu familial+ qui dure autour d'une heure, qui s'explique facilement et permet toutefois pour les gros joueurs de se démarquer par des choix stratégique. Les parties sont tendues avec souvent peu d'écart, quelques marqueurs stratégiques sont incontournables dans la jeu (passer outre les personnages serait perdant assurément), les effets de cartes sont assez méchants pour créer un poil d'interaction et éviter que l'on joue chacun dans son coin et pour ne rien gâcher le matériel est de bonne qualité.
Un poil de chance dans le tirage des cartes mais le mécanisme de pioche gère cela de manière sympathique.
Non à tourner dans tous les sens il n'y a pas grand chose qui puisse rebuter dans ce jeu donc foncez ! :)
**Difficilement compatible deutéranomalie (confusion couleurs de cartes, nécessite une grande concentration)**
Dans la Famille Feld je voudrais un jeu de Carte mais pas que... Bruges fait plus que bien office.
Ici encore on sent que l'auteur maîtrisant parfaitement son sujet et ses ficelles à su conférer à son jeu tout les atours d'un jeu facile à apprivoiser mais aux stratégies opportunistes multiples. Les cartes personnages véritables piliers du jeu sont si nombreuses que l'ordre de leur sorties et leurs visibilités rend chaque partie différente.
Ajoutons les menaces: signature Feldienne si il en est une et les dés qui décideront de la nature de celles ci mais aussi de l'argent et la renommé qui sera notre et vous aurez compris qu'avec Bruges une fois (de plus) il touche au but : nous donnant un jeu rapide efficace et au plaisir ludique instantané.
Sans être un fan inconditionnel j'apprécie généralement les jeux de Stefan Feld ; je leur reproche souvent leur côté très artificiel mais force est de reconnaître qu'ils sont généralement riches et bien réglés. Bruges m'a vraiment pris par surprise et c'est ici un compliment. Il s'agit d'un Feld beaucoup plus léger qu'à l'ordinaire et qui, en contrepartie de ce qu'il cède en richesse, se révèle particulièrement fluide et plaisant à jouer. Ici tout repose sur un mécanisme de cartes : on complète sa main en début de tour puis on dépense celle-ci pour jouer nos actions ; le hasard est présent mais fortement limité (d'une part les cartes ont des effets génériques selon leur couleur - et on connaît la couleur de la première carte de chacune des deux piles de pioche - et d'autre part les personnages les plus puissants sont aussi les plus coûteux). La fluidité du jeu vient de ce que les cartes peuvent alimenter plusieurs actions génériques - ou être utilisées en tant que personnage - avec pour conséquence qu'on ne se retrouve jamais bloqué et qu'on bénéficie de grande latitude d'action. Un Feld léger et efficace c'est plutôt bon à prendre.
Du Stefan Feld pour tous, un jeux ou une seule lecture des règles suffit, ce dernier réussit un jeux populaire. Aucune des nombreuses cartes ne se ressemblent, chacune ayant un personnage qui peut être choisit pour ses capacités spéciales ou pour une action commune à toutes les cartes. Les tours s'enchaînent rapidement et finalement ce Bruges malgré sa taille de jeux standard se termine assez rapidement et vous pouvez donc enchaîner les parties, surtout si vous jouez à deux, format qui lui convient très bien. Pour les connaisseurs on lui trouvera des similitudes avec Tournay, à quand un comparatif?
Bruges, Bruxelles... Comme tous les jeux portant des noms de ville en B, Bruges est un jeu abstrait : ZERO thème ! On a ici un jeu à l'allemande classique avec en plus une part de chance non négligeable, ce qui est un euphémisme.
Mais avant toute chose, précisons que le matériel est tout à fait correct. Les cartes personnages sont chouettes et toutes différentes (au moins dans le dessin), et le plateau assez joli bien que classique.
La mécanique, si l'on peut dire étant donnée la part de chance importante, est fraîche. On joue vite, on saisit des opportunités sans tellement se soucier d'établir une stratégie tellement celle-ci peut se voir totalement remise en question par une mauvaise main de cartes, mais oui, c'est agréable et pas prise de tête. Mais parfois très frustrant. Je me suis vu me faire siffler la victoire au cours de la dernière manche parce que je ne pouvais absolument rien faire (mauvaises couleurs de cartes, mauvais tirage de dés...).
Bruges, c'est aussi la ville du combo de l'enfer. Avec de la chance, on peut allonger les cartes qui marchent bien ensemble, et là, attention, ça peut vraiment tout déchirer. Mais une fois de plus, c'est que du bol ! (ou à peu près). Du coup, je pense que le fait de connaître les cartes peut apporter un petit plus stratégique appréciable, ce qui, au vu du nombre de cartes, ne pourra s'envisager qu'après un nombre de parties conséquent.
Malgré tout, c'est sympathique. Comme dans 7 Wonders, c'est l'opportunisme qui préside. La stratégie de départ est donnée par les cartes en main, mais tout reste incertain. Bruges est un jeu d'appel qui conviendra très bien à des joueurs souhaitant s'initier aux jeux de plateau. S'il est fun (on y rejouera à l'occasion), il ne faut à mon avis rien en attendre de plus.
A Bruges, il va falloir comboter avec des cartes à multiples usages. Certains ont été déçu de l'impossibilite de choisir ses cartes, je trouve pour ma part que le jeu s'en serait trouvé considérablement alourdi et que les cartes offrent suffisamment de choix pour ne jamais être bloqué.
L'interaction est bien présenté via la course aux majorités et certains pouvoirs des cartes, ce qui en fait un Feld plus chaleureux que de coutume.
un jeu plaisant à jouer qui se renouvelle bien grâce aux multiples cartes.
un Feld au matériel jolie en plus et plus accessible que la plupart de ces autres jeux.
il y a pas mal de facteur chance mais les parties sont assez rapides. donc un jeu qui invite a jouer et rejouer avec plaisir.
Pour quiconque cherche un jeu plutôt rapide (1h par partie, 1h30 max) pour jouer tant avec des joueurs chevronnés qu'avec des gens curieux de la chose ludique, Bruges est un bon choix. Joliment illustré, il permet des parties sans cesse renouvelées avec ses 165 cartes différentes et son système de mise en place ainsi que de tirage de cartes. Comme toujours le thème est plaqué (on jouerait dans une cité naine ou une grande ville américaine, on ne verrait pas la différence) mais ce n'est pas gênant. Ce qui rend le jeu intéressant pour moi c'est que c'est avant tout un jeu tactique (décisions à court terme) saupoudré de stratégie (décisions à long terme) et qu'il faut tenter de trouver la balance entre les deux et le tempo également. Un jeu malin et facile d'accès ce qui en fait un bon jeu pour 4, bien qu'également jouable à moins, même si à deux, le jeu semble trop hasardeux (sans doute une impression mais il y a mieux à deux joueurs).
Un stefan feld aux règles simples, mais avec de la profondeur dedans... J'aime son côté intéractif, en particulier les malandrins qui iront bien ennuyer vos adversaires. Le matériel est plutôt joli et la règle est tout simplement très bien écrite et claire. Ce qui en fait un jeu à l'instar de l'âge de pierre. Beau, simple et combinatoire
Voilà un test plus complet que j'ai écris
<http://alchimistegames.wordpress.com/2014/01/29/bruges-test-de-lalchimiste/>